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Lors d’une annonce faite par son président Bakhit Abdoulaye Chaibo, ce 12 août à son siège à Bololo dans le 3e arrondissement de N'Djamena, l'association tchadienne pour l'action citoyenne et le développement (ATACD) annonce le lancement du salon de l'excellence et la remise de prix aux meilleurs bacheliers. La cérémonie aura lieu du 26 au 27 août prochain.

Pour Bakhit Abdoulaye Chaibo l'objectif principal de l'association est d'œuvrer pour le développement du Tchad. « A l'ATACD, nous sommes conscients que cet objectif ne sera atteint que par l'éducation. C’est le socle et le fondement de tout développement humain. C'est dans cette optique que nous vous annonçons le lancement du salon de l'excellence (SONOBBAT) en vue de récompenser les meilleurs bacheliers tchadiens », dit-il. Pour lui, cet évènement va motiver les meilleurs du baccalauréat de cette année, mais aussi ceux qui vont passer l’examen dans les années avenirs. Il affirme que les meilleurs bacheliers tchadiens sont l'avenir du pays. Les encourager pour leurs efforts est un devoir pour l'ATCD, explique-t-il.

Toujours selon, M. Bakhit, plusieurs activités seront organisées aux bénéfices des lauréats, tels que, les orientations, l'exposition des universités et les instituts tchadiens, la formation professionnelle et aussi développer chez ces jeunes un esprit de compétitivité positive. « À la clôture du salon, des ordinateurs portables, des chèques de motivation et des possibilités des bourses nationales et internationales seront octroyés aux 100 lauréats toutes séries confondues qui seront tous à N'Djamena ce jour ».

Pour rappel, l'ATCD est une association apolitique qui œuvre pour le développement au Tchad en s'appuyant sur l'éducation, l'environnement, le social, etc.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président du Cadre des Jeunes Leaders pour le Maintien de la Paix et de la Stabilité au Tchad (CJLPST) Keinodji Carmel Ndimaye a animé un point de presse relatif à la 63ème fête de l’indépendance du pays.

M. Keinodji Carmel Ndimaye affirme que la date de 11 est une journée solennelle qui marque l'accession du Tchad à la souveraineté. Cette célébration, selon lui, est tombée au moment charnière de l'histoire du Tchad. C'est pourquoi il demande à la jeunesse de prendre conscience du rôle qui est le sien, dans la refondation du pays. « Les actions de la jeunesse doivent concourir à créer un Tchad nouveau où règne la paix, l'unité nationale et le développement ».

M. Ndimaye a salué la prise de conscience patriotique qui a incité les ex-détenus graciés des évènements du 20 octobre 2022 à organiser une cérémonie de gratitude et de soutien au président de transition. « Les graciés ont annoncé à se mettre à la disposition des autorités pour participer aux sensibilisations de lutte contre la violence politique, l'incivisme, le communautarisme, la manipulation politique et les autres maux qui gangrènent la cohésion sociale du Tchad ».

Pour lui, les derniers événements à l'université de N’Djamena relatifs à la crise interne de l'Union Nationale des Étudiants tchadiens (UNET) section de N'Djamena qui a conduit à l'exclusion de certains est incompréhensible.  « Il faut que les étudiants adoptent un comportement responsable ».

Il a invité les étudiants à régler leur divergence par la voie du dialogue. Il les a appelés à la raison. Et le rectorat à la clémence vis-à-vis des étudiants sanctionnés.

Noël Adoum

Jour pour jour, il y a 63 ans que le Tchad est devenu souverain. Une indépendance octroyée par la France. Ialtchad presse a baladé son micro dans la ville de N’Djamena pour recueillir les avis des citoyens sur cette date historique ce vendredi 11 août 2023. Vox-pop.

Brahim Ahmat Malloum citoyen : S'il faut parler de l'indépendance du Tchad, à mon avis en tant que citoyen, je dirais que le Tchad n'est pas réellement indépendant. Il y a l'ingérence des certains pays étrangers dans la gestion sur tous les plans. La France a la main mise sur notre pays. C'est déplorable. »

Dr Adoum Inoua : vaste sujet que de parler de l'indépendance du Tchad. Il faut schématiser en disant que l'indépendance du Tchad se présente comme le verre moitié pleine et moitié vide. Textuellement le Tchad est indépendant le 11 août 1960. De 1960 à nos jours, il y a 63 ans. 63 ans après qu'est-ce que l'indépendance a apporté en termes de développement ? Pas grand-chose.  Après 63 ans nous avons le problème de l'électricité et d'autosuffisance alimentaire, agropastorale. Lee chemin reste à faire parce qu'il y a une main mise derrière ».

Sadia Saleh : « Le Tchad a eu son indépendance le 11 août 1960, mais le pays était mal parti dès le début, mais nous sommes en train de corriger cette erreur grâce à la prise de conscience de l'intérêt général de tous les Tchadiens, parce que c'est le Tchad d’abord ».

Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou

La Plateforme « le Tchad d'abord » a organisé une conférence-débat hier 10 août au Musée National dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « La marche du Tchad vers l'indépendance. L'unité, la paix et la cohésion sociale après l’indépendance ».

Dr Mahamat Saleh Yacoub a affirmé que c'était en 1884 s'est tenue une conférence en Allemagne pour partager l'Afrique sur le papier « du Tchad jusqu'à Sénégal a été attribué à la France », a-t-il dit.

Selon lui, après la conquête des empires du Ouadaï, du Kamen Borno et du Chari Baguirmi, « quatre étapes ont marqué l'indépendance du pat ».

La première étape a été de changer la Constitution française du 10 octobre 1946. La 2e étape c’est en 1956 avec la loi sur le droit de vote et la 3e étape a eu lieu en 1958 avec le référendum du 28 septembre 1958 à l'échelle de l'ensemble des colonies Africaines

Ensuite c’est la proclamation de la République le 28 novembre 1958 mettant fin à AEF (Afrique-Équatoriale Française). « C’est à partir de cette date que chaque colonie est devenue une République. Au Tchad cela a conduit à la création du gouvernement provisoire le 26 août 1959. Un an plus tard, le 11 août 1960 c’est l'indépendance du pays », affirme-t-il.

Après l'indépendance, la contestation armée gagne le pays. Et après la mort de François Tombalbaye premier président tchadien, suite à un coup d’État, « le pays a glissé doucement dans la guerre civile, dans le tribalisme, etc. »

De son côté Mahamat Saleh Moussa Coordonnateur de Tchad d'abord dit le 11 août un moment historique et un tournant décisif dans l'histoire du Tchad. Pour lui la marche vers l'indépendance que nous célébrons avec l'émotion et fierté le chemin parcouru par notre pays. Il confirme une nation qui a bravé l'adversité et se monter les défis pour prendre son propre destin caractérisé par le moment de lutte et de sacrifice estimable.

Ousmane Bello Daoudou

La centrale pharmaceutique d'Achats (CPA) situé à Sabangali dans le 3e arrondissement de N'Djaména a offert un don de produits pharmaceutiques à l'association Tchad notre pays (ATNP).

Ce don vient en aide aux réfugiés soudanais. Pour Mouna Kallimi Sougui, c’est un don qui s'inscrit dans logique de la campagne « aidons les réfugiés soudanais avec 1 $». « Cette campagne de collecte de médicaments rappelle aux Tchadiens et au-delà qu'il existe une seule communauté au service de ceux qui sont en difficultés », dit-elle. Toujours selon la présidente de l'association, le geste de la CPA est symbolique, humanitaire et vital pour les réfugiés. « Nous remercions tous les cadres de la CPA pour cette aide. Nous invitons les autres à emboîter le pas ».

Pour Nang-Yade N. Richard, directeur général adjoint de la CPA, accompagner ce projet humanitaire est un honneur pour son organisation qui est au service de la santé humaine. « Ce don est destiné aux réfugiés soudanais ». Pour finir, il invite les autres institutions et les personnes de bonne volonté à soutenir ce projet humanitaire.

Abderamane Moussa Amadaye

Les précipitations sont encore faibles en ce début de mois d’août, pique de saison pluvieuse mais une pluie diluvienne s'est abattue dimanche 6 août sur la capitale tchadienne, N'Djaména, faisant d’énormes dégâts et des inondations.

Du quartier Farcha en passant par Klémat, Walia, N'Djari, Diguel ou Bourdbourdoub, les conséquences de cette pluie sont visibles dans les rues. Des maisons et rues submergées par l'eau stagnante. Certaines veilles maisons ou mal construites se sont écroulées. Le rêve de voir N'Djaména vitrine de l'Afrique se noient peu à peu reste dans les eaux fluviales. Selon Senoussi Ahmat Senoussi, architecte et urbaniste plusieurs facteurs peuvent expliqués cet enfer.

L'urbaniste-architecte, Senoussi Ahmat, et président de l'ordre national des architectes du Tchad estime que la capitale s'est agrandie de façon anarchique sans planification. « Depuis 3 décennies, les autorités ont laissé les gens construire sans plan d’urbanisation et sur des lieux ou des zones non habitables », dit-il. L'urbaniste a indiqué aussi que le schéma directeur de la ville n'a pas été aussi respecté. Toujours selon lui, la ville n'a pas été viabilisée et s'est ajouté le manque des canaux de drainage des eaux, « c’est une de principale cause des stagnations d'eau dans les rues de la ville ».

Pour M. Senoussi, à N'Djamena sur chaque 2000 hectares habités, il est nécessaire d'avoir une unité de retenue (bassin de rétention) qui doit séparer une zone d'occupation à une autre avec des canaux de drainages modernes souterrains et sécurisées. « Malheureusement, aujourd'hui tous les terrains sont occupés y compris les réserves. Pas de planification, ni d'anticipation, ni un investissement conséquent à la hauteur des attentes. Toutes ces tares ou éléments combinés font qu'à la saison de pluies, la ville plonge dans l'eau, dans la misère et la risée des réseaux sociaux ».

Pour relever le défi, l'urbaniste-architecte affirme que la tendance actuelle est que le monde rural n’attire pas mais c’est plutôt la ville qui attire. « Le système des nations unies a conseillé d'investir davantage dans la ville ». Il invite le gouvernement à laisser les professionnels (urbanistes et architectes) du public mais aussi du privé à dresser un schéma directeur aux décideurs politiques pour sauver non seulement la capitale mais toutes les villes du Tchad. « On ne peut pas faire dans le tiroir et entre les 4 murs, difficile d’être à la fois décideur et exécutant. Rien ne peut évoluer dans un pareil système et c'est cela notre réalité malheureusement ».

Abderamane Moussa Amadaye

Le Bureau de soutien au Mouvement Patriotique du Salut (MPS) Djamouss a organisé cet après-midi du 8 août une campagne de vulgarisation du projet de la constitution à la maison de culture Baba Moustapha dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Le Bureau de soutien Djamouss a fait face à la jeunesse du 2e 3e et 5e arrondissement. Il était composé de Djibersou Dahaye Yoma, de Dr Korom Acyl Dagache et de Abakar Mahamat. Ils ont tenu en haleine le public cible constitué majoritairement des jeunes.

À l'entrée du jeu, Djibersou Dahaye Yoma a défini l’État comme une personne morale de Droit public constitué des éléments à savoir le territoire et la population puis il a souligné qu'il y a deux formes de l'État qui est à savoir, l'État unitaire et l'État fédéral. Ensuite, Djibersou Dahaye Yoma a expliqué en premier lieu l'état unitaire qui est un État que l'on trouve un seul centre d'impulsion juridique et politique.

Pour lui, dans cette forme de l'État, elle peut être centralisée, déconcentrée ou décentralisée qui caractérise la forme de l'État unitaire. Il indique que si l'État est centralisé, c’est qu’il y a concentration du pouvoir juridique, politique et de décision. Toujours selon lui, dans l’État déconcentré il y a un transfert de pouvoir par délégation de compétence. Après vient la forme de l'État décentralisé qui a un transfert de pouvoir central vers les collectivités territoriales décentralisées. Il affirme que « l’ordonnance 019 du 10 octobre 2010, le Tchad est passé d'un État centralisé à un État déconcentré avec la création des certaines institutions administratives sur l'ensemble du territoire », a-t-il éclairé. Toutefois, il indique la décentralisation n'est pas effective au Tchad, « parce que jusqu'à là nous n'avons pas encore organisé des élections locales à l'exemple pour les gouverneurs, les préfets, etc. »

Pour clore la campagne, Djibersou a défini le fédéralisme qui, selon lui, est un système d'organisation, d'administration et de gouvernement dans lequel l'État est organisé en fédération et partage avec les États fédérés les diverses compétences constitutionnelles : législatives, juridictionnelles et administratives. Il soutient que cette forme de l'État n'est pas compatible avec le Tchad et les Tchadiens, selon lui, ne sont pas encore prêts. Il affirme qu'il est de préférence opté pour l'état unitaire décentralisé, qui est une forme de partage du pouvoir, mais qui va permettre aux Tchadiens de vivre davantage dans l'unité et la concorde nationale.

Ousmane Bello Daoudou

Le Conseil Économique, Sociale, Culturel et Environnemental a lancé officiellement l'ouverture de sa deuxième session ordinaire ce lundi 7 août 2023, sous le thème, « les acteurs publics face aux défis de la transition au Tchad » dans la grande salle du palais des arts et de la culture.

Plusieurs autorités politiques, administratives, entrepreneurs et partenaires étaient présents. Pour le président du comité d'organisation, l'objectif à travers le thème de cette session est d'établir un diagnostic du rôle que doit jouer chaque acteur public et/ou chaque sensibilité sociopolitique face aux défis de la transition. Et préconiser les actions à mettre en œuvre en vue de sa réussite.

Le président du CESCE Abdelkerim Ahmadaye Bakhit affirme que la transition politique est un moment délicat et complexe, « c'est une période qui nécessite un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes, les acteurs publics en tant que représentant du peuple, ont la responsabilité d’écouter toutes les voix ». Il relève qu'il est primordial de créer un environnement propice au débat démocratique en garantissant la liberté d'expression et en respectant les droits fondamentaux de tous les citoyens.

M. Bakhit s’est interrogé en soutenant si les différents acteurs publics sont conscients de leur rôle respectif dans la construction d'un Tchad réconcilier avec lui-même. « La réussite de la transition dépend de leur capacité de prévention de la frustration, de l'injustice, source de conflits latents qui compromettra la paix ». 

Selon lui, les décideurs politiques, administratifs, religieux et traditionnels à partir de leurs actes posés quotidiennement sont-ils conscients de la consistance de ces actions?  Voilà les valeurs à développer et les mesures correctives à prendre avec courage, abnégation pour prévenir les conflits, a-t-il souligné.

Il a expliqué que pour relever ce défi, tous les acteurs publics doivent travailler dans une concertation permanente entre eux, travailler et veiller de faire comprendre à la population tchadienne les liens fondés de leurs actions afin de gagner leur confiance et les amener à participer activement aux différentes échéances qui marqueront la fin de la transition.

Noël Adoum

Face à la grève des magistrats qui redouble d’intensité et paralyse la Justice, le ministre Mahamat Ahmat Al Habbo brandit la menace de suspendre leurs avantages. Les principaux syndicats des magistrats le Syndicat de Magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat Autonome des Magistrats du Tchad (SYAMAT) appellent leurs membres à la vigilance.

Après avoir réuni en urgence au palais de justice de Ndjamena, ce vendredi 4 août, les deux bureaux des syndicats des magistrats à savoir le SMT et le SYAMAT ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils ont dénoncé les différentes manœuvres de la chancellerie visant à casser la dynamique de leurs revendications. Un communiqué signé par le président de SMT Moussa Wade Djibrine et le président de SYAMAT Taoka Bruno.

Les deux syndicats ont appelé à la vigilance et à l'esprit syndical de chaque magistrat. « La manipulation de la chancellerie ne saurait entamer notre détermination » ont-ils souligné. Les deux bureaux ont appelé au respect strict des termes du communiqué en demandant à leurs collègues d'être sereins.

Dans un autre communiqué, le ministre Mahamat Ahmad Al Habbo a rappelé les magistrats que l'ordonnance n°007 sur le statut de magistrat les astreints à rester à accomplir leurs devoirs de magistrats. Il ajoute, « le traitement et les avantages dont ils bénéficient conformément aux dispositions de l'article 33 du statut sont la contrepartie du travail effectué. La permanence et la continuité du service de la justice doivent toujours être assurées », dit-il.

Le ministre demande aux magistrats de prendre conscience de la situation et de reprendre les activités. Sinon, « les services techniques compétents se verront dans l'obligation de suspendre les traitements et autres avantages de ceux qui bloquent délibérément le fonctionnement des services publics de la Justice », a-t-il souligné.

Noël Adoum

L'association Socle des jeunes pour le développement (SOJEDEV) a organisé une soirée d'orientation aux nouveaux bacheliers le 3 août au centre catholique universitaire à Sabangali dans le 3e arrondissement de N'Djaména. Elle est placée sous le thème, « s’informer pour mieux s’orienter ».

Démarré à 15h passé, cette soirée d'échange a vu la présence des plusieurs bacheliers et des élèves venus de différents coins de la ville de N'Djaména.

Pour l'intervenant Annourh Oumar Affandy, journaliste et attaché de presse à l'ambassade de France au Tchad, le choix de filière après le baccalauréat devient complexe du fait que le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui peut permettre au bachelier d'opérer facilement son choix, s'ajoute aussi l’environnement.

Le panel était composé de Annourh Oumar Affandy, attaché de presse à l'ambassade de France, Mbairibar Serge, enseignant chercheur à l'École Nationale Supérieure des TIC (ENSATIC) dans un débat modéré par madame Zenaba Adoum. Pour l'intervenant Serge, les nouveaux lauréats doivent faire le choix en fonction leur ambition et passion. Selon lui, le suivisme dans le choix de filière est très dangereux pour tout nouveau bachelier. Il invite les bacheliers à réfléchir minutieusement avant de faire un choix pour les études supérieures. Car, selon lui, le choix d'une filière fait par suivisme ou par imposition d'un membre de famille sans aucune ambition pourra entraîner l'échec du futur étudiant. Il invite les candidats à d'auto-évaluer, à savoir ce qu’ils veulent et à consulter ceux qui sont passés par le même chemin pour les guider.

M. Annourh Oumar Affandy a soutenu qu’il y a une défaillance du côté du gouvernement. « Le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui pourra orienter les élèves », dit-il. Pour lui, c’est un système qui ne permet pas aux bacheliers de choisir leurs options lors des études supérieures. Pour remédier à cette absence, M. Annourh propose que les bacheliers consultent leur entourage, réfléchissent minutieusement sur le choix de chaque filière avant de s’engager. Aujourd'hui la plupart des jeunes font leur choix par suivisme. Il s'est appuyé sur des faits pour illustrer ses propos. « Lorsque Moussa Faki a été élu président de la commission de l'Union africaine (UA), beaucoup de bacheliers ont voulu faire la diplomatie. Tout en ignorant les réalités », dit-il. Il a invité les bacheliers à s'interroger sur leurs capacités financières, les langues apprises et les réalités. « Sans aucune étude au préalable de l'environnement, tout choix fait n'est qu'une peine perdue d'avance. Il faut choisir de manière objective et lucide. Le choix d'une filière c'est comme un voyage, il faut savoir où vous partez et le but recherché pour réussir », a-t-il expliqué.

Abderamane Moussa Amadaye

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