Le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique a rendu public un nouveau calendrier scolaire pour la rentrée 2020-2021.
D’après ce nouveau calendrier, dès la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves des classes intermédiaires doivent bénéficier d'un mois de cours de rattrapage pour le compte de l'année 2019-2020 avant de commencer la nouvelle année. Alors que les autorités avaient annoncé précédemment que les cours de rattrapage dans les classes intermédiaires devraient se dérouler du 15 septembre au 15 octobre. Et la rentrée pour début novembre. Mais le ministère prévoit la rentrée scolaire pour le mardi 1er octobre 2020, sur l'ensemble du territoire national.
Est-ce que les élèves en classe intermédiaire doivent-ils reprendre ou passer en classe supérieure ? Le document précise clairement que tous les élèves doivent être promus en classe supérieure suivant leurs niveaux respectifs. Le ministère exige, formellement aux chefs d'établissement scolaire et aux enseignants, d'organiser en dehors des heures régulières, des cours de soutien, pour combler leurs lacunes.
Le calendrier mentionne que la reprise des cours sera précédée, le mardi 15 septembre, par la rentrée administrative. Le nouveau calendrier programme le congé de fin du premier trimestre, du 23 décembre 2020 au 4 janvier 2021. Celui du deuxième trimestre, du 31 mars au 6 avril 2021, et les vacances à partir du 18 juin 2021. Ce nouveau calendrier modifie celui ayant permis à la reprise partielle des cours dans les classes d'examens et concours.
L’association Le Palmier entend organiser en novembre prochain un forum pour le développement des lacs d’Ounianga.
Cette initiative est le résultat de la mission qu’a effectuée l’équipe de coordination de l’association Le Palmier du 02 au 19 août 2019 dans le département des lacs d’Ounianga. Selon le coordinateur de l’association, Ousman Haroun Guet, les résultats de l’enquête ont démontré que la population de ce département est vulnérable au plan social, économique, éducatif, sanitaire, environnemental. À cela s’ajoute l’exode des jeunes vers la Libye, la déperdition scolaire. Ce constat exige un forum disent les membres de l’association.
Une nouvelle mission de sensibilisation a séjourné du 16 au 24 août passé dans le département des lacs d’Ounianga. « L’initiative est applaudie par les autorités et des groupements de jeunes et de femmes », s’est réjoui le coordinateur Ousman Haroun Guet lors de la cérémonie de restitution. Cette adhésion à l’idée d’un forum sur le développement local du département des lacs d’Ounianga se tiendra en novembre 2020 à Ounianga Kébir. Il sera sanctionné par la validation d’un plan de développement local élaboré par l’association Le Palmier avec des ONG partenaires. « Ce plan aura pour objectif de contribuer à l’autonomisation des couches vulnérables et à l’amélioration des conditions de vie de la population des lacs d’Ounianga », dit Ousman Haroun Guet.
École, hôpital, centre social, protection des Lacs, promotion du tourisme et des activités génératrices de revenus sont indispensables pour ce département afin d’assurer l’autonomisation des couches vulnérables, conclut Ousman Haroun Guet.
Pour accueillir temporairement des sinistrés des inondations, le site dédié à la construction de la basilique du Tchad a été réquisitionné par les autorités.
Les inondations dans la ville de N’Djamena ont fait assez des sans-domiciles. Selon l’Organisation mondiale de Migration (OIM), ce sont plus de 31 853 personnes qui ont abandonné leurs habitations suite aux inondations enregistrées au mois d’août. Pour accueillir temporairement ces sinistrés, le ministère de l’Aménagement du territoire a réquisitionné le site dédié à la construction de la basilique du Tchad, situé dans le 7e arrondissement municipal.
Depuis le dimanche 30 août, des travaux d’aménagement du site sont entamés. Un bouteur est présent sur les lieux pour le nivelage du terrain en mauvais état. Une fois ce travail fait, des tentes seront installées par accueillir une partie des sans-abris.
Ce mardi 1er septembre, le site a reçu la visite du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Mahamat Zen Elhadj Yaya, du maire de la ville de N’Djamena, Oumar Boukar Gana et de l’archevêque métropolitain Edmond Djitangar Goetbe. Ces autorités sont allées mettre en terre des plants dans le cadre de la semaine nationale de l’arbre. Selon l’archevêque, c’est dans l’optique de rendre ce lieu habitable que ces plants ont été mis en terre. D’après les autorités, une cérémonie sera organisée au courant de la semaine pour l’installation des sinistrés.
Retenus en captivité pendant 10 mois par le groupe terroriste Boko Haram, Dr Ernest Beso, médecin chef de district de Bagasola et ses deux compagnons ont été libérés le 28 août 2020. Lors d’une cérémonie organisée ce mardi au ministère de la Santé en leur honneur, Dr Ernest livre son témoignage.
« Si je dois raconter comment nous avons vécu pendant notre captivité, je vous rassure qu’on va passer du temps ici », a annoncé d’emblée Dr Ernest Beso, médecin-chef de district de Bagasola dans la province du Lac et ex-otage du groupe Boko Haram. Le 30 octobre 2019, son chauffeur, un infirmier et lui-même ont été enlevés par 35 éléments du groupe terroriste Boko Haram à quatre kilomètres de Tchoukoutalia. « Nous avons marché pendant quatre jours pour arriver à leur base », raconte-t-il. Mais pendant ces jours de marche, l’armée tchadienne n’a pas pu les retrouver. « Ils nous ont amenées à esquiver les éléments de l’armée alors qu’elle était à nos trousses », dit Dr Ernest Beso.
Pendant qu’ils étaient en captivité, les éléments de Boko Haram ont attaqué la position de l’armée tchadienne à Bohoma. Ce jour, plus de 90 soldats tchadiens sont tués. Ce qui a déclenché la colère du Chef de l’État Idriss Deby Itno. Il lance « l’opération de Bohoma » pour chasser les terroristes des zones insulaires du Lac Tchad. « Cette riposte de l’armée a été l’élément déclencheur de notre libération », a indiqué Dr Ernest Beso.
Comment ? Dr Ernest explique qu’après l’attaque de l’armée, les terroristes sont rentrés sur leur base avec beaucoup de blessés. « Ce jour, ils ont fait appel à moi pour faire mon travail de médecin », a-t-il déclaré. À la suite de ses services, les terroristes ont décidé de les libérer. Le 28 août 2020, les éléments de l’armée les récupèrent sains et saufs après 10 mois passés aux côtés des terroristes. Ces 10 mois sont un cauchemar dit Dr Ernest et ses compagnons. « Ce que nous avons vécu, je ne souhaite pas qu’un autre Tchadien le subisse », affirme-t-il.
Pour l’instant, Dr Ernest estime qu’ils ne sont pas en bonne en santé. Ils vont se reposer et se soigner. « Nous sommes disposés à travailler n’importe où, mais notre santé nous inquiète. Car nous avons mangé et bu n’importe quoi. Nous avons besoin juste de soins », demande Dr Ernest Beso.
Le ministre de la Santé Abdoulaye Sabre Fadoul confirme, grâce à des résultats des laboratoires, qu’une épidémie de Chikungunya sévit dans la ville d’Abéché à l’est du Tchad.
Il n’y a plus de doute. C’est bel et bien la maladie de Chikungunya qui sévit actuellement dans la province du Ouaddaï et précisément dans la ville d’Abéché. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Sant Abdoulaye Sabre Fadoul lors d’un point de presse jeudi 27 août. « Les résultats des analyses faites par le centre Pasteur du Cameroun confirment ceux de nos laboratoires. Donc il s’agit bien de la maladie de Chikungunya », a indiqué M. Sabre.
Selon le ministre, son département n’a pas voulu s’empresser de confirmer par respect du règlement sanitaire international. Ce règlement, dit le ministre, exige que les résultats obtenus dans des laboratoires nationaux soient confirmés par un contrôle qualité par un laboratoire externe. Raison pour laquelle le ministère de la Santé a envoyé un échantillon de cinq prélèvements à l’Institut Pasteur du Cameroun.
6 163 cas enregistrés en deux semaines
Depuis le 14 août, date à laquelle de premiers cas ont été signalés jusqu’ à la date du 26 août, 6 163 cas sont enregistrés à Abéché, a dit Abdoulaye Sabre Fadoul. Cependant, rassure le ministre, aucun cas de décès ni d’hospitalisation n’est signalé dans une structure sanitaire. « Les malades sont placés en observation, sont traités et ensuite renvoyés chez eux », a souligné Abdoulaye Sabre Fadoul qui n’a pas manqué de préciser que les malades sont traités gratuitement.
Pour aider dans la prévention, le ministre annonce « la distribution incessamment des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée. » Il rajoute que le département de la Santé publique a déployé une équipe pluridisciplinaire dans la zone pour renforcer la surveillance épidémiologique. Toujours selon le ministre, des médicaments et des intrants pour la pulvérisation ont été envoyés pour venir à bout de cette épidémie.
Rappelons que le Chikungunya est une maladie virale transmise par des moustiques du genre Aèdes. Les symptômes les plus fréquents sont la fièvre et des douleurs articulaires.
La Mairie de N’Djamena a soumis ce vendredi à l’approbation de ses conseillers un budget rectificatif de l’exercice 2020.
Selon le Maire de la ville de N’Djamena, Oumar Boukar Gana, les recettes recouvrées de janvier à juin 2020 justifient largement la revue en baisse du budget communal de l’exercice 2020. « De janvier à juin 2020, les recettes font 3 173 052 252 F contre 9 094 551 875 F prévus soit 35% de baisse. Les dépenses effectuées sur cette même période montent à 3 474 204 991 F soit 38% », a dit Oumar Boukar Gana aux conseillers réunis ce 28 août en conseil ordinaire.
Toujours selon le maire, c’est en constatant cette baisse que les membres de la commission budget et finances ont revu à la baisse plusieurs lignes du budget. De 9 094 551 875F CFA, le budget va être rabaissé à 8 806 069 725F CFA soit une réduction de 1 803 225 526 F CFA.
La correction des copies des premières épreuves écrites du baccalauréat se poursuit à N’Djamena. Selon le président du jury Bianzeube Tikri, les candidats doivent se préparent pour la seconde session.
« Il y aura une seconde session des épreuves tant que le décret l’instituant n’est pas abrogé. Nous allons donc vers la seconde session. » Cette déclaration du président du jury Bianzeube Tikri coupe court aux rumeurs qui font état de l’annulation de la seconde série des épreuves du bac. Ces indiscrétions sont appuyées par des arguments du genre « le temps est trop court pour un deuxième tour ».
Cependant si le président du jury rassure qu’il y aura bel et bien une seconde série des épreuves, il reste vague sur la date. Selon nos sources, ce sera une semaine après la proclamation des résultats. Autrement, les candidats doivent se tenir prêts. Ils sont 87 500 à composer la première série.
Précisons que la composition du baccalauréat de cette année s’est faite un peu tard (août) due à la pandémie du coronavirus. Habituellement cet examen se passe en juin ou juillet.
La phase de correction des copies du baccalauréat session d’août 2020 a été entamée ce lundi à N’Djaména.
Ce sont 3 centres de correction installés à N’Djamena qui ont accueilli ce lundi 24 août les correcteurs venus de différents horizons du Tchad. Selon le président du jury, Bianzeube Tikri, 95% des présidents des centres sont déjà à N’Djamena. Ce qui a permis de commencer avec la correction des copies des épreuves écrites. Cette étape va déboucher sur le traitement des copies au relevé des notes qui conduira à la proclamation des résultats. « Tout se passe dans de bonnes conditions pour l’instant », dit le président du jury.
Pour rappel, les épreuves écrites du baccalauréat ont débuté le 17 et se sont achevées le 22 août. Ce sont au total 87 500 candidats qui ont composé cette année. D’après Bianzeube Tikri, le déroulement des épreuves s’est fait dans des conditions particulières à cause de la pandémie du coronavirus et de l’intense saison pluvieuse que connaît le pays. Mais « rien n’a pu perturber le bon déroulement des épreuves », estime-t-il.
Un Comité des associations des jeunes pour la riposte contre l'inondation a commencé ses activités ce vendredi 23 août 2019. Il vole au secours des quartiers inondés de la capitale tchadienne, N'Djamena.
Les associations des jeunes n'ont pas tardé à réagir à l'appel du gouvernement pour des actions urgentes contre les inondations à N'Djamena. Elles se sont organisées en Comité des Associations des Jeunes pour la riposte contre l'inondation sous la houlette du Conseil National Consultatif des Jeunes (CNCJ). Leur objectif est de venir en aide aux victimes des quartiers inondés.
Les jeunes ont rempli des sacs avec du sable pour aider à contenir les eaux. Ce geste citoyen a été apprécié par les victimes qui soutiennent que c’est n’est qu’une goutte dans la misère qui les accable ces derniers jours. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian s’est déplacé sur les lieux. Cette initiative dans le 7e et 9e arrondissement est la première étape de cette opération, disent les organisateurs.
Rappelons que depuis quelques jours plusieurs quartiers de la capitale ont été inondés par l’intensité de la pluie, provoquant ainsi la colère de ses résidents.
Une réunion d’urgence du gouvernement sur les inondations à N’Djamena a été dirigée ce jeudi 20 août par le ministre d’État, ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet.
Depuis quelques jours, plusieurs quartiers des 8e et 7e arrondissements de N’Djamena sont sous les eaux. Des maisons écroulées, des rues impraticables, etc. Cette situation a amené le ministre d’Etat, Kalzeubé Payimi Deubet à diriger une réunion consacrée aux inondations dans la capitale, selon le site d’information de la Présidence de la République.
La Présidence annonce que la rencontre à laquelle ont participé ministres et maires des communes a débouché sur plusieurs décisions. « Il faut sauver N’Djamena », c’est le maître mot de la rencontre. L’accent a été mis sur ce qui est à faire dans l’immédiat pour empêcher que la situation ne se dégrade davantage.
« L’on ne peut rester les bras croisés », a rappelé dès l’entame de la réunion, le Ministre d’État Kalzeubé Payimi Deubet qui a donné la parole aux ministres concernés et aux Maires. Chacun en fonction de l’appréciation de la situation, a fait valoir ses propositions. Ce qui est entrepris sur le terrain, à en croire le maire de la Ville de N’Djamena, M. Oumar Boukar, n’a pas suffi pour contenir les inondations, selon la présidence.