dimanche 22 décembre 2024

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Journal (1038)

Le ministère des Transports et de la Sécurité routière à travers l'Office national de la sécurité routière(ONASER)a commencé a vulgariser le nouveau code de la route du Tchad ce 29 septembre lors d'une cérémonie solennelle organisée dans un hôtel de la capitale, N'Djamena.

Pour Fatimé Goukouny Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité routière, l'entrée en vigueur du nouveau code est une priorité absolue. « Nous étions convaincus que la sécurité routière en 2023 passe par l’adaptation de nos instruments juridiques vieux de plus de 50 ans aux mutât », dit-elle. Dans son allocution, la ministre a relevé que les textes instituant le nouveau code ont introduit de grandes innovations qui tiennent compte à la fois de l’augmentation sans cesse du parc automobile du Tchad, de l’accroissement de villes et populations, des causes récurrentes des accidents de la route. Elle indique 10 innovations sur la nouvelle réglementation routière. «Les nouvelles dispositions du permis de conduire, le sens giratoire au niveau des ronds-points , l'interdiction du téléphone au volant et au guidon, l'interdiction de conduire sous l'emprise de l'alcool, de stupéfiants et de médicaments, le port obligatoire de la ceinture de sécurité, le port obligatoire du casque de sécurité, la limitation de vitesse en agglomérations et hors agglomérations, les arrêts obligatoires aux aires de repos, la protection du domaine public routier et de l'environnement, les infractions et enfin sanctions (amendes)», explique-t-elle. Elle invite la population au respect du nouveau code. « Comme vous le savez, la lutte contre l’insécurité routière est une lutte multisectorielle et plurifactorielle qui appelle à votre constante mobilisation. Je sais pouvoir compter sur vous pour relever ensemble ce défi qui ne nous laisse pas le choix », a-t-elle déclaré à la masse.

Le premier ministre de transition a déclaré que le gouvernement est résolu à jouer pleinement son rôle dans cette lutte, en mobilisant au profit des ministères sectoriels impliqués dans le processus, des ressources nécessaires en vue de la réforme du permis de conduire, la construction des centres de contrôle technique automobile modernes et progressivement installer des radars sur les principales routes afin de limiter les accidents. Il a aussi invité la population à une prise de conscience collective.

Pour rappel le nouveau code de la route vulgarisé ce 29 septembre va entrer en vigueur dès le 20 octobre prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Fond National d'Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) en partenariat avec le centre d'apprentissage Oxford ont procédé ce 28 septembre 2023 à la remise des attestations à 233 jeunes vacanciers formés en électricité, bâtiments, bureautique, conduite automobile et installation solaire.

Cette cérémonie a vu la présence des autorités administratives et cadres des institutions étatiques. Elle a démarré par une démonstration extraordinaire des initiés en électricité et installation de panneau solaire.

 Pour Hamid Yamouda Djorbo, Directeur Général du FONAP, cette formation vise à outiller les jeunes des techniques appropriées dans des métiers porteurs et actifs qui leur permettront facilement d'intégrer le marché de l'emploi ou de monter leur propre entreprise. Il estime que ce programme de formation par apprentissage de 3 mois initié par le FONAP traduit la volonté du gouvernement et en premier du président de transition à lutter directement ou de façon indirecte contre le chômage et créer de l'emploi. Quand à Adam Charfadine, DG du centre Oxford, cette formation par apprentissage de plus de 200 vacanciers n'a été plausible que grâce au FONAP qui a financé, suivi et appuyé sans faille le centre ainsi que les apprenants, dit-il. Il a rappelé aussi aux apprenants de mettre en pratique les connaissances acquises lors de formation.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans une correspondance adressée ce 25 septembre 2023 au gouverneur de la province du Chari-Baguirmi et président provincial de la Commission Nationale Chargée de l'Organisation du Referendum Constitutionnel (CONOREC) de cette province démissionnent de cette commission.

Ils sont au total 14 personnes à signer cette correspondance de leur démission à. Raison : l'attitude et au comportement de leur président départemental M. Ibrahim Adam Ali, écrivent-ils. Selon les démissionnaires, c’est depuis leur installation le 7 avril qu’il n'y avait pas eu de rencontre des membres du bureau pour donner des orientations sur les activités. Ils affirment que, « le travail de la CONOREC est un travail d'équipe et non le travail d'un seul individu. Car nous avons travaillé dans les conditions très difficiles et considérés par leur président départemental comme ses subordonnés et non ses collaborateurs ».

Ils soutiennent que certaines difficultés financières n'ont pas permis aux membres du bureau départemental de suivre leurs activités dans les différentes sous-préfectures. « Le bureau n'avait pas un fonds de fonctionnement au début, mais il s'était débattu pour la saisie et la photocopie des listes des membres des différentes commissions sous préfectorales ».

Selon les 14 agents, lorsque les moyens financiers sont mis à la disposition de la CONOREC départementale, ses membres ne sont pas impliqués dans la gestion de ce fonds ils ne s'occupent que des papiers et matériels ». Ils dénoncent l'implication de certains commerçants dans la gestion. Malgré tous ces problèmes, les membres de la CONOREC ont finalisé les opérations d'enrôlement biométrique électoral. « Nous avons décidé de nous retirer de cette commission afin de laisser la place à une nouvelle équipe qui pourrait mieux faire », ont-ils exprimé dans leur lettre de démission collective.

Noël Adoum

Le Directeur du Musée National du Tchad, Adoum Gariam Phillipe a démissionné de son poste après 6 ans de service, selon une lettre de démission dont Ialtchad Presse a obtenu copie. Dans cette lettre, le démissionnaire affirme avoir été confronté à des actes d'intimidation, de blocages et de mépris de la part du ministre des Affaires Culturelles, du Patrimoine Historique, du Tourisme et de l'Artisanat, M. Abakar Rozzi Teguil.

Dans sa lettre, M. Gariam Philippe dit avoir pris cette décision après une profonde réflexion et a considéré que c’est la meilleure option. Il la justifie en évoquant le comportement peu orthodoxe du ministre à son égard. Il soutient aussi que depuis la nomination du ministre Teguil, « il est difficile de travailler de la même manière qu'avec ses 8 prédécesseurs, avec qui il a travaillé sans obstacle », écrit-il. Dans la lettre de démission il a été aussi question de l'attitude hautaine et méprisante du ministre à l’égard de M. Gariam Philippe.

Cette démission représente un coup dur pour le gouvernement tchadien, qui cherche à rapatrier les objets tchadiens spoliés pendant la période coloniale, alors que des actions sont en cours pour inventorier ces objets dans les musées français. Le Directeur démissionnaire, que nous avons contacté, a confirmé sa démission tout en refusant de donner plus de détails tout en soutenant rester une personne ressource et prête à aider à l'identification de ces objets.

Le Coordonnateur Général de la Maison des Patrimoines Culturels Culturel du Tchad (MPCT), que nous avons également contacté, a préféré ne pas commenter cette démission. Il affirme que malgré qu'il soit l'autorité hiérarchique qui chapeaute le musée national et la bibliothèque nationale, il n'a pas reçu le sois-transmis de cette démission. Il dit avoir lui aussi appris cette nouvelle de ses supérieurs au ministère, « j’ignore le contenu et les raisons de la démission du directeur du musée national ».

Abderamane Moussa Amadaye

Le Secrétaire Général du Conseil National des Importateurs, Investisseurs, Industriels Tchadiens et Exportateurs (CONITE), Mahamat Nour Abakar a animé un point de presse hier mardi 26 septembre dans son siège situé au quartier Blabline dans la commune municipale de 4e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena pour dénoncer la cherté de vie au Tchad.

Le secrétaire général (SG) du CONITE Mahamat Nour Abakar a d’abord présenté ses excuses à la population tchadienne qui, dit-il, souffre de la vie chère. Ensuite il a déclaré que les autorités ne font rien pour mettre les Tchadiens à l'abri des flambées des prix. « La vie est aujourd'hui chère, trop chère, malheureusement elle va continuer à l’être », a-t-il déploré. Il a rappelé, qu'il y a quelques mois, ils ont promis de faire réduire jusqu'à 50 % les coûts du panier de la ménagère pendant toute la transition pour le grand bonheur des consommateurs mais jusqu’aujourd’hui pas de résultat convaincant.

Parmi les causes, M. Mahamat Nour Abakar a cité, pas de rencontre au tour d’une table entre gouvernement et les commerçant sur la cherté de la vie, la guerre Ukraine-Russie et ses conséquences sur les approvisionnements alimentaires, l'interdiction d'exporter leurs produits par certains, la brusque augmentation du prix du carburant, etc. « Cette situation imprévue causée par la guerre au Soudan a eu pour conséquence qu'engloutir le peu de stock que les commerçants avaient réussi à constituer », dit le SG.

Selon lui, les conséquences des aléas climatiques et l'abandon des champs agricoles dû à l'exode rural ont été catastrophiques pour les approvisionnements en vivres.

Le CONITE attire l'attention du Ministère des Finances, du Budget et des Comptes publics et la Direction Générale de la Douane du Tchad, que le fait de chercher à violer, en cette période difficile, certains accords et compromis, risquerait de mettre en péril l'harmonie de la formule dynamique, participative, réductrice des gaspillages des recettes douanières « depuis l'arrivée du nouveau Directeur général de la Douane M. Ahmat Abdelkerim, les prix de certaines denrées alimentaires risquent de flamber davantage dans les jours à venir », a-t-il indiqué.

Noël Adoum

Lors d’une déclaration faite à la presse ce mardi 26 septembre à Walia dans le 9e arrondissement de N'Djamena, le parti front populaire pour le redressement (FPR), par la voix de son coordonnateur général, Dr Ezept Valmo Kimitene réclame le retour de Baba Laddé, président fondateur du FPR. Le parti se désolidarise et invite le concerné à regagner la légalité.

Pour Dr Kimitene, coordonnateur général du FPR, Baba Laddé a regagné le maquis pour des raisons qui lui sont personnelles (frustration et fausses promesses). Le parti nie et ne se reconnaît pas dans cette aventure de violence, dit le coordonnateur général du parti. « Notre position a été toujours celle d'accompagner le processus de transition, nous souhaitons qu'il puisse sursoir à sa décision, à son projet et qu'il regagne la légalité pour nous permettre de mener un combat politique », dit-il.

A la question sur sa position actuelle de son chef, le coordonnateur dit ignorer la localisation exacte de Baba Laddé, « Nous avons eu des contacts quand j'étais malade en France, il m'a confirmé qu'il est parti en rébellion à la suite des promesses non tenues par les autorités mais j'ignore sa position », explique-t-il. Aux noms de tous les militants du FPR, Dr Kimitene, lance un appel à l'endroit de Baba Laddé. « Nous lui demandons d'abandonner la voie qu'il a emprunté et de regagner sans condition le bercail », a-t-il affirmé. Toujours dans le même sens, le coordonnateur du FPR a lancé un appel « fraternel et patriotique au gouvernement de la transition lui demandant d'offrir la main tendue à Baba Laddé pour qu'il rentre dans la légalité », confie-t-il. Le parti dit réitérer son soutien au Président de transition, Mahamat Idriss Deby pour ses efforts dans la conduite du processus de la transition.

Pour finir, le coordonnateur du FPR tient à informer l'opinion nationale et internationale que le choix fait par Baba Laddé n'engage que lui seul. « Nous réaffirmons notre entière disponibilité à œuvrer avec le gouvernement pour le retour au bercail de Baba Laddé », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La plateforme Tchad d'abord a organisé une cérémonie de restitution de son rapport des activités de sensibilisation sur la révision du fichier électoral dans les 5 provinces : Salamat, Kanem, Bahr-El Gazal, Hadjer Lamis et Ndjamena cet après-midi dans son siège au quartier Mardjandaffack

Pour Mahamat Saleh Moussa le coordonnateur de la plateforme, son organisation est apolitique et non confessionnelle, se fixe comme objectif la défense du pays et de ses intérêts par le biais de la communication, l'information, la sensibilisation, la formation et l'éveil de conscience.

Pour lui, l'objectif de l'enrôlement biométrique pour le référendum couplé sur la forme de l'État vise le retour à l'ordre constitutionnel.  « C’est un moment de patriotisme et à la mobilisation de chaque citoyen ».

Il affirme que les 5 provinces donnent un résultat satisfaisant avec un bon pourcentage. Il s’agit de N’Djamena avec 215,679%, du Kanem avec 148,41 %, de Hadjer Lamis avec 177,24%, du Salamat avec 181,28% et du Bahr-El Gazal avec 174,89%, a-t-il annoncé. Il soutient également que la révision du fichier électoral est une réussite sur l'ensemble du territoire national, « il y a eu une forte mobilisation des acteurs mais aussi des manquements ont surgi et qui serviront d’expérience pour être corrigé dans le futur ».

Enfin, il demande à la CONOREC que les vœux du peuple tchadiens soient respecté par les élections libres, crédibles et transparentes.

Ousmane Bello Daoudou

Par un point de presse animé ce matin 20 septembre 2023 à la maison des médias, des organisations faîtières de la presse annoncent la prorogation de la suspension de la couverture de toutes les activités de la présidence de la République jusqu'à leur satisfaction. Elles annoncent aussi l'adhésion de deux nouvelles organisations à leur mouvement.

Ces organisations disent être satisfaite à la suite du respect unanime du mot d'ordre émis par ses membres qui est la cessation de couverture des activités présidentielles. « Nous saluons leur détermination et leur solidarité, qui ont permis de montrer au monde que la presse tchadienne est unie dans sa quête d'une presse libre et indépendante », dit le porte-parole Juda Allahondoum.  Il invite les membres à rester unis dans cette lutte enclenchée depuis bientôt deux semaines.

Dans la foulée, le porte-parole annonce également l'adhésion de deux associations de médias dans cette protestation dont il salue la sagesse et la clairvoyance. « Nous sommes également heureux d'annoncer que l'Union des Radios Privées du Tchad (URPT) et l'Association des Télévisions Privées du Tchad (ATPT) ont décidé, après une consultation auprès de leurs membres, de rejoindre notre mouvement. Nous adressons nos sincères remerciements aux membres de l'URPT et de l'UTPT pour leur sagesse et leur clairvoyance dans cette décision salutaire », a-t-il affirmé. M. Juda estime fermement que seule l'unité renforce le mouvement et qu'ensemble, ils sont plus forts pour obtenir une liberté de la presse effective. « Le respect du journaliste et des médias n'est pas négociable, et nous continuerons à lutter jusqu'à ce que nos préoccupations soient entièrement prises en compte », a-t-il déclaré.

Pour clore sa communication, le porte-parole indique que dans l'unité, ils feront entendre leur voix pour un Tchad où la liberté de la presse est incontestable, conclut-il.

Rappelons qu'il y 12 jours que ces organisations de la presse privée du Tchad, unis sous la bannière de la défense de la liberté de la presse et du droit à l’information ont dénoncé les entraves persistantes dans leur travail par la direction de communication de la présidence. Ils pointent du doigt, la DGCOM de la présidence.

Abderamane Moussa Amadaye

Le président de l'association de l'interface Tchad-Benin Thomas Ajani Adeyanju a animé un point de presse le 19 septembre dernier à la Maison des médias du Tchad au quartier Moursal. L’association a annoncé le lancement des activités de l'association.

Selon son président l'association Tchad-Benin vise à rapprocher davantage les peuples tchadiens et béninois. Il ajoute que l'association a vu le jour le 23 juin dernier à Cotonou dans la capitale béninoise. Pour lui, les deux nations partagent une histoire riche et séculaire, tissée de liens culturels, commerciaux et humains qui remontent à travers les siècles. « Ces relations ont forgé des fondations solides, imprégnées de valeurs communes et d'un profond respect mutuel qu'il faut consolider de génération en génération », a-t-il indiqué.

L'association rassemble des esprits brillants et des experts divers, allant des anciens ministres aux parlementaires, des enseignants-chercheurs aux ingénieurs, des économistes aux acteurs culturels, tous animés par un même désir celui d'œuvrer ensemble pour le bien-être et le progrès de leurs sociétés, disent les membres de l’association. « Ensemble, nous avons pour ambition de travailler main dans la main pour le bien-être et le progrès de nos sociétés respectives », ont-ils soulignés.

Noël Adoum

La hausse des frais d'inscription dans les établissements publics qui été annoncé par le ministère de l'Éducation nationale la semaine dernière suscite des mécontentements.  Ils disent le pourquoi. Vox pop

M. Mbaidassem Djenodé, parent d’élève. « Pour Moi c'est une régression et pour tout Tchadien qui a suivi comme moi le ministère de l'éducation nationale. Le ministère et l’Association des Parents d’Elève (APE) ont décidé de l'augmentation des frais des scolarités. Pourtant, tous les textes fondamentaux du pays disent que l'école est gratuite. Cette hausse est contraire à la loi. Le ministre de l'Éducation n'a pas le droit de convoquer une assise pour exiger ou réviser les frais d'inscription. En tant que parent, nos revenus n'ont pas augmenté. Comment se fait-il qu’un groupe de personnes se réunissent et décident d’augmenter les frais ? Déjà, la vie est chère, il est difficile de joindre les deux bouts. Nous demandons que ces gens reviennent à la raison pour que les enfants du dernier village puissent avoir accès à l'école ».

M. Djeganan Narcisse, parent d’élève. « Je viens d'apprendre cette nouvelle de hausse par mes enfants. Je demande tout simplement le retrait de cette décision le plus vite que possible sinon cela suscitera un soulèvement populaire. L’École est gratuite. C’était prôné par le feu Marechal. Il faudra que cela puisse continuer et non l’augmenter. J'estime que c'est injuste comme nous sommes un pays pétrolier. C'est discriminatoire vis-à-vis des enfants pauvres »

Mme Doni Nickel parent d’élève. « Ce n'est pas le moment d’augmenter les frais de scolarité. Cette hausse signifie qu’ils veulent déscolariser les enfants des pauvres. Cette augmentation va déstabiliser beaucoup de familles ».

Propos recueilli par Ousmane Bello Daoudou

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