Le secrétaire général de cellule de veille aux techniques d'appui M. Beounngar David Dodjim affirme que la cellule a travaillé en étroite collaboration avec les services consulaires de Khartoum au Soudan pour trouver des solutions rapides. Il ajoute, « nous avons collecté des informations relatives à nos concitoyens vivants en détresses au Khartoum et dans d'autres villes du Soudan ». Il poursuit, le consulat a mis un numéro vert pour les Tchadiens qui désirent retourner au Tchad. « Nous avons enregistré plus de 800 Tchadiens qui voulaient rentrer chez eux ».
Selon lui, la cellule technique a entrepris des démarches pour avoir les autorisations des avions qui vont jusqu'à port Soudan. Plus nos compatriotes, « les pays voisins ont saisi nos autorités pour qu'on évacue leurs compatriotes notamment la RCA et le Niger » a-t-il martelé. Le rapatriement a commencé depuis le 27 avril dernier et la cellule a pris attache avec le ministère du Genre et de la Solidarité nationale, ainsi que l'IOG. Pour lui, le délai ne reflète pas la réalité, car ceux qui sont à l'aéroport pour l'enregistrement de ceux qui débarquent afin de donner les chiffres exacts à l'opinion publique. La cellule a été sollicitée par le système des Nations-Unies. Ils ont obtenu l'accord du gouvernement pour que ceux qui sont bloqués arrivent à N'Djamena. Le consul général est installé à Adré pour recenser ceux qui font leur entrée par l'Est. Le total est de 1112 personnes dont 884 sont enregistrés.
La Représentante de la Commission Nationale d’Accueil et de Réinsertion des Réfugiés (CNARR) affirme que son organisation a dépêché son équipe à temps malgré le retard d'informations. Elle soutient qu'il faut que les responsabilités soient bien définies, car ils sont là pour unir leurs forces afin de donner un bon résultat. Elle souligne que le travail de la CNARR ne s'arrête pas seulement aux retournés, mais elle prend en charge aussi les réfugiés également.
Noël Adoum
Après la pénurie de gasoil, l'essence devient un produit rare à trouver. Les propriétaires des engins de deux à quatre roues rencontrent des difficultés à circuler par manque de l'essence. Les stations-service sont fermées, à part quelques-unes qui servent. Mais les détaillants se bousculent pour ramener de Kousseri pour soulager un peu les conducteurs.
De marché à mil en passant par les quartiers Ridina, Paris Congo, Dembé, les vendeurs et vendeuses se cachent pour vendre leurs produits. Avenue Nimery et avenue Goukouni Weddey c'est encore compliqué pour ces axes que la présence de ceux-là fait rare.
Quelques vendeurs racontent leur calvaire. Une dame s'exprime sous anonymat. Toutes les citernes de N’Djamena sont à Kousseri en file indienne en train d'attendre le carburant. « J’ai eu 30 bouteilles pour aujourd'hui et je payais mes 30 bouteilles à la douane avant d'y entrer en ville ». Selon elle une bouteille coûte 1200f au Cameroun et moi ici je revends à 1500f avant de faire le calcul des dépenses et le prix d'achat, après avoir faire la soustraction de bénéfique qui revient à 100f par bouteille donc « j'ai 3000f au total ».
Moussa Oumar élève vendeur d'essence pendant le week-end « je prends cette essence à Kousseri avec tout le risque qu'on en court en traversant la douane, la police ne nous laisse pas ». Un litre et demi coûte 1650f ou 1200f. « Je me débrouille pour avoir de quoi aller à l'école après ».
De son côté Amina Mahamat vendeuse « je porte sur nos dos comme un bébé ». Parfois 10 à 15 bouteilles. « Pour mes 10 bouteilles, j'ai payé 500f à la douane pour traverser ».
J'ai que 100f seulement par bouteille.
Ousmane Bello Daoudou
Comme d’autres pays du monde, le Tchad va célébrer le 3 mai prochain, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème, « les responsabilités sociales des journalistes en période de transition : cas du Tchad ». La rédaction a échangé avec Dimanche Isaac, président de la sous-commission communication du comité d'organisation de cette messe en faveur de la presse.
Pour Dimanche Isaac, l'objectif de la célébration de cette année est de défendre les principes fondamentaux de la liberté de la presse, l’évaluer et défendre l’indépendance des médias, dit-il. Il affirme qu'il y a aussi des objectifs spécifiques pour cette journée notamment, tracer un portrait de la liberté de la presse, défendre l’indépendance des médias face au processus politique et au système judiciaire, se souvenir des journalistes censurés, emprisonnés ou assassinés et rendre hommage à ceux décédés dans l’exercice de leur métier, sensibiliser à l’importance du journalisme indépendant, protéger l’accès à l’information et à la liberté d’expression, précise-t-il. Il soutient aussi que plusieurs activités sont prévues pour cette journée. « Les activités s'étalent sur trois jours. Allant du 1er au 3 mai 2023 », a dit M. Dimanche. Il ajoute qu'un point de presse du comité d'organisation, un match de football avec la police, une série de 7 conférences et une soirée de gala seront organisées pour immortaliser cette journée spéciale, a-t-il confié.
Rappelons que la journée mondiale de la part de liberté de presse a été instaurée par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en 1993. Elle permet chaque année de rappeler les atteintes portées contre les journalistes et la nécessité de défendre ce droit d'expression fondamental pour la démocratie. « Façonner un avenir des droits: la liberté d'exploitation, clé de voûte des droits humains » est le thème retenu par les Nations Unies.
Abderamane Moussa Amadaye
La commission Hadj 2023 a lancé ses activités hier après-midi à son siège au quartier Bololo dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Tout a commencé par la lecture du saint coran en présence de l'ambassadeur de l'Arabie saoudite et celui de la Libye au Tchad. À cette occasion du lancement des activités du pèlerinage 2023 au Tchad, Oumar Adouma Abdoulaye le président de la commission Hadj 2023 dit être fière d'annoncer le début des activités pour cette année, la commission a pu obtenir un nombre conséquent pour le Tchad. 8 729 pèlerins sont admis pour accomplir leur devoir religieux en terre sainte de l'islam.
Il relève que le montant du pèlerinage au niveau mondial est estimé à 3 509 524 F CFA. Il ajoute que grâce à l'intervention des autorités de la transition, le coût pour le pèlerin tchadien est ramené à 3 055 992 F CFA sans les frais des agences. Il assure le vol Ndjamena-Médina à l'aller et Jeddah-NDJAMENA au retour. « Chaque pèlerin à droit à 2 sacs de 25 kg, puis deux sacs de bagages plus un Ihram et un bidon de 5 litres de Zamzam qui sera remis au retour du pèlerinage sur le tarmac de l'aéroport de N’Djamena », explique-t-il.
Selon le président de la commission, grâce aux investissements faits par les autorités saoudiennes pour améliorer les conditions du Hadj pour garantir le séjour confortable les hébergements de qualités, des hôtels 4 étoiles situés à moins 800 m du Haram sera disponible, plus un buffet ouvert durant le séjour à Makka.
Enfin, il confirme que pendant les 4 jours à Mina et le jour d'Arafat 3 repas par jour seront servis aux pèlerins pour leur permettre de se concentre sur leur spiritualité et la connexion avec Allah.
Ousmane Bello Daoudou
La fédération de l'opposition crédible qui regroupe à son sein 8 partis politiques a échangé avec la presse publique et privée cet après-midi, 26 avril 2023 au siège du parti socialiste sans frontières (PSF). Elle dénonce les dérivés des autorités de transition et prévoit une marche pacifique le 14 mai prochain.
C'était en présence des journalistes du privé et du public que les leaders du FOC ont échangé sur plusieurs questions de la vie politique. 8 leaders à leur tête, le Président du PSF, Yaya Dillo. La FOC a tout d'abord rejeté en bloc la commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) qu'il qualifie d'une pure entité des autorités de transition montée de toute pièce pour prévaloir et asseoir leur politique ou encore truquer les élections, dit M. Yaya Dillo. Il a qualifié les partis politiques qui ont accepté de participer à cette transition « des accompagnateurs ». Il a aussi demandé aux partenaires du Tchad de se désolidariser de la junte. Il estime que leur soutien « enterrera l'espoir du Tchad », confie-t-il. Au sujet du cadre national de concertation des politiques (CNCP), M. Dillo estime que c'est la copie conforme de la défunte CNDP (Cadre national du dialogue politique) mise par Deby père dans l'ultime but de jouer le jeu démocratique.
L’affaire Savannah Energy et la brouille diplomatique Tchad-Cameroun n'a pas été aussi occulté. M. Dillo affirme que la junte est dans une sorte de prédation et veut vaille que vaille avoir des ressources nécessaires pour se protéger. Selon lui, cet égoïsme démesuré de la junte au pouvoir l'a poussé à nationaliser arbitrairement les actifs de Savannah Energy qu'il a au départ approuvé en disant que Savannah avait toutes les capacités et les habitudes financières. M. Dillo relève que le Cameroun est un pays partenaire stratégique et important pour le Tchad. Il invite la junte à la responsabilité. En ce qui concerne, la sortie du Conseiller national, Takilal Ndolassem Hillaire qui a brandi une arme intimidant le Cameroun d'une attaque, Dillo souligne que cette attitude est enfantine et doit être commandé.
Sur la question du chômage des jeunes, Le président du FOC estime que c'est une question délicate, mais gérer avec légèreté et avec des fausses promesses d'intégrations à la fonction. Selon lui, aucun État au monde et même les grandes puissances n'ont pas réglé le problème par l'intégration à la fonction, « la fonction publique ne peut absorber tous les diplômés », estime-t-il. Selon lui, il faut une politique favorable au climat des affaires et à l'appui conséquent des financements des projets pour les jeunes.
M. Dillo a aussi évoqué avec la presse l'expulsion de l'ambassadeur de l'Allemagne du Tchad. Selon ses mots, « l'ambassadeur a été chassé comme mal propre pour le simple fait qu'il dénonçait les attitudes dictatoriales de la junte et le non-respect des droits humains », dit-il. Enfin, le Président du FOC, a annoncé une marche le 14 mai prochain. Selon ses dires, « cette date marque l'anniversaire de la marche réussie organisée l'an dernier ». Il ajoute, « l'internetaire est prévu du Palais des arts et de la culture comme point de départ et le point d'arrivée est prévu au rond-point de Klemat. Nous allons marcher pour dénoncer les derrières de la junte en place», a-t-il conclu.
Abderamane Moussa Amadaye
La hausse des prix et la rareté de gasoil fait réagir la population. La rédaction a recueilli les réactions de quelques citoyens sur cette situation ce mercredi 26 avril.Vox-pop.
Haroun Mahamat Lyan, étudiant personne vivant avec un handicapé. « Le manque de gasoil joue énormément sur nous tous, surtout nous les handicapés, le prix de transport en commun, les minibus, a augmenté. Pour un handicapé, il est difficile d'avoir 200 F CFA pour payer le transport. Nous sommes dans une situation impossible à tenir. De plus, il fait extrêmement chaud. On nous dit qu'il n'y a pas de gasoil pourtant notre pétrole sert d'autre pays. Si notre pétrole nous sert, nous n'aurons pas ce problème. Je ne comprends pas pourquoi les prix grimpe ntde jour en jour ? Il faut que l'État prenne ses responsabilités.
Mansoura Hammat, étudiante. « À cause du manque des gasoil, nos bus ne viennent pas au 1er tour. Hier nous étions sortis à 11h, mais le bus n'est même pas venu. Nous sommes restés jusqu'à 13h pourtant nous avons fini à 11h. Aujourd'hui nous sommes venus en retard. C'est honteux pour un pays producteur qui dépend des autres pays en matière de carburant. J’interpelle les autorités à prendre au sérieux cette pénurie ».
Amouna Abdelkerim, citoyenne. « Notre pays est l'un de pays producteur de pétrole. Alors pourquoi le gasoil et l’essence ? Les prix ont augmenté, « nous n'acceptons pas ». À mon avis, il nous faut une solution urgente »
Propos recueillt par Ousmane Bello Daoudou
La vente d'une part des actifs de Savannah Energy à l'État camerounais a suscité un malaise diplomatique entre les deux pays. Ialtchad Presse a baladé son micro ce mercredi 26 avril pour recueillir les réactions de quelques citoyens tchadiens. Vox pop.
Abdelbagui Idriss Ramadan. « Je suis derrière mon pays. 10 % c’est trop pour un pays qui n'est pas propriétaire et qui bénéficie. Ce n'est pas normal. Nos relations datent de très longtemps et ont toujours été dans la tranquillité et l'harmonie. Le problème de 5% ou 10 % qui vient nous diviser. D'après moi, il faut chercher à résoudre ce problème. Il faut que les deux États s'assoient pour trouver une meilleure solution bénéfique pour les deux ».
Madina Ahmat Oumar. « Nous avons écouté sur les ondes des radios et vu sur les réseaux sociaux la divergence entre Savannah Énergy et notre pays. Pour moi le problème entre ces deux États frères n'est pas normal, il faut qu'ils trouvent une solution par la voie diplomatique sans violence ni invective ».
Abdelkader Moussa. « Nous les Tchadiens, nous n'acceptons pas la proposition du Cameroun. Nous sommes derrière notre pays. Ils prennent 10% de notre pétrole. Pourquoi? À mon avis, il faut que nous respections les 5% qui étaient prévus dans le texte ».
Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou
Vient de paraître aux éditions Ifrikiya, à la collection interlignes au Cameroun le livre, « Général Youssouf Ahmat Tyera, les traces d'un grand patriarche autodidacte » coécrit par Cheikh Souleymane et Dr Youssouf Ahmat Tyera et préfacé par un universitaire camerounais, Professeur Assana Brahim.
En 369 pages, les auteurs de ce livre relatent le parcours figuratif d'un témoin et acteur de l'histoire contemporaine du Tchad et le sens des épreuves de la vie, en la personne du Général Youssouf Ahmat Tyera, militaire de formation et docteur en science économiques et de gestion. « L'ouvrage est subdivisé en 3 parties et 11 chapitres», indique l'un des auteurs. Il ajoute que «la première partie est consacrée à une entrevue, la deuxième sur l'auteur principal et le réseau des grands officiers et la troisième et dernière est constituée sur le mobile de cet ouvrage, la vie intérieure du général, la religion, l'entrepreneuriat, etc ». A travers cet ouvrage, l'auteur décrit son parcours singulier, témoigne son vécu de l'histoire politique récente du Tchad et livre aussi des conseils à la nouvelle génération qui est souvent égarée ou en manque de repère.
Pour rappel, Youssouf Ahmat Tyera est docteur en sciences économiques et de gestion de l'université de Sfax de Tunisie. Il est à la fois Général de brigade et entrepreneur exceptionnel dans l'agroalimentaire et la volaille avec plusieurs années d'expérience. Il est actuellement conseiller spécial du Président de Transition.
Abderamane Moussa Amadaye
La Commission nationale d'organisation de Référendum constitutionnel (Conorec) s’est mise en marche cet après-midi par le ministre de l'Administration du Territoire et de la Bonne Gouvernance au palais des arts et de la culture dans le but d'organiser le référendum qui permet à l'ordre constitutionnel.
Ils sont cinq différentes divisions, une coordination technique et une cellule technique sont constituées pour les élections.
Pour Issa Adjidei, Coordonnateur national, leur priorité est l'ensemble de processus électoral qui va conduire au référendum constitutionnel.
Limane Mahamat, ministre de l'Administration du Territoire et de la bonne gouvernance affirme que les membres sont choisis en fonction de leurs compétences au-delà des couleurs politiques et des appartenances. « C’est une mission commune d'intérêt national qu’est celle d'organiser le référendum constitutionnel, premier pas pour le retour à l'ordre constitutionnel dans notre pays », dit-il. Il affirme cette étape permettra au pays d'avoir une nouvelle constitution et surtout répondra à la question qui divise l'opinion, celle qui concerne l'organisation administrative du territoire national.
Il rappelle qu'il n'y a une nette différence par rapport au passé sur la composition partisane entre la majorité et l'opposition. Toujours selon M. Limane dans cette transition, il n'y a plus opposition, ni majorité. Le ministre a demandé aux uns et aux autres de travailler dans le respect de la hiérarchique et dans la loyauté avec plus de détermination pour la réussite de cette mission.
Rappelons que l'installation de la Conorec a été reportée plusieurs fois, avant de se tenir ce mardi.
Ousmane Bello Daoudou
C'était lors d'une communication faite dans l'après-midi du 23 avril 2023, la fondation Mayar Al-khayria annonce en partenariat avec les anciens étudiants tchadiens du Soudan et des entrepreneurs une aide financière aux étudiants tchadiens bloqués au Soudan à la suite aux affrontements qui se déroulent dans ce pays.
Pour donner suite à l'appel de détresse lancé par les étudiants tchadiens bloqués au Soudan, la fondation Mayar et ses partenaires ont annoncé des aides, dit son Coordonateur Général, Sadick Souleymane Adam. Il soutient qu'en moins de 10 ans, que ce soit en Libye, en Afrique du Sud et récemment au Soudan, des conflits périlleux ont mis des Tchadiens qui s'y trouvent, particulièrement les étudiants dans une situation de vulnérabilité extrême. « Par manque de moyens, ils souffrent énormément », dit-il. Il ajoute, « ils sont non seulement en insécurité physique, mais aussi alimentaire et psychologique », soutient-il. M. Sadick. Il estime ne pas douter de la capacité de l'État tchadien à assurer la sécurité des Tchadiens au Soudan ou de leur rapatriement. « Nous, en tant que citoyens, des patriotes et de surcroît de la société civile, nous ne pouvons tout laisser à la charge de l'État. Nous avons décidé unanimement d'apporter notre contribution, minimale, soit-elle, afin de soulager les étudiants qui se trouvent là-bas », a-t-il précisé.
Selon Seffal Nassour Al-Mahi, fondateur de la fondation Mayar Al-khayria, leur organisation compte plus de 40 associations de la société civile. « Cette initiative a été lancée en partenariat avec les anciens étudiants tchadiens ayant effectué leurs études au Soudan et au des commerçants », a-t-il confié. M. Seffal Nassour explique que des fonds financiers sont rassemblés en vue d'être envoyés. « Ces fonds seront transmis soit à l'ambassade ou à l'union des étudiants tchadiens du Soudan pour que cela soit géré de façon transparente et permette aux étudiants de manger convenablement durant cette dure période », a-t-il souligné. Il souligne également que la fondation est en train de travailler d'arrache-pied afin de préparer le terrain en cas de leur retour, « la prise en charge, l'accueil l'hébergement seront faites », a-t-il dit.
Enfin, le fondateur de la fondation Mayar Al-khayria, invite les autres citoyens à emboîter leur pas afin de venir au secours des étudiants. « Ils sont dans la désolation en détresse à Khartoum et dans d'autres villes soudanaises », conclut-il.
Abderamane Moussa Amadaye