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Au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce vendredi, le syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) lance une grève d’une semaine pour protester contre l’incident survenu au Palais de Justice de N’Djamena.

Deux heures et demie d’horloge. Le temps qu’a pris l’assemblée générale extraordinaire du syndicat des Magistrats du Tchad tenue ce vendredi 18 septembre 2020 au palais de Justice de N’Djamena. À huis clos, les magistrats ont débattu de leurs conditions de travail et la position à adopter concernant l’attaque des magistrats en pleine audience à N’Djamena. Dans les conclusions présentées par le secrétaire général du SMT, Djonga Arafi, les magistrats ont décidé de trois choses.  

Premièrement, un arrêt de travail d’une semaine. « Nous avons décidé d’un arrêt de travail et cela sur l’ensemble du territoire national du 21 au 28 septembre pour protester contre cette atteinte », a déclaré M. Djonga Arafi. La veille, l’ordre des Avocats a pris la même décision. Deuxièmement, le SMT exige que les forces de l’ordre déployées pour la sécurisation des entités judiciaires soient renforcées en effectif, en armes et en munitions. Car, estime le président du SMT, Mahamat Wade Djibrine, celles du palais de N’Djamena, en sous-effectif, n’ont pas pu maîtriser ces individus à l’origine de l’incident du jeudi. Troisièmement, le SMT exige la poursuite des auteurs de cette attaque qui est une atteinte à l’autorité de l’État.  « En attaquant le palais de Justice, c’est attaquer directement la personne du président de la République puisque c’est lui le président du conseil supérieur de la Magistrature », a commenté le président du SMT Mahamat Wade Djibrine. Cela, dit-il, vient révéler le climat d’insécurité généralisé sur les magistrats. Le SMT dit en appel au Maréchal Idriss Déby Itno pour assurer la sécurité des magistrats.

Autre aspect, les magistrats ont déploré au cours de cette assemblée la « défaillance totale » du ministre de la Justice. Selon les magistrats l’appareil judiciaire tchadien fonctionne mal. Par le passé, disent-ils, ils ont décrié les libérations illégales, les arrestations arbitraires, les ingérences, etc. Les hommes en noir se sont donnés rendez-vous le lundi 28 septembre 2020 pour une assemblée évaluative du MT.  

Pour rappel, dans la matinée du jeudi 17 septembre 2020, le tribunal de Grande instance de N’Djamena a condamné sieur Abdoulaye Ahmat Harang, colonel de son état, à 5 ans de prison ferme pour coups et blessures volontaires mortels. Cette décision a provoqué la colère de ses proches présents dans la salle d’audience. Selon des témoignages, ils ont injurié les juges responsables du dossier avant d’exfiltrer manu militari le condamné pour une destination inconnue. Acte qui a provoqué sidération et émoi. Aux dernières nouvelles, le condamné et ses complices ont été arrêtés par les services de sécurité.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian, a rencontré les différents responsables des fédérations et associations sportives nationales ce 17 septembre 2020 au Cefod.

Le ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian a expliqué aux partenaires notamment les associations et fédérations, la place qu'occupe le Sport dans la politique du gouvernement de la 4e République. Selon lui, plusieurs décisions sont prises depuis 20 ans. Ils vont dans le sens de l'autonomisation et l'ascension des sportifs en mettant en relief leur développement intellectuel, social et physique.

Routouang a aussi souligné que la fusion du Fonds national d'appui à la jeunesse (FONAJ), du Fonds national au développement du Sport (FNDS) et de l'Office national des sports (ONASPORT) en Office national d'appui à la jeunesse et au sport (ONAJES) est un levier puissant pour le développement des Sports.

Il a, en outre, rappelé les difficultés rencontrées par l'ancien FNDS dans le cadre de la disponibilité des ressources financières provenant des frais des appels téléphoniques des abonnés. À cause du circuit complexe du Trésor public, l'ONAJES ne pourra jouer pleinement son rôle que si ses comptes sont logés dans une banque secondaire de la place. Ceci permettra de disposer des ressources financières à temps pour soutenir la préparation et la participation des équipes nationales aux compétitions internationales.

À la fin de la rencontre, deux solutions ont été évoquées par le ministère.  D’abord, il s'agit de la mise en place d'un service au sein de la Direction des Sports de Haut Niveau pour suivre et évaluer les conventions internationales. Ensuite, de la recherche du partenariat dans le système des Nations unies auprès de l'UNICEF, l'UNFPA et l'UNESCO, ainsi que les pays arabes et ceux de l'Asie, pour développer et faire la promotion du sport.

Le président de la Ligue tchadienne des droits de l'homme (LTDH), Max Loalngar, s'est prononcé sur l'incident survenu dans la matinée de ce 17 septembre 2020 au palais de justice de N'Djaména. C'est au cours d'un point de presse qu'il a animé.

Après la condamnation du colonel impliqué dans l'affaire dite de Champ de fils à 5 ans de prison ferme, ses proches l'ont exfiltré de la salle d'audience. Cette situation a indigné la Ligue tchadienne des droits de l'homme. « L'affaire dite de Champ de fils a connu ce matin un épilogue désastreux au palais de justice de N'Djaména. Les faits qui se sont passés sont graves » dit M. Max Loalngar.

Pour le président de la LTDH, c'est l'autorité de l'État qui a été ouvertement défié, doublé d'un outrage à magistrat. « Nous pensons que les autorités vont prendre la chose en main pour que non seulement ce colonel puisse réintégrer la maison d'arrêt, s'il n'est pas satisfait, il dispose des voies de recours », poursuit-il. 

Selon Max Loalngar les auteurs des faits qui se sont incrustés dans l'enceinte du palais de justice avec des armes doivent être poursuivis pour atteinte à l'autorité de l'État et outrage à magistrat. Car, si cela n'est pas fait, cela configurerait la justice à double vitesse et établirait à la face du monde que le peuple tchadien est pris en otage par un groupe d'individus sans foi ni loi.

Poursuivi pour coups et blessures volontaires mortels, le colonel Abdoulaye Ahmat est condamné à cinq ans de prison dans l’affaire dite du marché Champ de fil.

Cinq ans de prison ferme. Telle est la substance de la peine prononcée ce jeudi 17 septembre 2020 par le tribunal de Grande instance de N’Djamena à l’égard du colonel Abdoulaye Ahmat, mis en cause dans l’incident du marché dit Champ de fil. Le tribunal l’a reconnu coupable des chefs d’accusation des coups et blessures volontaires mortels (CBVM).

Une décision contestée

À la lecture du verdict, la tension a monté d’un cran dans la salle d’audience. Des parents du condamné ont hué les magistrats, preuve de leur désaveu quant à la peine prononcée. Selon des témoignages relayés par plusieurs médias sur les réseaux sociaux, des femmes armées ont exfiltré le condamné à la barbe et au nez des gendarmes empêchant ainsi son transfèrement à la maison d’arrêt d’Amsinéné où il doit purger sa peine. Sur les réseaux sociaux, la scène a suscité indignation et colère. Sur sa page Facebook, le député Saleh Kebzabo a qualifié la scène d’un digne film de Far west. « Ce qui reste de ce qu’était la justice tchadienne a foutu le camp ce matin. Un scène digne d’un film américain de Far west : votre liberté dépend du calibre de votre revolver », a-t-il écrit.

Rappel

En date du 14 juillet 2020, le colonel Abdoulaye Ahmat a failli être lynché par des jeunes mécaniciens du marché dit Champ de fil. Ces jeunes l’accusent d’avoir tiré à bout portant sur un des leurs qui a succombé par la suite. L’incident a amené les autorités à fermer temporairement ledit marché et bloquer le réseau social Whatsapp, jusque-là en vigueur, pour des raisons de sécurité. Le parquet s’est saisi de l’affaire et poursuit le colonel pour coups et blessures volontaires mortels. Sept jeunes, suspectés d’avoir participé au lynchage d’Abdoulaye Ahmat, sont appréhendés. M. Abdoulaye les poursuit également pour coups et blessures volontaires.

A l’audience du 10 septembre, le substitut du procureur a requis 6 ans de prison ferme et une amende de 200 000 F CFA contre le colonel et six mois d’emprisonnement et 50 000 F d’amende contre cinq de ces jeunes. Les avocats de chaque partie ont réclamé 100 millions de dommage et intérêt.  

Aux dernières nouvelles, le colonel est extirpé du boxe d’accusé par un groupe d’hommes et de femmes armés. Il serait recherché par les forces de l’ordre. Certaines sources disent qu’il est retrouvé et ramené en prison. D’autres disent le contraire.

Les épreuves de la seconde session du baccalauréat de l'enseignement général et technique vont débuter demain, jeudi 17 septembre dans les différents centres d'examens au Tchad.

Au total,  ce sont 19443 candidats admissibles qui seront amenés à composer les épreuves de rattrapage. Les candidats de toutes les séries composeront ensemble la seconde série d’épreuves écrites.

L’accès à la salle d’examen est conditionné par la présentation de la carte biométrique et le port obligatoire de masque. Tout candidat arrivé en retard au lieu d’examen, pour quelque motif que ce soit, sera disqualifié pour toutes les épreuves de la seconde série.

« Pour les candidats qui sont retenus pour la seconde session, il faut bien s’y préparer, la réussite est encore possible », dit le président du jury Bianzeubé Tikri, lors de la proclamation des résultats le 8 septembre dernier.

Les cours ont repris timidement ce mardi 15 septembre dans les différentes facultés de l’Université de N’Djamena.

Ce 15 septembre marque la reprise officielle des activités académiques à l’université de N’Djamena. C’est après 6 mois d’interruption due à la pandémie du coronavirus.

Ce matin, les étudiants étaient présents aux différents points d’arrêt des bus universitaires. Sur les artères de la capitale, quelques bus ayant à leurs bords des étudiants circulent en direction des facultés. La veille, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) les a pulvérisés. 

Dans la cour des différentes facultés d’Ardepdjoumal, des étudiants vadrouillent. Certains prennent connaissance de leur emploi du temps au babillard. D’autres attendent la prise de contact avec les enseignants. D’autres encore bavardent tranquillement dans la cour.

Pour un début, c’est satisfaisant, estime Azibert Malloua, secrétaire général l’Union nationale des étudiants tchadiens, section de N’Djamena. Selon lui, la reprise a été effective dans les facultés de l’université de N’Djamena. Par ailleurs, il se réjouit des dispositions prises par la présidence de l’université pour éviter la propagation du Covid-19. « Des masques ont été distribués aux étudiants ; des kits de lavage des mains sont aussi disponibles », dit-il.

Pour cette première journée, le CNOU assure avoir mis en circulation 17 bus pour le transport des étudiants. D’autres sont en cours de réparation, précise l’équipe du CNOU.  

Pour la reprise des cours, le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) a procédé le lundi 14 septembre à la désinfection des tous les bus universitaires à N'Djamena.

Au total, 17 bus en bon état, d'après un responsable du (CNOU), « le reste sera réparé dans les prochains jours ».

Les bus fonctionnels sont mis en circulation ce mardi 15 septembre pour la rentrée académique des étudiants.

Pour éviter la propagation de COVID-19, le respect des mesures de distanciation sociale est exigé. Il sera appliqué dans chaque bus avec une limite de 40 personnes.

Enfin, selon le CNOU, la désinfection des bus est prévue chaque jour en d'après-midi.

En grève depuis le mois de mars, les étudiants de la 3e et 4e promotion de la Faculté de Médecine de l’université d’Abéché menacent de faire passer leur action à la vitesse supérieure. C’est au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi par le comité de crise à N’Djamena.

« C’est notre dernier recours », lance sèchement Hamid Anar Barkaï, membre du comité de crise de la situation des étudiants en Médecine à l’Université Adam Barka d’Abéché, à l’entame de la conférence de presse.

Dans le liminaire, les membres du comité, par la voix de Hamid Anar Barkaï, ont expliqué les raisons qui les ont amenés à faire la grève depuis le 5 mars 2020. « Plusieurs problèmes d'ordre éducatif et des désordres administratifs nous ont poussés à entrer en grève », dit Hamid Anar Barkaï.

D'après le comité de crise, les problèmes sont entre autres : le retard des cours, la fusion des niveaux, le manque crucial des enseignants permanents, le non suivi de stage à l'hôpital provincial d'Abéché, le mauvais accueil réservé aux enseignants missionnaires, etc. Face à ces problèmes, les étudiants ont exigé de meilleurs cadres et meilleures conditions pour eux et leurs enseignants. Mais des négociations entre les étudiants, l’administration et le ministère de l’Enseignement supérieur n’ont pas pu décanter la situation. « Nous demandons à l’administration de nous résoudre en urgence ces problèmes pour mettre fin à cette grève », affirme M. Hamid sinon « nous serons dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure », dit-il sur ton ferme.

Rappelons que la faculté des sciences de la santé humaine (FACSSH) d’Abéché est créée le 25 mars 2011. Elle compte deux départements : médecine/chirurgie et science biomédicale/pharmaceutique. Selon le comité de crise, les niveaux 2 et 6 n’existent pas. Ce qui fait qu’à partir de la 5e année, les étudiants sont transférés à la FACSSH de N’Djamena pour finir leur cursus. Mais une note a suspendu le transfèrement.

L'élection du nouveau bureau exécutif de la Chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture, des mines et d'artisanat (CCIAMA) a eu lieu ce vendredi 11 septembre 2020.

Les 112 élus consulaires, installés le 5 septembre dernier, ont élu le Bureau Exécutif de la CCIAMA. La liste Alliance Consensus de Ali Adji Mohamed Saïd est arrivée en tête. Ce dernier est élu donc président de CCIAMA pour les 4 prochaines années. Son équipe l’emporte avec 65 voix contre 41 pour la liste de son adversaire Amir Adoudou Artine.

Cette élection du bureau exécutif de la CCIAMA a vu la confrontation âpre entre les deux équipes.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Tchad a remis des chèques aux trois lauréats du Hackathon Stop Covid-19. La cérémonie a eu lieu ce vendredi 11 septembre 2020, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian, avec la participation des partenaires techniques et financiers.

Le Hackaton était l’occasion pour onze équipes constituées de jeunes filles et garçons, de se concerter et proposer des projets innovants. Au terme de la compétition, les 3 projets les plus innovants ont été sélectionnés pour être développés et testés avec l’accompagnement d’experts. La première place est remportée par le Projet de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), porté par Cherifie Ahmat Doudoua et Épiphanie Nodjikoua Dionrang. Le Projet de BIOGAZ, porté par Djonyabe Lucien Yanyabe, Sylvain Keunpelba Beblere et Galrya Thierry remporte le deuxième prix. Enfin, Moudine Armel Bouri, Mamadou Abdoulaye, Madjon Kyebteube et Djenet Emile occupent la troisième place avec leur Projet de géolocalisation de pharmacies, centres de santé et spécialiste médicaux.

Le Hackaton Stop Covid-19 a permis d'identifier des solutions innovantes de lutte efficace contre la pandémie et favoriser le relèvement socioéconomique post-crise. Le Programme des Nations Unies pour le développement au Tchad a organisé cette compétition avec ses partenaires Chad Innovation , le Réseau des Jeunes pour le Développement et le Leadership au Tchad - RJDLT et WenakLabs. Le thème retenu pour cette première édition est : « COVID-19 : Mieux se préparer, répondre et se relever ». L'événement a couvert quatre axes de réflexions notamment la santé, l’économie, l’environnement et la stabilisation dans le bassin du Lac Tchad.

« Que vos efforts aillent au-delà de vos limites avec des idées innovantes encore plus spectaculaires. Nous attendons de vos projets, en incubation, un résultat susceptible d’enclencher le développement de ce beau pays », a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian aux lauréats.

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