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À la suite de l’incident ayant entraîné la mort de deux enseignants devant les locaux de la SNRJ/PSIG, le procureur de la République Youssouf Tom s’est prononcé ce vendredi.

À l’entame de sa communication, le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena a tenu à préciser que les tirs n’ont été effectués ni par les éléments du peloton spécial d’intervention de la gendarmerie (PSIG) ni par la section nationale de recherche judiciaire (SNRJ). « C’est un élément de la garde nationale et nomade du Tchad en poste à l’Agence nationale de la sécurité informatique et la cybercriminalité électronique (ANSICE) qui a tiré », a dit le procureur. 

Les faits

Le 23 mars autour de 13 heures, deux enseignants sur une moto ont été tués par balles devant les locaux de la Section nationale de recherche judiciaire (SNRJ) et le Peloton spécial d’intervention de la Gendarmerie. Selon le procureur, l’auteur des tirs auditionné sur procès-verbal régulier affirme avoir repéré deux personnes tentant de voler un véhicule dans les locaux de l’ANSICE. En poste pour assurer la sécurité des biens et des personnes, il a réagi en voulant immobiliser le véhicule. « Il dit avoir visé les pneus », rapporte le procureur en citant le procès-verbal d’audition. Malheureusement, poursuit-il, les balles ont raté la cible. Et ont atteint mortellement deux enseignants qui passaient devant les locaux de l’agence. Les victimes sont Wantamo Solbel et Wilva Djilvankissam, tous enseignants à l’école primaire Notre dame de la paix de Beguinage.

La procédure

L’auteur des tirs a été interpellé le même jour. Le parquet a été aussitôt saisi, dit le procureur Youssouf Tom. Une enquête a été ouverte et le mis en cause a été auditionné sur procès-verbal régulier. Les parentes des victimes se sont constitués partie civile. L’auteur est déposé à la maison d’arrêt de Klessoum. Pour le procureur, cet événement est douloureux. « Perdre deux enseignants à la même heure est bien regrettable. Mais ce qui est arrivé est arrivé.  La justice est saisie et le droit va être dit, promet le procureur Youssouf Tom.

 

La Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), décide de rejoindre la plateforme syndicale revendicative en grève. L’annonce a été faite ce vendredi, 15 janvier par son secrétaire général, Brahim Ben Saïd NOH. Cette décision fait suite au compte rendu de la rencontre des syndicats avec le gouvernement fait par la CLTT à sa base.

Deux décrets signés par le président, Idriss Deby Itno, ce mercredi 13 janvier allègent les mesures contre la propagation du Coronavirus. Ils sont relatifs au couvre-feu et au confinement de la ville de N’Djamena.

Le premier décret porte sur la prorogation du couvre-feu. Celui-ci, instauré dans 10 provinces du pays, est prorogé pour une période de deux semaines. C’est « à compter du 13 janvier de 20h00 à 5h00 du matin ».

Dans le second décret, il s’agit de la prorogation du confinement de la ville de N’Djamena. Il apporte aussi quelques allègements aux mesures restrictives prises par le gouvernement. Toutefois, la ville de N’Djamena restera confinée « pour une période de 2 semaines renouvelable à compter du 14 janvier 2021 à partir de 00h00 », selon le décret.

Parmi les nouveautés dans ce décret, la réouverture des établissements scolaires et universitaires publics et privés. La grande prière de vendredi et le culte de dimanche sont aussi autorisés. Il est à noter également la réouverture des aéroports et des transports en commun urbains. Les étals, les commerces et les grands marchés sont également ouverts. La fréquentation des bars et restaurants est autorisée « avec vente à emporter ».

En ce qui concerne les modalités pratiques, certains endroits seront toujours fermés durant cette période. C’est le cas notamment des frontières terrestres de la ville, les lieux de culte, les boîtes de nuit, les transports en commun interurbains, les services publics et privés non essentiels, les processions funéraires et de réjouissance entre autres.

À savoir, les services autorisés ou ouverts, le sont « sous réserve du respect strict des mesures barrières et de la distanciation sociale ».  Chaque semaine, le Comité de gestion de crise sanitaire évaluera la situation en vue de proposer des mesures appropriées.

Le décret portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena vient d’être publié. La ville reste encore isolée pour une semaine avec des mesures un peu allégées. 

Les N’Djamenois attendaient avec impatience ce jeudi 7 janvier 2021 pour savoir si le confinement de la capitale allait être levé ou prorogé. Ils sont désormais situés. Le décret portant prorogation du confinement de la ville de N’Djamena a été publié ce soir.

Il proroge le confinement de la ville de N’Djamena pour une semaine de plus. Du 7 au 14 janvier. Le décret a repris en totalité les mesures contenues dans le décret du 31 décembre 2020.

Durant une semaine encore, les frontières terrestres et aériennes de la ville de N’Djamena sont fermées ainsi que les lieux de culte, les bars, les restaurants, les établissements scolaires, les services publics non essentiels et les attroupements lors des funérailles, de baptême et de mariage. Les transports interurbains et urbains sont interdits.

Sur le chapitre des dérogations, le nouveau décret a pris en compte quelques éléments nouveaux. Il s’agit de la presse publique et privée autorisée à fonctionner pendant ce temps ainsi que les centres commerciaux et les services de distribution du gaz et des produits pétroliers. Le précédent décret ne les a pas mentionnés. Le couvre-feu, précédemment à 18heures, est repoussé à 19 heures.  

Ce qu’il y a lieu de souligner est que le terme « confinement » qui a semé de confusion et contradiction au sein du gouvernement a été repris encore dans ce décret. S’agit-il cette fois-ci d’un confinement de la population ? Le nouveau décret n’a pas plus de précision que l’ancien.

Le président national de l'UNDR (Union nationale pour le développement et le renouveau), Saleh Kebzabo est testé positif au nouveau Coronavirus. Il l'a annoncé lui-même ce samedi 02 janvier 2021.

« De retour d’un voyage à l’étranger, mon épouse et moi avons subi un test volontaire au Covid-19 qui s’est avéré positif. Confinés à domicile, le protocole médical nous sera appliqué dès demain », a déclaré l'opposant politique tchadien via son compte Twitter. Selon nos informations, c'est depuis Cotonou que l'épouse de Saleh Kebzabo aurait été testée positive. L'opposant tchadien aurait donc fait pression pour embarquer avec sa femme afin de regagner le pays.

Dans une autre publication sur Facebook, il appelle la population à rester vigilante, car la maladie est d'actualité. Entre temps, certains militants de son parti qui avouent l'avoir côtoyé à son retour du voyage affirment ne pas être au courant de son état de santé. M. et Mme Kebzabo ont réussi à se faufiler avant de se déclarer positifs. « Les autorités sanitaires font les dures, mais sont laxistes. Kebzabo commet là presque un crime en se comportant de la sorte. Cela a commencé depuis Cotonou au Bénin. Il a fait pression pour embarquer son épouse et était la cause du retard du vol », affirme un passager du vol sous l’anonymat.

Ce cas intervient alors que le gouvernement durcit le ton quant aux mesures pour limiter la propagation de la pandémie. La capitale N'Djamena est mise sous confinement total.

Le chef de l'État, Idriss Déby Itno, a adressé un message à la nation ce jeudi 31 décembre 2020. Entre bilan et perspectives, les vœux du président de la République pour l'année 2021 sont déclarés. Un accent est mis sur la pandémie du nouveau Coronavirus.

« Je forme le vœu ardent que la nouvelle année consolide davantage la solidarité nationale et la cohésion fraternelle entre les filles et fils du Tchad ». C'est par ces mots que le président Deby Itno a entamé son discours. Pour lui, 2020 a été particulièrement éprouvante pour le pays. « Au choc pétrolier et aux contingences sécuritaires liées à la menace terroriste qui ont mis le pays à rude épreuve, ces dernières années, s’est ajouté un autre défi, tout aussi d’envergure considérable » dit-il.  En effet, la pandémie de Covid-19 fait du ravage dans le monde. Elle n’a pas épargné le Tchad.

Le pays continue à enregistrer régulièrement de nouveaux cas de contamination. « La situation s’est même empirée depuis quelques jours notamment à N’Djamena », selon le président. Cette reprise épidémique peut entraîner des conséquences et des dommages incalculables si l’on n’y prend garde, selon lui.  Dans ce sens, le Gouvernement est instruit à l’effet de prendre les mesures fortes qui s’imposent en vue de stopper la propagation de la pandémie.

Pour y parvenir, Idriss Deby Itno estime que la cohésion, la solidarité, et le civisme doivent en permanence dicter les attitudes individuelles. C'est pour bâtir une réponse collective efficace et durable dans cette lutte contre le coronavirus. « Je voudrais, à cet égard, insister sur le respect des mesures barrières. Elles sont indubitablement la première arme contre cette terrible maladie », insiste le chef de l'État.

Maurice N’gonn Lokaar

La capitale tchadienne, N’Djamena, est confinée à partir du 1er janvier 2021 pour cause d’explosion des cas de coronavirus.

La nouvelle année commence mal. Les N’Djamenois ne peuvent pas fêter avec comme à l’accoutumée. Le gouvernement, à travers un décret rendu public ce soir du 31 décembre, a décidé du confinement de la ville de N’Djamena à partir de ce 1er janvier 2021, et ce pour une semaine renouvelable.

Selon les termes du décret, la ville de N’Djamena est confinée pour une semaine à partir du 1er janvier 2021. Des mesures prises dans ce sens vont de la fermeture des frontières terrestres de la ville N’Djamena, des établissements scolaires, des lieux de culte, des bars et restaurants, de l’arrêt du transport interurbain et urbain et des attroupements de plus de 10 personnes.

Par dérogation, sont autorisés à fonctionner les centres de santé, les hôpitaux, les boulangeries, les pharmacies, les services des pompiers, les hôtels, les services d’eau et d’électricité, les vols cargo et le transport des produits alimentaires.

Les stations-service, les compagnies de téléphonie mobile, les banques et les services publics et privés essentiels sont autorisés à fonctionner avec un service minimum.

Autre nouveauté, le couvre-feu est instauré à partir de 18 heures à 5 heures du matin au lieu de 20 heures.

Pour rappel, N’Djamena a été placé en quarantaine le 6 mai avant que la mesure ne soit levée par la suite. C’est pour la deuxième fois que la capitale tchadienne se retrouve isolée. Il faut souligner qu’il y a 277 malades sous traitement.

Christian Allahadjim

L’opération « Conscience citoyenne » lancée par la Coalition des associations de la société civile pour l’Action citoyenne (CASAC) se poursuit en provinces.

Lancée le 20 septembre 2020 à Linia dans le Chari Baguirmi par la CASAC, la campagne dénommée « Conscience citoyenne » se poursuit dans les autres provinces. Pour cette semaine, la province de Hadjer Lamis est à l’honneur.

De Massaguet à Mani en passant par Douguia, Djermaya dans le département de Haraz Al Biar, des ambassadeurs de la CASAC ont fait le porte à porte pour recenser les doléances des citoyens. En toile de fond des échanges, la valeur cardinale de la paix, chère à la CASAC. Selon le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid, le renforcement de la cohésion sociale, la tolérance, l’amour de la patrie et surtout la préservation de la paix sont tributaires de l’effort collectif. « Ce qui nous amène à demander à nos compatriotes de donner le meilleur d’eux-mêmes pour que la marche irréversible que connait notre pays ne soit pas annihilée », a-t-il déclaré.

L’opération « conscience citoyenne » consiste à recenser les doléances des citoyen.nes face au contexte de l’heure et vise également à vulgariser les préceptes du vivre-ensemble. Prévue pour une durée d’un mois, l’opération semble être prorogée et se « poursuivra sur toute l’étendue du territoire et touchera toutes les couches sociales », a souligné Mahamoud Ali Seid. La CASAC remettra, à l’issue de cette caravane, un mémorandum dénommé « cahier citoyen ».

Le Décret de Couvre-feu d’hier instaure dans certaines provinces du Tchad pour lutter contre la Covid-19 est prorogé de 2 semaines et les horaires sont revus.

Les provinces du Guéra, du Kanem, du Moyen-Chari, du Logone occidental, Logone oriental, du Mayo-Kebbi Est, du Mayo-Kebbi Ouest, dans la Ville de N’Djaména, à Mandelia, au Logone-Gana, de N’Djaména-Farah à Guitté sont concernés par cette décision.

Les horaires du couvre-feu sont redéfinis comme suit : de 19 heures à 05 heures du matin pour les provinces du Mayo-Kebbi Ouest et du Moyen-Chari, pour N’Djaména et les autres localités susmentionnées de 21 heures à 05 heures du matin.

Dans un communiqué de presse, le Coordonnateur du Sous-comité Défense et Sécurité pour la Ville de N’Djaména, le Général de brigade Djontan Marcel Hoïnanty appelle au strict respect de ce décret. Il prévient que les contrevenants s’exposeront à des sanctions prévues à cet effet.

Mme Ballami Françoise, tenancière d’une Alimentation sise au quartier Atrone est mécontente, « cette prorogation est de trop. Pour nous qui ne vivons que des activités commerciales cela nous pénalise. Dès 20 heures 30 nos clients accourent vers leurs domiciles. Nous sommes obligés de fermer dans la précipitation avant que les forces de sécurité ne débarquent à 21 heures. Pourtant nous respectons bien la distanciation sociale et les autres mesures d’hygiène prises par les autorités. C’est tout simplement dommage !», peste la dame.

Assis plus loin, M. Allarassem Martin est enseignant. Grand mélomane, il a ses habitudes dans ce lieu. « Cette prorogation cause du tort non seulement aux opérateurs économiques, mais aussi aux artistes qui ne peuvent plus tirer profit de leurs concerts nocturnes. Ces activités de nuits constituent l’essentiel de leurs ressources. Apprenons à vivre avec la Covid-19 nous a-t-on dit », dit-il.

Allarassem s’interroge sur le pourquoi limiter encore les heures ? « 05 heures à 21 heures les gens ont déjà pris des précautions pour réduire les risques de contamination, ce n’est pas dans la nuit que le virus se propage. À l’allure où nous allons, nous craignons que les cours soient encore suspendus cette année et ce sera dommage pour l’éducation au Tchad», conclut-il.

Le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Dr. Issa Doubragne, et le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Dr Sidi Ould Tah, ont signé, le lundi 19 octobre deux conventions. Il s'agit des accords relatifs au développement local et à l'assistance des filles et femmes.

La première convention entre le Tchad et la BADEA concerne un accord de prêt de financement additionnel du Programme d’Appui au Développement Local et à la Finance inclusive (PADLFIT). Ce programme est mis en œuvre dans la province de la Tandjilé. Deux protocoles d’accord relatifs à l’assistance technique destinée à soutenir les femmes et les filles dans la province du Lac et la Formation en Langue Arabe au Tchad ont été aussi signés.

La signature de l'accord de prêt destinée au financement additionnel du PADLFIT est d’un montant cumulé 6 500 000 dollars américains. Celui des deux protocoles d’accord relatifs à l’assistance technique destinée à soutenir les femmes et les filles au Lac est de 500 000 dollars américains. Le financement de la Formation en Langue Arabe au Tchad est également de 500 000 dollars américains.

Selon le Directeur Général de la BADEA, c’est une fierté de voir ce projet se réaliser en si peu de temps. Il permettra d'ouvrir la porte à d’autres financements en faveur des femmes et des jeunes. Ça sera notamment le cas pour la micro finance et les activités génératrices de revenus dans les milieux ruraux et semi-urbains. Ce projet s’inscrit aussi dans le cadre des activités du G5 Sahel et des nouvelles priorités/stratégies de la BADEA 2020-2030. Dr Sidi Ould Tah souligne également que le projet en faveur des femmes est une activité que son institution compte renforcer dans les années à venir.

« Ces appuis inconditionnels de la BADEA, conjugués aux efforts soutenus des autres partenaires au développement et du Gouvernement contribueront à l’atteinte des objectifs fixés dans la vision 2030, le Tchad que nous voulons. Ils sont d’un grand apport à un moment où les actions soutenues du Gouvernement dans le sens de l’atteinte des objectifs fixés sont actuellement mises à mal par la pandémie de la COVID-19 » a déclaré le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Issa Doubragne.

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