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Ce mardi 18 juillet, le curé de la paroisse Saint-Isidore Bankandja de Walia Goré Abbé Madou a animé un point de presse dans son église dans la commune municipale de 9e arrondissement de la ville de N'Djamena. Sa déclaration est relative à l'organisation de café des admis aux nouveaux bacheliers.

L’Abbé Madou accompagne chaque année des jeunes aux examens du baccalauréat en organisant le café des candidats. Et après la réussite au bac il prépare le gâteau spécial des admis pour célébrer les candidats qui ont réussi baccalauréat.

« Le café des admis de cette année aura une particularité avec 500 nouveaux bacheliers des jeunes de Walia issus des différentes confessions qui seront présents à cette fête le 20 août prochain », précise-t-il. La communauté paroissiale va célébrer la messe d'action de grâce avec certains jeunes chrétiens le matin, et le soir à partir de 16h, tous les jeunes bacheliers seront dans un hôtel de la place pour couper ensemble le gâteau.

L’Abbé souligne que la cérémonie a pour objectif de féliciter les admis au bac avec un gâteau d'encouragement, présenter aux futurs étudiants leurs aînés qui ont reçu dans différents domaines notamment l'entrepreneuriat, d'éclaircir et orienter les jeunes. « C’est une manière d'inculquer la motion du patriotisme et la fierté d'être Tchadien et d'étudier aux universités du Tchad », a-t-il expliqué.

Selon le curé, orienter les jeunes par rapport aux besoins de développement du pays. L'agriculture, l'élevage, la pêche, l'environnement et la technologie sont des domaines qui ont besoin des jeunes formés. « Ce sont les fondamentaux où il faut aider les jeunes à choisir ces filières bénéfiques qui vont les aider et aider le pays dans les années à venir ».

Toujours selon Abbé Madou, le thème de gâteau des admis est intitulé, « le baccalauréat tchadien, un avenir universel ». Plusieurs personnalités viendront encourager les heureux bacheliers. La liste des invités, dit-il, comprend les membres du gouvernement, des partenaires, etc. Ils viendront remettre le cadeau des admis et déclarer des bourses qui seront octroyées aux bacheliers.

Adoum Noël

Le championnat national se poursuit dans les trois stades de la capitale tchadienne avec les 12 équipes. La rédaction s'est entretenue avec les organisateurs de la phase finale du championnat national.

La poule A qui compte 6 équipes : Aiglons FC de N’Djamena, As PSi de N’Djamena, Foullah Édifice, Université de Moundou, AS Draib et Élect sport de Bongor. Les organisateurs expliquent que dans cette poule, AS PSI premier avec 12 points. Il est suivi d'Aiglons FC  9 points, vient après Foullah Édifice avec 6 points, Université de Moundou et Élect sport de Bongor ont 3 points chacun. La notification de la 4e journée est cours de publication.

Dans ce championnat national 2023 pour le moment le premier buteur est Brahim Ousmane de l'équipe éléphant d'Amtiman avec 8 buts suivi de Karl Max d'Élect Sport de N’Djamena avec 5 buts.

Dans la poule B, Élect sport de N’Djamena est première avec 9 points et Éléphant d'Amtimane, Aigle d'Abéché, As Mairie de Pala ont chacune 6 points. Ensuite, BEAC de Sarh et Sahel de Faya ont 0 point.

Le championnat est à sa quatrième journée dans les trois stades de la capitale.

Ousmane Bello Daoudou

Par un communiqué de presse rendu public hier 17 juillet, la Fédération nationale des Organisations des Producteurs des Semences du Tchad (FENOPS) dénonce l'assassinat crapuleux de l'entrepreneur Ali Mahamat Brahim, président fédéral de cette organisation dans la province de Wadi-Fira.

Selon Ahmed Moussa N’Game, président national du FENOPS, M. Ali Mahamat Brahim, président de la fédération provinciale des organisations des producteurs de semences de Wadi Fira a été la victime d’assassinat. « Ça constitue un crime crapuleux et odieux qui a eu lieu le 15 juillet dernier en pleine journée dans une rue de la capitale, N’Djamena. Inacceptable qu’un concitoyen pacifique, non armé soit tué». Toujours selon M. N’Game, il a été abattu et dépouillé de l’argent provenant de la vente des productions qu’il venait de retirer de la banque pour permettre le développement des activités de production semencière des producteurs de sa province, dit-il.

La FENOPS dit être déçue par l’attitude des forces de sécurité, présentes sur les lieux qui n’ont rien fait pour arrêter les assassins au vu et au su de tout le monde. « Nous doutons de la réelle volonté des autorités tchadiennes à engager des recherches pour retrouver ces criminels et les traduire en justice », dit-il. Il ajoute, « devant la recrudescence de tels actes, cruels commis dans l’impunité, la FENOPS exprime sa colère et son amertume », a-t-il déclaré. La FENOPS condamne le crime contre les producteurs sans défense, livrés à eux-mêmes face à une insécurité croissante, a-t-il déploré. La FENOPS interpelle le ministre de la Sécurité publique à prendre des mesures fortes et efficaces pour lutter contre la lassitude des agents de sécurité.

Pour finir, M. N'Game présente ses condoléances à la famille et aux proches de la victime ainsi qu’à toute la communauté des producteurs de Wadi Fira, éprouvés par cette horreur et exige que lumière soit faite pour l'âme du défunt.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Collectif des ex-détenus des Événements du 20 octobre (CEDE20) a lancé aujourd’hui ses activités.

Après avoir organisé le 3 juillet dernier une cérémonie de soutien au président de transition Mahamat Idriss Deby Itno pour la grâce présidentielle accordée. Le président du CEDE20 Mbaïramadji Alexis déclare que le CEDE20 a pour mission de soutenir les efforts de paix et de réconciliation nationale, conscientiser la jeunesse contre la manipulation, etc.

M. Mbaïramadji Alexis a réaffirmé, la sincérité et l'objectivité de leur démarche, laquelle consiste à œuvrer, à la lumière de ce qu'ils ont vécu avec tous ses contours, « que plus jamais un autre 20 octobre ne se reproduise dans l'histoire de notre pays », a-t-dit. Il relève qu’ils ont décidé de soutenir le président de transition Mahamat Idriss Deby, « qui est à leurs yeux, au regard des actes patriotiques, de grandeur d'âme, et d'homme d'État qu'il a déjà posé, le seul à pouvoir refonder le Tchad dans la réconciliation nationale, la justice et la fraternité pour le développement du pays ».

Selon lui, c'est une décision consciencieuse, réfléchie et irréversible. « Ceux qui nous vilipendent n'ont pas vécu ce que nous avons vécu », a-t-il dit. Il ajoute, « nous avons fait la prison de Korotoro, de Moussoro et de Kléssoum. Nous savons comment les choses étaient préparées pour mettre notre pays à feu et à sang pour satisfaire la soif de pouvoir d'un individu ».

Il affirme, « si aujourd'hui, nous avons pris cette décision, ce n'est ni anodin ni subjectif ». Tout en invitant ceux qui leur en veulent, et ils sont minoritaires de regarder les raisons profondes de leur engagement aux côtés du président de transition, au lieu de s'adonner à des raccourcis infâmes.

M. Mbaïramadji Alexis relève que le CEDE20 compte 347 ex-détenus et graciés dont ils disposent pour chacun, une copie du certificat de libération comme pièce d'adhésion. Il invite incessamment tous ses camarades qui hésitent encore à le rejoindre rapidement pour l'amour de notre patrie et le bien de la jeunesse,

Enfin, le CEDE20 réitéré son soutien au président de transition et demande solennellement au Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) en visite actuellement à N'Djamena de bien vouloir les recevoir, en tant qu'acteurs majeurs des évènements du 20 octobre 2022 pour les écouter.

Noël Adoum

Ce vendredi 14 juillet, les journalistes membres de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT) ont clôturé le 10e congrès ordinaire qui a débouché à la reconduite de la presque totalité de l'ancien bureau pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois dans la capitale du Moyen Chari.

Une centaine de journalistes s’est rendue à Sarh capitale du Moyen Chari assisté au 10e congrès ordinaire de l'UJT. Cette rencontre des hommes et des femmes des médias a fini dans la controverse. Durant ce congrès, l'ancien bureau et son président ont été reconduits sans adversaire pour un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Ainsi M. Abbas Mahmoud Tahir est réélu président de l'UJT avec 123 votes sur 132 votants, un score soviétique. Il est secondé de M. Leubnodji Tah Nathan vice-président. M. Manassé secrétaire général et Djimet Wiché secrétaire général adjoint tandis que Souleymane Abdelkerim est le trésorier général.

M. Mbang Ondjim Ndogongar s’est présenté comme candidat, mais sa candidature a été recalée parce qu’il est membre associé, selon le nouveau texte adopté et mis en vigueur aussitôt. Ce que conteste M. Ndogongar qui a fait appel à un huissier pour constater ce qu’il appelle des « irrégularités ». Certains journalistes présents accusent, sous le sceau de l’anonymat, M. Abbass d’avoir manœuvré et ficelé l’issue de ce congrès. « C’est bien dommage que l’UJT soit prise en otage par des semi-journalistes, des faux journalistes et d’anciens journalistes qui ne sont plus en fonction donc plus de journalistes. Par exemple les Belngar Larmé Laguerre, les Djonabaye Dieudonné, les Hassan Sylla, les Dorothée Falkoné. Cela fait mal au métier. L’UJT est morte à Bongor. Elle vient d’être enterrée à Sarh », dit un participant en colère.

Trois nouveautés dans le nouveau bureau avec des postes de secrétariats. Un premier secrétaire chargé du Genre, un deuxième chargé de sécurité et un troisième chargé de la communication et des relations publiques.

Le président reconduit Abbas Mahmoud Tahir a salué les congressistes pour la confiance renouvelée en sa modeste personne. Il a attiré l'attention des nouveaux membres du Bureau exécutif que les attentes sont immenses. Il a ajouté qu’il faut lutter pour avoir un statut particulier de journaliste, travailler pour l'amélioration des conditions d’exercice du métier pour faciliter l'accès aux sources d'informations pour le renforcement de capacités des journalistes, a-t-il dit. « Les points cités sont de grands défis à relever. Je vous demande de se serrer la ceinture et de redoubler d’efforts pour un résultat meilleur pour présenter un bilan positif à la fin de notre mandat ».

Noël Adoum

Trois des quatre ex-activistes Makaila Nguébla, Abel Maïna, Tahirou Dagga ont organisé une conférence-débat sur le thème « Bilan et perspectives de la transition » cet après-midi dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.

Pour Makaila N'guébla ex-activiste le but de cette conférence est de faire comprendre le rôle important que les ex-activistes ont joué dans la sphère politique tchadienne en répondant à l’appel des autorités de la transition. Selon lui, leur retour a permis la signature de l'accord de Doha, la tenue de dialogue national inclusif et souverain (DNIS) avec la participation de politico-militaires pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Mais, dit-il, « nous avons enregistré les ratés et les échecs qui sont l'événement de 20 octobre qui a endeuillé les familles et la composition de la CONOREC qui ne fait pas l'unanimité. Certains acteurs politiques estiment que sa composition n'est pas inclusive. Mais il demande à tous ceux qui sont frustrés de rejoindre le processus pour que le Tchad devienne un havre de paix. »

Abel Maina est intervenu pour parler des arrêtés d’intégration de jeunes à la fonction publique. « Il y a quelques avancés, mais il déplore les problèmes de l'électricité et l'extrême pauvreté de nos concitoyens qui vivent dans les campagnes ». Il soutient que le plus grave est la question de l'armée avec l'élévation de centaines des généraux qu'il qualifie d'erreur, « je suis déçu par la manière dont les choses sont faites ».

Enfin, c’est autour de M. Tahirou Hissein Daga qui dit être mécontent. « Les décrets de nominations sont à sens unique et à une symétrie non variable. C’est frustrant. Le manque d'eau potable dans certaines zones du pays, etc. Il suggère une réorientation de la politique du président. Il doigte certains collaborateurs du président de transition.

Visiblement échaudés, les anciens activistes rappellent au président de transition et à son cabinet les engagements qu’ils ont pris.  Habib Ben le quatrième activiste désormais conseillé national est silencieux.  

Ousmane Bello Daoudou

La marche pacifique du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET) prévue le 14 juillet 2023 est strictement interdite dans une note publiée par le ministre de la Sécurité publique Mahamat Charfadine Margui, à travers un arrêté signé ce mercredi 12 juillet 2023. Le président du parti RAJET Ordjeï Abderrahim Chaha contexte l'arrêté.

L’arrêté signé par le ministre de la Sécurité publique et de l'Immigration Mahamat Charfadine Margui, dit que la marche du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET)est strictement interdite pour deux motifs : la copie de l'arrêté accordant autorisation de fonctionner au RAJET n'est pas jointe à la déclaration et le domicile de l'organisateur n'est pas mentionné dans la déclaration.  

« En cas de non-respect du présent arrêté, les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions compétentes des éventuelles casses, effractions, de toute autre infraction ou de débordements », dit le ministre.

Interrogé par la rédaction, le président de RAJET M. Ordjeï Abderrahim Chaha affirme que les arguments du ministre ne sont ni solides et ni fondés. « On n’est pas obligé de joindre l'autorisation de fonctionner pour une autorisation de demande de manifester. La mention du numéro de Folio 283 est largement suffisante pour subsister à l'acte de fonctionner ».

Concernant le domicile de l'organisateur, M. Abderrahim Chaha déclare, « ce n'est qu'un prétexte avancé pour interdire la marche. Nous sommes des légalistes. Vu l'ampleur de forcing pour nous faire reculer, nous ne céderons pas, on tient à notre marche pacifique ».

Les organisateurs de cette marche demandent aux Tchadiens de sortir massivement, pour, disent-ils désolidariser de la dynastie et exiger l'inéligibilité de ceux qui dirigent la transition. L'itinéraire de la marche commence du Rond-point de 2e arrondissement au Rond-point de Sonasut. « Sortez massivement à 8h 00 comme prévu pour assister à la marche », dit M. Ordjeï.

Noël Adoum

La plateforme « Nouveau citoyen » a lancé ses activités cet après-midi 12 juillet dans la salle de multimédia du Centre d’Étude et de Formation pour le Développement (CEFOD) au quartier Ardeb-Djoumal dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena, capitale tchadienne.

Dr Adam Inoua explique que l'idée de la création est née de l'initiative de quelques associations qui se sont réunies en toute indépendance, ont discuté et ont jugé utile de mettre sur pied cette plateforme « Nouveau citoyen » pour une meilleure synergie d’actions dans le but d'impacter positivement la société. « C’est un engagement qui vise à protéger l'environnement, les droits sociaux, sanitaires et les droits de l'homme ». Pour lui, il faut des citoyens actifs capables d'agir en toute objectivité pour mener des actions positives (humanitaires, solidarité des citoyens, contre les violences basées sur le genre, etc.) dans la transparence pour le bien-être des Tchadiens.

Selon lui, le concept nouveau Citoyen développé comme dénomination de cette plateforme apolitique, non confessionnelle et à but non lucratif n'est rien d'autre qu'un engagement citoyen dédié au Bien-être des individus et à la lutte contre l'incivisme, le sous-développement, a-t-il confié. « L'objectif est de promouvoir une participation active des citoyens pour la paix, concorde, l’unité, l’amour de prochain et la refondation qui sont chantés du matin au soir, du jour au lendemain, des années en années ne doivent pas être des mots creux ».

Il affirme que le pays a connu tant des moments sombres dans son histoire qu’il est temps d'éveiller les consciences, d'œuvrer pour un changement de comportement et de mentalité, « c'est tout le sens de notre engagement citoyen ».

Ousmane Bello Daoudou

Lors d'une conférence de presse ce 8 juillet, le président national du Parti pour la Paix et la Cohésion Sociale (PCS) Moustapha Mahamat Masri a lancé officiellement ses activités politiques dans la commune municipale de 2e arrondissement de la capitale tchadienne.

Sur la place du rassemblement, des banderoles aux couleurs du parti et à l'effigie du chef sont accrochées, des militants portants des t-shirts, des casquettes et des écharpes du parti s’agitent.  

Le président national du parti Moustapha Mahamat Masri déclare, « le PCS est un parti rassembleur de notre diversité, un parti pour un Tchad nouveau, un parti de paix, d'unité dans notre unicité qui s'inscrit dans l'orientation politique de la démocratie sociale, un parti d'écoute et à l'écoute, un parti de concertation et d'échange, un parti indépendant et au service de tous pour le Bien commun, un parti au service d'une nation, une et indivisible, d'un peuple, celle de Toumaï. Le PCS compte 23451 militants ».

Pour Masri, les objectifs stratégiques du parti consistent à promouvoir le développement durable, de garantir la démocratie, de s’assurer du respect des droits humains, de faire la promotion de la bonne gouvernance, de favoriser la paix et la sécurité, etc.

Les militants du PCS prônent la concertation, le dialogue, l'engagement participatif avec les gouvernants, les forces vives, la société civile et les partis politiques, seront le moteur de la réflexion et de l'action pour relever les défis qui se dressent devant le peuple tchadien.  « Le Tchad est l'avenir, nous devrions être un bloc uni, tous ensemble, en rassemblement au côté et pour une transition saine et apaisée permettant de poser les fondations d'un Tchad meilleur ». À la fin de son intervention, M. Masri a présenté les membres du Bureau exécutif de son parti.

Noël Adoum

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques GCAP (GCAP) composé de 14 partis politiques a organisé une conférence de presse ce samedi 8 juillet pour informer l'opinion nationale du résultat de sa tournée en Europe. Dans la foulée, le groupe a créé une plateforme républicaine pour empêcher la tenue irrégulière du référendum et faire barrage à une succession dynastique, disent les organisateurs.

« Dans les prochains, il aura la mise en place d'une large plateforme Républicaine pour empêcher la tenue irrégulière du référendum et constituer ainsi un barrage anti-succession dynastique », dit le groupe.

Les organisateurs appellent à la mobilisation de l'ensemble de la population, des groupes sociaux et professionnels dont les syndicats des magistrats plus précisément la principale centrale syndicale l’Union des Syndicats du Tchad (UST), les organisations de la société civile crédibles, les organisations des confessions religieuses ainsi que les partis politiques sérieux pour la mise en place en urgence de cette plateforme républicaine.

Aussi, le groupe a expliqué l’objet de la tournée qui a conduit le groupe dans trois capitales européennes : Rome, Paris et Bruxelles pour échanger avec les principaux pays amis et les partenaires du Tchad afin d'inscrire la transition sur l'agenda international.

Selon le groupe, durant cette tournée la gestion actuelle de la transition a abordé, ses échecs qui se dessinent à l’horizon et les conséquences graves sur la stabilité et maintien de la cohésion nationale, aussi l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens. Aussi, le GCAP rejette le projet de constitution sans profondeur, « c’est un bricolage juridique et politique », dit le groupe, tout en condamnant la mise en retraite de certains généraux et l'élévation d’autres au grade de généraux de façon irrégulière.

Max Koumkoye l'un des panellistes, dénonce, dit-il, les artifices et les manœuvres du pouvoir et de ses réseaux.  « Malgré les événements macabres du 20 octobre, le problème du Tchad est resté méconnu, sinon insuffisamment pris au sérieux par les pays amis et les principaux partenaires du Tchad », dit-il.

Selon le groupe, aucun parti aucun groupe politique sérieux ne peut se contenter du silence coupable pour laisser-faire

Ousmane Bello Daoudou

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