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La Coalition des associations de la société civile pour l’Action citoyenne (CASAC) a lancé ce 20 septembre à Lian, une opération dénommée « conscience citoyenne ».

Cette opération a pour objectif de recenser les doléances des citoyens et citoyennes face au contexte de l’heure et vise également à vulgariser les préceptes nobles du vivre-ensemble.

Les Tchadiens de tous les bords confondus doivent prioriser les valeurs cardinales de la vie en société et éviter de céder aux pourfendeurs de la haine et de la division entre les citoyens, a dit le président de la CASAC, Mahmaoud Ali Seid. Il a ajouté en ces termes : "nous allons également mettre un accent particulier sur l’unité nationale qui doit être consolidée de plus belle".

Dans son linéaire, le président de la CASAC a fait savoir qu'à la fin de cette opération, un cahier des doléances citoyennes va être remis officiellement à qui de droit, pour que d’autres actions publiques nouvelles, en phases avec les souhaits des uns et des autres soient prises. Cette opération durera un mois et touchera plusieurs provinces du pays, selon Mahmoud Ali Seid.  

200 apprentis en techniques de mécanique des moteurs monocylindriques ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce lundi.

Ils sont 195 hommes et 5 femmes déscolarisés à recevoir leurs attestations de fin de formation ce lundi 21 septembre. C’est l’œuvre du Fonds national d’appui à la Formation professionnelle (FONAP). Après 9 mois passés dans trois centres techniques de formation professionnelle à savoir le CTAP, le CEFOTIP et le CAPM. D’après le représentant du directeur du FONAP, Ousmane Adirdir Madir, ce projet qui a abouti, ce jour date de 2018. Toujours selon lui, le financement de cette session de formation s’inscrit dans le cadre de la politique de valorisation des ressources humaines qui figure dans le Plan national de développement (PND).

Dans leur témoignage, les bénéficiaires ont exprimé leur reconnaissance au FONAP et à leurs différents centres d’accueil. « Grâce à cette formation, nous avons accès à un métier qui nous donne droit à un emploi ou à un auto-emploi », déclare Oumar Mahamat Mallah, un des bénéficiaires. Mais ce qu’ils souhaitent est l’accompagnement du FONAP pour rehausser leurs compétences. Ce que le FONAP dit prendre en compte.

Autre aspect qui n’est pas passé sous silence est le nombre insignifiant de la gent féminine à cette session de formation. Dans son mot de remerciement, Béatrice, une des bénéficiaires invite les filles d’embrasser le métier de la mécanique. Car, selon elle, ce métier n’est pas seulement pour les hommes. « Une femme peut tout faire », conclut-elle. Phrase qui a reçu une salve d’applaudissements.

Dans le souci de lutter contre la pauvreté, le FONAP initie et finance diverses formations dans différents domaines. Cette formation des jeunes mécaniciens à précéder d’autres. « D’ici quelques jours, le FONAP va encore lancer des formations dans d’autres métiers en faveur des jeunes déscolarisés et non scolaires de N’Djamena », annonce Ousmane Adirdir Madir.  

Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul, a répondu à la question orale, adressée par le député Saleh kebzabo sur la maladie à coronavirus. C'est au cours de la plénière de ce 18 septembre à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'État d'urgence sanitaire.

Selon le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale Abdoulaye Sabre Fadoul, la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus depuis le mois de mars, se présente comme suit : 1 115 cas confirmés dans 16 provinces avec 944 guéris et 72 malades sous traitement. Compte tenu de la situation actuelle au plan mondiale, « il faut tout faire pour minimiser les effets néfastes de la pandémie tant au niveau de la santé des populations qu’au niveau économique », dit le ministre.

Le ministère de la Santé publique entend mutualiser les forces afin de bâtir une capacité de lutte contre la maladie au Tchad. La lutte contre la Covid-19 offre des possibilités pour travailler avec les autres ministères comme ceux de l'Enseignement supérieur, de l'Élevage, de l'Environnement, etc. M. Sabre Fadoul exhorte la population à être vigilante et à respecter les mesures barrières.

La capacité d'investigation sur la Covid-19 a été limitée par l'utilisation d'un seul laboratoire installé à N'Djamena. Actuellement, cette capacité de dépistage est augmentée en décentralisant les opérations dans neuf provinces du pays : Sarh, Doba, Moundou, Pala, Bongor, Bol, Mao, Mongo et Abéché.

Rappelons que la pandémie a atteint officiellement le Tchad en mars dernier. La crainte des autorités s’est d’étouffer les frémissements de la seconde vague crainte par le monde entier.

Au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce vendredi, le syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) lance une grève d’une semaine pour protester contre l’incident survenu au Palais de Justice de N’Djamena.

Deux heures et demie d’horloge. Le temps qu’a pris l’assemblée générale extraordinaire du syndicat des Magistrats du Tchad tenue ce vendredi 18 septembre 2020 au palais de Justice de N’Djamena. À huis clos, les magistrats ont débattu de leurs conditions de travail et la position à adopter concernant l’attaque des magistrats en pleine audience à N’Djamena. Dans les conclusions présentées par le secrétaire général du SMT, Djonga Arafi, les magistrats ont décidé de trois choses.  

Premièrement, un arrêt de travail d’une semaine. « Nous avons décidé d’un arrêt de travail et cela sur l’ensemble du territoire national du 21 au 28 septembre pour protester contre cette atteinte », a déclaré M. Djonga Arafi. La veille, l’ordre des Avocats a pris la même décision. Deuxièmement, le SMT exige que les forces de l’ordre déployées pour la sécurisation des entités judiciaires soient renforcées en effectif, en armes et en munitions. Car, estime le président du SMT, Mahamat Wade Djibrine, celles du palais de N’Djamena, en sous-effectif, n’ont pas pu maîtriser ces individus à l’origine de l’incident du jeudi. Troisièmement, le SMT exige la poursuite des auteurs de cette attaque qui est une atteinte à l’autorité de l’État.  « En attaquant le palais de Justice, c’est attaquer directement la personne du président de la République puisque c’est lui le président du conseil supérieur de la Magistrature », a commenté le président du SMT Mahamat Wade Djibrine. Cela, dit-il, vient révéler le climat d’insécurité généralisé sur les magistrats. Le SMT dit en appel au Maréchal Idriss Déby Itno pour assurer la sécurité des magistrats.

Autre aspect, les magistrats ont déploré au cours de cette assemblée la « défaillance totale » du ministre de la Justice. Selon les magistrats l’appareil judiciaire tchadien fonctionne mal. Par le passé, disent-ils, ils ont décrié les libérations illégales, les arrestations arbitraires, les ingérences, etc. Les hommes en noir se sont donnés rendez-vous le lundi 28 septembre 2020 pour une assemblée évaluative du MT.  

Pour rappel, dans la matinée du jeudi 17 septembre 2020, le tribunal de Grande instance de N’Djamena a condamné sieur Abdoulaye Ahmat Harang, colonel de son état, à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires mortels. Cette décision a provoqué la colère de ses proches présents dans la salle d’audience. Selon des témoignages, ils ont injurié les juges responsables du dossier avant d’exfiltrer manu militari le condamné pour une destination inconnue. Acte qui a provoqué sidération et émoi. Aux dernières nouvelles, le condamné et ses complices ont été arrêtés par les services de sécurité.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian, a rencontré les différents responsables des fédérations et associations sportives nationales ce 17 septembre 2020 au Cefod.

Le ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian a expliqué aux partenaires notamment les associations et fédérations, la place qu'occupe le Sport dans la politique du gouvernement de la 4e République. Selon lui, plusieurs décisions sont prises depuis 20 ans. Ils vont dans le sens de l'autonomisation et l'ascension des sportifs en mettant en relief leur développement intellectuel, social et physique.

Routouang a aussi souligné que la fusion du Fonds national d'appui à la jeunesse (FONAJ), du Fonds national au développement du Sport (FNDS) et de l'Office national des sports (ONASPORT) en Office national d'appui à la jeunesse et au sport (ONAJES) est un levier puissant pour le développement des Sports.

Il a, en outre, rappelé les difficultés rencontrées par l'ancien FNDS dans le cadre de la disponibilité des ressources financières provenant des frais des appels téléphoniques des abonnés. À cause du circuit complexe du Trésor public, l'ONAJES ne pourra jouer pleinement son rôle que si ses comptes sont logés dans une banque secondaire de la place. Ceci permettra de disposer des ressources financières à temps pour soutenir la préparation et la participation des équipes nationales aux compétitions internationales.

À la fin de la rencontre, deux solutions ont été évoquées par le ministère.  D’abord, il s'agit de la mise en place d'un service au sein de la Direction des Sports de Haut Niveau pour suivre et évaluer les conventions internationales. Ensuite, de la recherche du partenariat dans le système des Nations unies auprès de l'UNICEF, l'UNFPA et l'UNESCO, ainsi que les pays arabes et ceux de l'Asie, pour développer et faire la promotion du sport.

Le président de la Ligue tchadienne des droits de l'homme (LTDH), Max Loalngar, s'est prononcé sur l'incident survenu dans la matinée de ce 17 septembre 2020 au palais de justice de N'Djaména. C'est au cours d'un point de presse qu'il a animé.

Après la condamnation du colonel impliqué dans l'affaire dite de Champ de fils à 5 ans de prison ferme, ses proches l'ont exfiltré de la salle d'audience. Cette situation a indigné la Ligue tchadienne des droits de l'homme. « L'affaire dite de Champ de fils a connu ce matin un épilogue désastreux au palais de justice de N'Djaména. Les faits qui se sont passés sont graves » dit M. Max Loalngar.

Pour le président de la LTDH, c'est l'autorité de l'État qui a été ouvertement défié, doublé d'un outrage à magistrat. « Nous pensons que les autorités vont prendre la chose en main pour que non seulement ce colonel puisse réintégrer la maison d'arrêt, s'il n'est pas satisfait, il dispose des voies de recours », poursuit-il. 

Selon Max Loalngar les auteurs des faits qui se sont incrustés dans l'enceinte du palais de justice avec des armes doivent être poursuivis pour atteinte à l'autorité de l'État et outrage à magistrat. Car, si cela n'est pas fait, cela configurerait la justice à double vitesse et établirait à la face du monde que le peuple tchadien est pris en otage par un groupe d'individus sans foi ni loi.

Poursuivi pour coups et blessures volontaires mortels, le colonel Abdoulaye Ahmat est condamné à cinq ans de prison dans l’affaire dite du marché Champ de fil.

Cinq ans de prison ferme. Telle est la substance de la peine prononcée ce jeudi 17 septembre 2020 par le tribunal de Grande instance de N’Djamena à l’égard du colonel Abdoulaye Ahmat, mis en cause dans l’incident du marché dit Champ de fil. Le tribunal l’a reconnu coupable des chefs d’accusation des coups et blessures volontaires mortels (CBVM).

Une décision contestée

À la lecture du verdict, la tension a monté d’un cran dans la salle d’audience. Des parents du condamné ont hué les magistrats, preuve de leur désaveu quant à la peine prononcée. Selon des témoignages relayés par plusieurs médias sur les réseaux sociaux, des femmes armées ont exfiltré le condamné à la barbe et au nez des gendarmes empêchant ainsi son transfèrement à la maison d’arrêt d’Amsinéné où il doit purger sa peine. Sur les réseaux sociaux, la scène a suscité indignation et colère. Sur sa page Facebook, le député Saleh Kebzabo a qualifié la scène d’un digne film de Far west. « Ce qui reste de ce qu’était la justice tchadienne a foutu le camp ce matin. Un scène digne d’un film américain de Far west : votre liberté dépend du calibre de votre revolver », a-t-il écrit.

Rappel

En date du 14 juillet 2020, le colonel Abdoulaye Ahmat a failli être lynché par des jeunes mécaniciens du marché dit Champ de fil. Ces jeunes l’accusent d’avoir tiré à bout portant sur un des leurs qui a succombé par la suite. L’incident a amené les autorités à fermer temporairement ledit marché et bloquer le réseau social Whatsapp, jusque-là en vigueur, pour des raisons de sécurité. Le parquet s’est saisi de l’affaire et poursuit le colonel pour coups et blessures volontaires mortels. Sept jeunes, suspectés d’avoir participé au lynchage d’Abdoulaye Ahmat, sont appréhendés. M. Abdoulaye les poursuit également pour coups et blessures volontaires.

A l’audience du 10 septembre, le substitut du procureur a requis 6 ans de prison ferme et une amende de 200 000 F CFA contre le colonel et six mois d’emprisonnement et 50 000 F d’amende contre cinq de ces jeunes. Les avocats de chaque partie ont réclamé 100 millions de dommage et intérêt.  

Aux dernières nouvelles, le colonel est extirpé du boxe d’accusé par un groupe d’hommes et de femmes armés. Il serait recherché par les forces de l’ordre. Certaines sources disent qu’il est retrouvé et ramené en prison. D’autres disent le contraire.

Les épreuves de la seconde session du baccalauréat de l'enseignement général et technique vont débuter demain, jeudi 17 septembre dans les différents centres d'examens au Tchad.

Au total,  ce sont 19443 candidats admissibles qui seront amenés à composer les épreuves de rattrapage. Les candidats de toutes les séries composeront ensemble la seconde série d’épreuves écrites.

L’accès à la salle d’examen est conditionné par la présentation de la carte biométrique et le port obligatoire de masque. Tout candidat arrivé en retard au lieu d’examen, pour quelque motif que ce soit, sera disqualifié pour toutes les épreuves de la seconde série.

« Pour les candidats qui sont retenus pour la seconde session, il faut bien s’y préparer, la réussite est encore possible », dit le président du jury Bianzeubé Tikri, lors de la proclamation des résultats le 8 septembre dernier.

Les cours ont repris timidement ce mardi 15 septembre dans les différentes facultés de l’Université de N’Djamena.

Ce 15 septembre marque la reprise officielle des activités académiques à l’université de N’Djamena. C’est après 6 mois d’interruption due à la pandémie du coronavirus.

Ce matin, les étudiants étaient présents aux différents points d’arrêt des bus universitaires. Sur les artères de la capitale, quelques bus ayant à leurs bords des étudiants circulent en direction des facultés. La veille, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) les a pulvérisés. 

Dans la cour des différentes facultés d’Ardepdjoumal, des étudiants vadrouillent. Certains prennent connaissance de leur emploi du temps au babillard. D’autres attendent la prise de contact avec les enseignants. D’autres encore bavardent tranquillement dans la cour.

Pour un début, c’est satisfaisant, estime Azibert Malloua, secrétaire général l’Union nationale des étudiants tchadiens, section de N’Djamena. Selon lui, la reprise a été effective dans les facultés de l’université de N’Djamena. Par ailleurs, il se réjouit des dispositions prises par la présidence de l’université pour éviter la propagation du Covid-19. « Des masques ont été distribués aux étudiants ; des kits de lavage des mains sont aussi disponibles », dit-il.

Pour cette première journée, le CNOU assure avoir mis en circulation 17 bus pour le transport des étudiants. D’autres sont en cours de réparation, précise l’équipe du CNOU.  

Pour la reprise des cours, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) a procédé le lundi 14 septembre à la désinfection des tous les bus universitaires à N'Djamena.

Au total, 17 bus en bon état, d'après un responsable du (CNOU), « le reste sera réparé dans les prochains jours ».

Les bus fonctionnels sont mis en circulation ce mardi 15 septembre pour la rentrée académique des étudiants.

Pour éviter la propagation de COVID-19, le respect des mesures de distanciation sociale est exigé. Il sera appliqué dans chaque bus avec une limite de 40 personnes.

Enfin, selon le CNOU, la désinfection des bus est prévue chaque jour en d'après-midi.

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