mercredi 27 novembre 2024

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Le cinéma ou encore « le 7e art » est un domaine de transmetteur et de prometteur de culture sans frontière. Le cinéma est un art mourant au pays de Toumaï. Certains jeunes Tchadiens passionnés par ce métier se lancent dans la course du « sauvons le reste » pour que le cinéma tchadien vive. Intelligent, créatif et motivé, nous recevons aujourd’hui un jeune talentueux producteur et réalisateur de film, Habib Étienne.

Comment dire ? Bon allez, faisons simple et direct. Qui est Habib Étienne ?

Oui, c’est bien moi Habib Étienne, dans nom d’état civil c’est Étienne Djoguina Habib connu sous le nom ED Habib. Je fais tout comme métier fructueux qui a trait au cinéma, mais concrètement je suis réalisateur de film, de clips et de couverture médiatique.

Avez-vous étudié en cinéma ?

Non, en communication. Je n’ai pas fait des études de cinéma. C’est  à travers les réseaux sociaux que je me suis formé dans le 7e art. Je suis un autodidacte.  Je fais de recherches, je regarde des vidéos sur l’Internet et je lis des articles sur comment produire, réaliser un film et comment rédiger un scénario. J’ai appris tout ça sur le tas, sur le Net.

Quand est-ce le coup de foutre vous a-t-il foudroyé ?

J’étais en classe de troisième il y avait une miss du lycée de Koumra qui a demandé de faire avec elle un spot, quand elle a émané ce spot à la radio et que le responsable a écouté, il a envoyé quelqu’un me chercher, c’est comme ça que je suis devenu DJ. Quand mon père  a appris la nouvelle il était furieux, ma mère le calmait elle lui a dit « quand il était très petit il m’a promis de faire parlé de lui, qu’il laissera un héritage dont les gens vont parler ». Après l’obtention de mon baccalauréat, mon père m’a dit de venir à N’Djamena  pour continuer mes études. Quelque temps après j’ai abandonné les études  pour me concentrer sur mes films. Les parents ont mal pris cela, mais quand ils ont compris que je ne changerai pas d’avis et que je compte gagner bien ma vie ils ont fini par lâcher prise.

Depuis quand avez-vous commencé à réaliser des films ?

Je me suis retrouvé dans la production et la réalisation des films en 2015, c’est à cette année précise que j’ai commencé à produire. Au début je voulais être un DJ (disc joker). Mais quand tu voyages en bus généralement on regarde de films et quand c’est un film tchadien les gens disent « oh il faut passer ce pas intéressant, on connaît déjà la fin. C’est tellement basic » et  deuxième quand on regarde le début d’un film tchadien les téléspectateurs devinent immédiatement  la fin. Il faut donc du ménagement dans le style de réalisation et de production dans nos films. J’ai sorti mon premier court métrage en 2017, cela m’a pris beaucoup du temps comme c’est le premier court métrage, je jouais un peu sur la mentalité de gens. Les gens pensaient connaître la fin, mais je les ai surpris la fin du film était complètement différent de ce qu’ils s’imaginaient. Vu le manque de salle de cinéma dans ce pays, j’ai fait le lancement officiel de mon deuxième film dans un ciné-club de la maison de culture Baba Moustapha sinon mon premier film  « Laurie ». Je n’ai pas fait son lancement officiel.  « Laurie » est un film fiction. C’est l’histoire de 3 amis garçons qui draguent une même fille du quartier au même moment au lieu de céder la fille à l’un d’eux, ils vont faire appel au service d’un féticheur qui va mal tourner.

Êtes-vous chanceux et heureux d’être réalisateur ?

Oui je suis chanceux et heureux. À chaque fois que je tourne un film, je reçois de bons retours. Cela me donne du sourire aux lèvres. Je pense que je suis arrivé là pile au moment où le cinéma tchadien a besoin de prendre une bonne bouffée de souffle et changer un peu de cap. Je suis content de mes réalisations jusqu’à présent.

Quel genre de film fiction réalisez-vous ?

Des films politiques on n’a pas encore touché parce qu’il faut plus des moyens. Malheureusement on ne l’a pas encore, ces moyens. Je fais de film qui expose des forces mystiques, des énergies surnaturelles, mais je compte entrer dans le film dramatique. Il faut que les téléspectateurs pleurent un peu, on veut faire bouger les émotions. Le documentaire je l’ai réalisé pour le compte d’autrui et il y a un en cours, mais aussi un autre pour le compte d’une entreprise.

Avez-vous des sponsors ?

Non pour le moment pas de sponsors. On tourne avec nos propres moyens financiers et techniques. On a déposé des projets partout dans les ministères et les ONG, mais nos demandes sont restées sans suite. En général c’est moi qui produis les films et je réalise les clips vidéo. Ce que je gagne dans la réalisation de  clips je l’injecte dans le film. On a reçu un financement sur le projet  en collaboration avec un ami pour le film réalisé dans le camp de réfugiés « les larmes d’une orpheline». Actuellement j’ai un studio de production « Habib Film » qui regroupe tous les passionnés du 7e art.

Comment choisissez-vous vos scénarios ?

Avant c’était moi qui écrivais tous les scénarios, maintenant j’ai donné la possibilité à ceux qui travaillent avec moi d’écrire aussi. Ils écrivent et je corrige avec eux.

Les films que vous produisez répondent-ils à une pédagogie ?

Bien sûr que oui, je ne peux pas produire un film qui va à l’encontre de l’intérêt de la société. Je produis pour tous les Tchadiens et les Tchadiennes de tous les âges. Nous on respecte la vie sociale, notre société n’accepte pas certaines scènes, nous sommes Tchadiens et nous produisons pour les Tchadiens ensuite pour les autres nations. On n’est pas en Amérique où les acteurs sont devenus purement commerciaux.

Comment se fait la sélection des acteurs et actrices ?

Au départ c’était par gage, après on a commencé à sélectionner  par talent. Par exemple, le besoin d’un nouveau personnage se présente, je fouille voir dans les films qu’il a joué avant et s’il répond aux critères il sera sélectionné. Si on lance un casting, l’intéressé pense automatiquement qu’il aura un salaire pourtant ce ne pas le cas chez nous. On te sélectionne et si tu acceptes de jouer on te fait signer un papier et si on trouve un financement même après une certaine durée on te paye. Donc on a arrêté le casting ouvert au public. Souvent je travaille avec les employés de la maison puisque je les connais très bien.

Est qu’il y a de rôles où il faut un personnage précis ?

Oui évidemment, je cherche à tourner un film et je cherche un personnage qui doit avoir un beau physique, une taille de 1m 65, musclé, charismatique et qui sait conduire une voiture. Et si dans mon équipe, il y a un tel profil, mais qui ne sait pas conduire je ne la sélection pas, peut-être, il jouera le rôle secondaire.

Vos réalisations rencontrent-elles de succès ?

La réalisation du film « la roue tourne » qu’on a tourné au moment de la COVID-19 nous a réellement boostés. C’est un film qui nous a lancé, démarqué des autres, il nous a permis d’être sélectionnés dans les deux festivals : cinéma Paris, en France  et  de Bangui, en RCA, pour représenter le Tchad. Au fait au casting, ils ont demandé à chaque pays d’envoyer leurs courts métrages. Ils se sont retrouvés avec  environ 382 films pour retenir seulement 18 films. Et parmi le 18, on était présent donc c’est le Tchad. Malheureusement on n’a pas pu représenter le pays par faute de financement, c’était aussi pendant la période de COVID il était très difficile d’avoir le visa, on a toqué partout, on est même parti voir les anciens réalisateurs, mais hélas.

Un mot pour ceux qui veulent suivre le même chemin que vous ?

Je leur dirai d’emboîter mes pas, de ne pas avoir peur. Ça peut marcher tout comme le contraire, mais il faut essayer. Si tu échoues, ne dis pas que ce n’est pas fait pour moi, il faut plutôt changer de stratégie. Moi j’ai abandonné les études pour ça, il est impératif pour moi de réussir dans ce métier. Pour les acteurs et actrices du pays, je pense qu’ils doivent continuer à travailler dure qu’ils ne se lassent jamais parce que le terrain est encore vierge. Aujourd’hui ça ne paie pas bien certes, mais avec le temps j’espère que ça s’arranger. Même si c’est un petit rôle juste passer sans dire bonjour il faut l’accepter on ne sait jamais. Restez connectés sur IalTchad Presse.

Réalisation Mariam Mahamat Abakar

L’Union des journalistes tchadiens (UJT) en collaboration avec la fédération internationale des journalistes organise une formation des journalistes sur le thème « médias et changement climatique ». La formation a regroupé les journalistes issus des médias de N’Djamena et se déroule du 25 au 26 juillet au siège de l’ONAMA. Reportage.

En Afrique, le changement climatique met en péril la vie humaine et les moyens de subsistance. Les journalistes locaux ont des missions primordiales à accomplir comme expliquer quels sont les causes et les effets du changement climatique à leurs concitoyens. Décrire ce que les pays et les populations peuvent faire pour s’adapter aux impacts à venir et rendre compte de ce que les gouvernements et les entreprises font pour riposter à ces menaces. C’est pour répondre à cette mission d’information, de communication et de sensibilisation que les journalistes des différents organes de presse de N’Djamena participent à cette formation. Pour le président de l’UJT Mahmoud Abbas,  le changement climatique président de l’UJT directeur de la fédération internationale des journalistes région Afrique.

Dans son discours de circonstance, le directeur de la fédération internationale des journalistes pour la région Afrique Pa Louis Thomasi rappelle à ses pairs qu'en 2013, la fédération internationale des journalistes a estimé que les journalistes africains et les médias africains en général n’ont pas été en mesure de répondre très efficacement en ce qui concerne la lutte mondiale contre le changement climatique. Il ajoute que le changement climatique reste un énorme défi pour la plupart des pays du monde, y compris le Tchad qui souffre également de la désertification, de la sécheresse et de régimes de précipitations incohérents.  « Notre continent, l'Afrique, est considéré comme l'un des continents les plus durement touchés par les effets du changement climatique. En Afrique, par rapport à d'autres continents dans le monde, les médias ont failli dans un reportage efficace sur le changement climatique et de création de l'impact souhaité qui est nécessaire pour renforcer le changement de comportement du côté des citoyens », a-t-il relevé. Le directeur de la fédération internationale des journalistes pour la région Afrique conclut en disant que les médias africains ont sans aucun doute gravement sous-estimé les questions de changement climatique, malgré les dégâts colossaux que les conséquences du changement climatique ont accumulés sur le continent, alors les journalistes présents à cet atelier seront désormais les spécialistes en la matière pour inverser la tendance.

Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable Mahamat Lazina, affirme que le Tchad est un pays de tout en matière environnementale. Il souligne également que L’UJT et la FIJ viennent de placer les journalistes au cœur de leur responsabilité en matière de l’environnement.  « En envisageant d’organiser cet atelier de formation, l’UJT vise à vous équiper et à vous outiller dans la rédaction des articles de sur les questions de l’environnement. La nécessité de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers du Tchad doivent être comprises par toute la population », explique-t-il. Il précise aussi que la formation va permettre une bonne mise en œuvre des actions entreprises par le gouvernement en faveur de l’environnement dans notre pays.

Kouladoum Mireille Modestine

La formation des formateurs sur l'éducation sexuelle complète et reproductive lancée la semaine dernière par l'association tchadienne pour le Bien-être familial (ASTBF) du 18 au 28 juillet 2022 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD) se poursuit. Le thème abordé ce lundi 25 juillet est le cercle de la sexualité qui regroupe les sous thèmes qui sont : La santé sexuelle, la sensualité sexuelle, l'identité sexuelle et l'intimité des relations.

Pour Doumnguinam Gosngar coordonnateur du projet 3M de l'ASTBEF la santé sexuelle c'est l’état complet du bien-être tant physique, mental et social. « Cet état de bien être doit impliqué les organes génitaux et leurs fonctionnement ». Il n'est pas question de parler de l'absence des maladies ou de l'infirmité mais nous insistons sur le bien être physique mental et social de la personne humaine y compris ses organes génitaux. Dit-il. Il a ajouté qu’après cette première phase de formation  les  participants  vont être déployer sur le terrain pour faire des simulations qui seront appréciés, et ceux qui sont certifiés vont être retenus et envoyer dans les trois (3)  différents sites d’exécution à savoir Goré, Koumra et Doba pour former à leurs tour les jeunes Pères éducateurs, des enseignants,  des parents et des adolescents.

Pendant ces 10 jour « nous allons renforcer la capacité de ces formateurs sur les modules appropriés comme : le genre, la contraception, le cercle sexuel et  le service adopté aux jeunes. Ces thèmes sont animés par les formateurs venant du Togo et Kenyan  pour échanger avec ses participants », a-t-il souligné.

Haoua Adoum Ibet

La direction générale des impôts et le ministère du budget et des finances ont procédé ce lundi au lancement officiel d’une nouvelle gamme dénommée E-Tax.  Ce nouvel outil qui vise à moderniser le système fiscal a pour de simplifier et de fluidifier le système fiscal tchadien autour des standards communautaires et internationaux. La cérémonie du lancement a lieu en présence du ministre du budget et des finances Tahir Hamid Nguilin. Reportage. 

Le système fiscal tchadien a longtemps souffert de sa relation conflictuelle avec les contribuables et de l’étroitesse du ficher des contribuables actifs. D’une part, la complexité des procédures et la forte présence des administrations fiscales étaient décriées. D’autre part, l’informel et la non-conformité entrainent les performances quantitatives et qualitatives insuffisantes. Cette situation était étroitement liée à une orientation budgétaire immédiate des régies pilotées sur la base du seul rendement quantitatif.

Pour mettre fin à ce manquement, les autorités du ministère du budget et des finances par le biais de la direction générale des impôts ont mis en place un nouveau système appelé i-taxe.  Ce système va permettre de simplifier et de fluidifier le système fiscal de notre pays autour des standards internationaux et communautaires.

La digitalisation vise à tirer parti des avantages bien compris de l’informatique pour améliorer nos pratiques et renforcer la traçabilité, l’efficacité et la redevabilité.

Pour le ministre du budget et des finance Tahir Hamid Nguilin, les autorités décidé de changer d’orientation et ont instruit une nouvelle orientation de politiques fiscales fondamentalement pro business. « Susciter la création de la matière imposable danse environnement de confiance entre partenaires est le nouveau crédo impulsé en matière fiscale », dit-il. Selon lui, la politique fiscale désormais dans notre pays s’intéresse prioritairement aux conditions d’exercice du jeu fiscal et au développement de la matière, source pérenne de mobilisation des recettes fiscales.  

Tahir Hamid Nguilin soutient que sous ces orientations, un vaste mouvement de réformes du système fiscale est mis en place, bâti autour du tryptique structurant l’ensemble de nos finances publiques : modernisation, digitalisation et territorialisation.

Au total, plus de 70 mesures ont été adoptées et sont à la disposition du citoyen pour son double bénéfice pour participer librement et facilement au système fiscal. Ces mesures sont regroupées sous 4 chapitres, à savoir l’amélioration du climat des affaires, le développement du tissu fiscal et la valorisation du territoire, la sécurisation des recettes publiques et la protection sanitaire, sociale et environnementale.

Jules Doukoundjé  

Dans le cadre de notre chronique santé la rédaction d’Ialtchad discute avec un spécialiste en santé Publique sur quelques maladies Transmissibles et non Transmissible qui gangrène notre société. Dr Ferdinand Djerandouba, spécialiste en santé publique et consultant a l’Unicef de N’Djamena nous parles de la maladie de Sinusite.

La  maladie de la sinusite est une inflammation des sinus (les cavités osseuses du visage et du crâne).  D’après Ferdinand Djerandouba les sinusites peuvent être aiguës, récidivantes ou chroniques. Le plus souvent, la sinusite est une complication aigüe des rhinopharyngites ou des rhinites allergiques, parfois des abcès dentaires. Selon ces explications les médicaments prescrits lors des sinusites sont adaptés à la cause et à la sévérité des symptômes.

Il continu de raconté qu’il faut comprendre que les sinus sont des cavités présentes dans les os du visage et du crâne. Tapissées d’une muqueuse, comme les fosses nasales, ces cavités sont au nombre de quatre paires situées symétriquement de part et d’autre du visage. Selon lui les corps soignants distingue les sinus frontaux (sous le front), maxillaires (sous les pommettes), sphénoïdaux (en arrière des yeux) ou ethmoïdaux (entre les yeux). Tous les sinus communiquent avec les fosses nasales.

Pour lui les sinus se développent progressivement au cours de l’enfance. Seuls les sinus ethmoïdaux sont présents dès la naissance, les sinus maxillaires apparaissent après l’âge de trois à quatre ans, les frontaux entre cinq et dix ans et les sphénoïdaux pendant l’âge de la puberté.

D’après ces explications l’apparition d’une sinusite est parfois chez les personnes qui fréquentent assidûment les piscines, l’irritation liée aux produits chlorés de désinfection de l’eau peut favoriser l’apparition d’une sinusite. Le tabagisme, la pollution, l’exposition à des vapeurs irritantes peuvent également contribuer à son apparition.

Pour lui lorsque les orifices de communication vers les fosses nasales se bouchent, le mucus s’accumule dans les sinus. C’est cette accumulation qui provoque une sensation de pression douloureuse caractéristique des sinusites. Il poursuit que certaines bactéries naturellement présentes dans les sinus se multiplient alors dans le mucus accumulé et provoquent la fièvre et la formation de pus. C’est la sinusite aiguë (également appelée rhino sinusite). Elle touche le plus souvent les sinus maxillaires, souligne-t-il. Lorsqu'elle touche les autres types de sinus, son risque de complication reste plus élevé.

Plus loin encore il laisse entendre que lorsqu’une personne souffre de la sinusite aiguë plus de trois fois par an, sur ce les corps soignants parles de sinusite récidivante. Ce type de sinusite peut être lié, par exemple, à une déformation de la cloison nasale qui prédispose à une obstruction des orifices d’élimination du mucus, souligne-t-il.

Selon lui si la sinusite dure plus de trois mois sans amélioration, ainsi il parle de sinusite chronique. Les sinusites chroniques d’après ces explications sont le plus souvent des sinusites aigües mal soignées ou des sinusites d'origine allergique. Leurs symptômes sont similaires à ceux des sinusites aigües, sans fièvre.

Pour lui les causes des sinusites sont multiples. Elles contribuent toutes à une obstruction des canaux d’évacuation du mucus vers le nez, le plus souvent à cause d’une inflammation qui épaissit la paroi de ces canaux et réduit leur diamètre, partiellement ou complètement précise-t-il.

Les rhinopharyngites (inflammation de la muqueuse nasale et du pharynx) et les rhumes sont aussi l’une de cause la plus fréquente des sinusites. Les virus responsables de ces infections respiratoires provoquent une inflammation de la muqueuse du nez, des sinus et du pharynx (gorge). En règle générale, ces sinusites virales guérissent spontanément en même temps que la rhinopharyngite. Mais chez 2% des adultes souffrant de rhinopharyngite (et jusqu’à 10% des enfants), l’infection virale entraîne une prolifération de bactéries ou de champignons microscopiques dans les sinus, précise-t-il.

Dans certains des cas particuliers explique Ferdinand Djerandouba, la sinusite est aussi due à un mauvais drainage du mucus des sinus du fait d’anomalies des cellules de leur muqueuse, relate-il. Enfin, un problème dentaire (par exemple, un abcès) peut provoquer une inflammation du sinus maxillaire situé contre la dent malade éclaircis Ferdinand Djerandouba.

Pour lui, il arrive que l’élimination du mucus des sinus soit bloquée à cause d’un obstacle mécanique : une déformation de la cloison nasale (naturelle ou provoquée par un traumatisme), la présence d’un corps étranger (surtout chez les petits enfants) ou la présence de polypes (des excroissances de la muqueuse du nez et des sinus), souligne-t-il.

Les Préventions

D’après Ferdinand Djerandouba la prévention des sinusites qui sont d’origine infectieuse reposent sur les mesures d’hygiène habituellement recommandées pour prévenir les rhumes et les rhinopharyngites. Dont le lavage régulier des mains, maintien d’une atmosphère suffisamment humide dans la maison, etc. Une bonne hygiène dentaire et des visites régulières chez le dentiste peuvent contribuer à prévenir les sinusites maxillaires conseil-t-il.

Et la prévention des sinusites d’origine allergique pour Ferdinand Djérandouba il consiste à éviter l’exposition aux substances responsables de l’allergie, et à prendre des médicaments antiallergiques ou antiasthmatiques, souligne-t-il.

Pour lui le traitement des sinusites visent à soulager les symptômes en attendant que l’infection virale guérisse spontanément. Les médicaments contre la douleur et la fièvre, lavage du nez au sérum physiologique soulage. Les antibiotiques ne sont prescrits que dans des cas particuliers précis, t-il. Des fumigations avec de la vapeur d'eau ou des solutions contenant des essences végétales peuvent être pratiquées. Si les symptômes ne diminuent pas après 3 jours de traitement, une nouvelle consultation est vraiment nécessaire à ce stade, conseil-t-il.

Djénom Josiane

Il est géant. Il mesure 1m 90, il est surnommé Iker Casillas par les abéchois. C’est Abou Oubeïda Hassan, il est désigné meilleur gardien du championnat national 2022 tenu à N'Djamena du 3 au 18 juillet dernier. En 6 rencontres, il n’a encaissé que 2 buts. Grâce à ses « cleen sheets » extraordinaires, son équipe, As Santé d'Abéché a atteint la finale. Et est devenue vice-champion national et qualifié pour la coupe de Confédération Africaine. Qui est ce monsieur sorti de nulle part, devenu en deux semaines le meilleur gardien du Tchad ?

Les amoureux du football tchadien vous ont découvert comme un extraordinaire et talentueux gardien du championnat national, qui êtes-vous ?

Je m'appelle Abou Oubeida Hassan, je suis né et j’ai grandi à Abéché. J'ai commencé mes débuts au football entre 2005 et 2006. À la base j'étais attaquant de pointe. En 2013, alors que nous étions à N'Djamena pour le championnat Airtel jeunes talents, j'ai été blessé. J'ai alors décidé d'aider mon équipe au poste de gardien de but. Mes qualités m'ont permis de m’adapter à ce poste. C’est ainsi que j'ai décidé d'être gardien.

Avant le foot, c’était les études ?

Oui j'ai effectué des études jusqu'à l'obtention de mon BEPC. Après ce diplôme, j'ai arrêté les études. Je me suis donné comme objectif d'être gardien de but tout en ayant aussi un boulot à côté. J'ai décidé de travailler et de jouer au football. J'ai arrêté l'école.

Quel est alors votre métier en dehors du football ?

En dehors du football, je suis menuisier.

Pour être meilleur gardien de ce championnat, qu'est-ce que vous avez fait ?

C'est le travail, l'endurance, le dévouement qui m'ont conduit à ce stade. Je n'oublierai pas aussi mes entraîneurs qui ont contribué à ce succès.

En tant que portier, quel est votre joueur préféré et pourquoi ?

J'ai deux gardiens préférés et qui sont une référence pour moi. Il s'agit du gardien Algérien Rais Mboulhi et d'Iker Casillas. Ils ont une mentalité de gagnant. Ils motivent les joueurs à jouer davantage. Ils sont aussi responsables et fairplay sur le terrain et en dehors. J'aimerais être comme eux.

Dans quel club aimeriez-vous déposer vos valises après As Santé d'Abéché ?

Le Real de Madrid. Le jour où ce club s'intéresse à moi, je vais signer.

Réalisation Abderamane Moussa Amadaye

Après expiration de la convention collective d’entreprise 2018, a cellule syndicale des employés nationaux de la  CNPCIC a déposé le 27 septembre 2021 auprès de la Direction générale, un projet de convention collective d’entreprise CNPCIC 2022 comportant 30 articles. La Direction générale avait voulu reconduire l’ancienne convention malgré la volonté du personnel qui a revu par deux fois en baisse le projet de convention. Dépassé, ils tenu une Assemblée générale Extraordinaire ce samedi 23 juillet à la bourse du travail pour dénoncer l’attitude de l’employeur. Reportage.

À l’issu de cette Assemblée générale Extraordinaire, le personnel dénonce à l’opinion nationale et internationale, le manque d’intérêt de l’administration de la CNPCIC dans la gestion du processus de négociation de la convention collective qui selon eux, est un document juridique relatif aux droits de travail au Tchad. Pour le secrétaire général aux revendications et aux affaires juridiques Issangwai Djimasra,  il n’est pas question que la CNPCIC s’acharne sur les délégués du personnel, viole le plan médical et modifie le système de rotation des travailleurs. « Nous demandons le départ du directeur des ressources humaines et l’annulation pure et simple de la lettre de sanction du Secrétaire général de la cellule syndicale.  Nous allons également lancer un préavis de grève à la CNPCIC dans un bref délai ». a-t-il indiqué. Les travailleurs de la CNPCIC dénoncent pour la énième fois le traitement salarial des employés nationaux au profit des expatriés. Ils demandent l’implication des plus hautes autorités afin de répondre définitivement à la question du traitement salarial des travailleurs tchadiens au même titre que les expatriés dans les entreprises d’exploitation à capitaux chinois selon les lois de la République du Tchad.  Pour eux, leurs revendications entrent dans le coût pétrolier que supporte la République du Tchad et refusent d’être indifférents au profit des expatriés.

La cellule syndicale des employés nationaux de la  CNPCIC constate avec regret le manque d’intérêt social et de bonne foi de l’administration de la CNPCIC dans le processus de gestion de la négociation de la convention collective qui selon elle, est un document juridique relatif aux droits du  travail au Tchad. En effet, les négociations avec la CNPCIC et l’inspection de travail de la commune de N’Djamena sur les revendications portant sur les négociations liées à la convention collective d’entreprise, la situation du délégué du personnel, la prise en charge médicale, la formation et autres ont accouché d’une souris. Ces négociations sont même suspendues par manque de volonté de la Direction générale de la CNPCIC a fait observer la cellule syndicale. Pour eux, sur les 30 articles dénoncés par le personnel, seulement 3 ont trouvé un accord après 8 mois de négociation avec l’employeur. Pourtant, le personnel dit assister tous les jours au développement du projet pétrolier sur les différents sites et l’augmentation du prix du baril qui est au-delà de 100 dollars. Alors, le personnel rejette en bloc les arguments avancés par la Direction générale comme quoi l’entreprise supporte beaucoup de charges financières et ne peut se permettre de faire des propositions conséquentes.

Kouladoum Mireille Modestine

La deuxième session du baccalauréat a été lancée officiellement ce jour 23 juillet 2022. 25458 candidats, de toutes séries confondues compenseront cette session dans l'ensemble du territoire national. L'équipe d'Ialtchad Presse s'est rendue dans un centre d'examen de la capitale tchadienne pour faire l'état de lieux. Reportage.

Au centre d'examen du lycée Sacré-Cœur, il est 12h. À la porte sont placés les policiers pour assurer l'ordre dans le centre et empêcher l'infiltration des intrus. La cour de l'établissement est presque déserte. Tous les candidats sont dans les salles, chacun est concentré sur son épreuve. Les surveillants et inspecteurs font de va-et-vient dans les différentes salles et quelques fois dans la cour.

Pour Lagré Maimouna Zebué, présidente de ce centre d'examen confie, 977 candidats admissibles sont inscrits à composer la deuxième série dans le centre qui est sous sa responsabilité. « Les candidats de différents centres de la première session composent ici, 500 candidats sont de la série A4 et 477 sont de la série D » a-t-elle martelé. Elle souligne qu'aucune fraude ni difficulté n'a été enregistrée depuis le début des épreuves. Maimouna relève, « au début des épreuves, un candidat s'est présenté sans carte biométrique, mais s'est justifié par la perte de cette pièce. Il s'est présenté avec des pièces jointes. Aussitôt, nous avons alerté l'ONECS. Après vérification, nous l'avons autorisé à composer », a-t-elle dit. Elle rajoute que sur 977 candidats admissibles, 28 ne sont pas présentés. Ils sont absents, a-t-elle fait savoir à Ialtchad.

Abba Ali Nassirou, candidat camerounais à laisser entendre que les épreuves ont été plus ou moins abordables. « Cette fois-ci, il n'y a pas eu de surprise. Nous avons fait écrit ce qu'il fallait faire et désormais nous attendons que le résultat », a-t-il affirmé. Pour Remadji Nodjili, candidate admissible à la série D, les épreuves ont été très abordables. « Je suis venue juste pour recomposer et j'attends impatiemment le résultat », lance-t-elle. À côté d'elle se trouve, Prince. P. Kagonbé. Il est aussi candidat admissible en série D. Pour lui, les épreuves sont à notre portée. « J'ai fini l'épreuve des mathématiques en 1h30 et celui d'histoire géographie en 1h » a-t-il déclaré.

Rappelons que la deuxième session du baccalauréat 2022 se déroule en une seule journée dans l'étendue du territoire national. Elle concerne exclusivement les candidats admissibles. Le nombre effectif est de 25458 candidats de toutes séries confondu. Les résultats seront annoncés dans les jours avenirs.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

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