lundi 16 septembre 2024

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Tour d’horizon de l’opposition démocratique tchadienne

La scène politique tchadienne est animée par environ 300 partis politiques. Ces partis sont divisés en deux grands groupes. D’un côté, il y a la majorité présidentielle composée du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS), et ses alliés. Et de l’autre côté, l’opposition démocratique.

L’opposition tchadienne est, depuis les dernières élections présidentielles de 2016, devenue un terrain de division. Chose qui ne favorise pas son unité et sa cohérence face à la majorité présidentielle imposante. Toutefois, voici une présentation de quelques têtes de proue qui constituent cette opposition démocratique.

L’Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD)

Ce parti a été fondé et dirigé par le feu Générale Wadal Abdelkader Kamougué, une figure emblématique de la scène politique tchadienne. Il est le seul à avoir atteint le second tour lors de la présidentielle de 1996. Depuis le décès de M. Kamougue en 2011, le parti traverse une querelle larvée de leadership. Mais, il est aujourd’hui dirigé par Felix Nialbé, chef de file de l’opposition. L’Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD) dispose de 8 sièges à l’Assemblée nationale.

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR)

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR) compte 10 députés à l’Assemblée nationale. L’UNDR est considéré aujourd’hui comme l’un des partis les mieux structurés, et celui qui a le moins souffert de l’exode de ses principaux cadres. Son président Saleh Kebzabo, est aujourd’hui le « ex-chef de file de l’opposition démocratique ».  Il a longtemps tenu les rênes de l’opposition démocratique au Tchad avant de céder, non sans résister, la place au président de l’Union pour le renouveau et la démocratie, M. Felix Nialbé.

Le RNDT – Le Réveil

Le Rassemblement des Nationalistes et Démocrates Tchadiens (RNDT-Le Réveil) de Pahimi Padacké Albert 8 députés. Ce parti a rallié le Mouvement patriotique du salut (MPS) avant de divorcer avec lui lors de sa dernière rentrée politique. Le président du RNDT a été Premier ministre jusqu’à la révision constitutionnelle du 4 mai 2018, instaurant la 4e République.

La Fédération Action pour la République/Parti Fédéraliste (FAR/PF)

La Fédération Action pour la République/Parti Fédéraliste (FAR/PF) de Yorongar Ngarlejy Lemoiban, représenté à l’Assemblée nationale par 4 députés. Son président est le plus virulent des opposants politiques. Il a représenté en 2001 l’espoir d’une frange importante des électeurs avant de s’affaiblir progressivement du fait de l’exode massif de ses cadres vers d’autres partis. Le parti qui prône le fédéralisme souffre par ailleurs d’un déficit organisationnel. Il semble être de plus en plus le parti d’un seul homme.

Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP)

Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) a été fondé en 1991 par Lol Mahamat Choua, ancien président de la République du Tchad. Il est dirigé aujourd’hui par Mahamat Allahou Taher, désigné lors de la convention du RDP qui s'est tenue du 27 au 29 janvier 2016 à N'Djamena. Lol Mahamat Choua est désigné président d’honneur à vie de ce parti.

Le Parti pour les libertés et le développement (PLD)

Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) est un parti social-démocrate.  Il est fondé en 1993 par Ibni Oumar Mahamat Saleh, un opposant respecté par tous disparu lors des événements de février 2008 à N’Djamena. Depuis 2018, son secrétaire général est Mahamat Ahmat Alhabo, membre fondateur du PLD et ancien ministre.

Autres petits partis

Des nombreux partis politiques créés et dirigés par les jeunes ont marqué, à l’occasion des dernières élections législatives de 2011, une percée remarquable. C’est le cas notamment du Parti pour la démocratie et le socialisme en Afrique (PDSA). Il dispose de 2 sièges à l’Assemblée nationale. Il y a aussi le Mouvement des patriotes tchadiens pour la République (MPTR) et le Souffle nouveau pour la République (SONOR) qui siègent à l’Assemblée nationale avec 1 député.

Le paysage politique tchadien compte à ce jour plus de 300 partis politiques. Une éclosion qui découle du caractère libéral de la loi régissant les partis politiques, fermant très souvent la visibilité sur un grand nombre des partis politiques. Cette multiplicité des partis politiques a donné lieu à de nombreux regroupements et alliances avec des fortunes diverses. La plupart de ces nouveaux petits partis ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale.

IALTCHAD PRESSE

Depuis 1990 le monde des médias tchadien n’a cessé de croître : Presse écrite, radios, télévisions et Presse en ligne. Nous vous présentons une liste non exhaustive de ces médias. Notons tous les médias dont il est question ici sont basés dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

 L’Info (ATPE)

L’Agence Tchadienne de Presse (ATP) est créée en 1966 et son siège est à N’Djamena, la capitale du pays avec son journal Info Tchad. Il est l’ancêtre de l’actuelle Agence Tchadienne de Presse et d’Édition (ATPE) et le journal L’Info qui a été lancé le 3 octobre 2011. Le journal d’information générale est un bihebdomadaire édité par l’ATPE. C’est un organe de presse public. Il est situé à côté de l’Ambassade de l’Afrique du Sud au Tchad, au quartier Bololo dans le 2e arrondissement. Il est dirigé par Mme Secka Nartamadji Assingar Isabelle.

Le Progrès

C’est le seul quotidien créé par le journaliste Mahamat Hissène en 1993. C’est un journal proche du pouvoir, mais qui se définit comme un indépendant d’informations générale. Il est dirigé par Abderamane Barka. Il est situé à N’Djaména, sur la Rue de 40m.  

Tchad et Culture

C’est une revue mensuelle créée en 1961. Tchad et Culture est éditée par le Centre de Formation pour le Développement (CEFOD). Sa ligne éditoriale est axée sur l’information générale et des thématiques telles que l’histoire du Tchad. L’actuel Directeur de Publication est Nestor Malo. Tchad et Culture est situé dans l’enceinte du CEFOD, à Ardep-Djoumal dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djaména.

L’Observateur

Créé en 1997, le journal d’informations générales et d’analyse est un hebdomadaire. Son siège est à Chagaoua, dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djaména. Samory Ngaradoumbé est le Directeur de Publication.

Ialtchad Presse

Première presse électronique professionnelle du Tchad, elle est créée en 1999 au Canada par Hamid Moussa Yayami. Une presse électronique dédiée à une information exclusive sur le pays, 100% Tchadien. Son siège est situé sur l’avenue Maldom Bada Abbass, ex-Nimery, la plus populaire avenue de la ville de N’Djamena. Ialtchad Presse en plus d’être un média en ligne est un site qui présente le Tchad sur tous les angles : institutions, culture, arts, populations, régions, cuisine etc.  www.ialtchad.td

 Radiodiffusion Nationale Tchadienne (RNT)

C’est le premier organe de presse créée en 1955. Ses programmes sont diffusés en deux langues nationales : le français et l’arabe. La RNT est située à Sabangali dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djaména. Sa fréquence de modulation est le 94.5 MHz. La Directrice Générale est Rosalie Bégoto.     

FM Liberté

C’est une Radio associative, elle est lancée officiellement le 05 aout 2000. La radio FM Liberté a pour ligne éditoriale, la défense des droits de l’homme. Elle émet sur la fréquence de modulation 105.3 MHz. Elle est située à Chagoua, dans le 7e arrondissement. Ndjékourninga Kaoutar Lazare est le Directeur Général.  

Dja FM

Elle existe depuis 1998. Dja FM est une radio généraliste orientée vers les questions de la jeunesse et de la femme. Dja FM a son siège non loin du Marché de Mil, dans le 3e arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 96.9 MHz. La radio est dirigée par Zara Mahamat Yacoub.  

Radio Arc-en-ciel

C’est une station radio de la communauté catholique. Elle est créée depuis 2005 par l’Archidiocèse de N’Djaména. Elle émet sur la fréquence de modulation de 107.7 MHz. La radio Arc-en-ciel est située à Chagoua, dans le 7e arrondissement. Son Directeur Général est Sévérin Ndingatoloum. 

Radio La Voix de la Femme

Officiellement lancée le 29 octobre 2019 et émettant sur la fréquence de modulation 97.9 MHZ, La Radio La Voix de la Femme est située dans l’enceinte de la Maison Nationale de la Femme, dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djaména. Elle a pour ligne éditoriale, la promotion de la femme tchadienne et l’information générale. Le Coordonnateur de la radio est Adam Ben Barka.

Oxygène FM

Lancée officiellement le 18 mai 2017, la radio Oxygène est située à Kamnda, dans le 7e arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 96.3 MHz et sa ligne éditoriale est axée sur l’information générale. Diane Nelmal Koidéré est la Présidente Directrice Générale.  

Mandela FM

Première radio communale, elle est située à Farcha, dans l’enceinte de la commune du 1er arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 101.5 MHz est créée le 02 aout 2017. L’information générale est sa ligne éditoriale. Son Directeur Général est Ali Souleyman Brahim. 

 Télé-Tchad

La télévision nationale est fondée le 10 décembre 1987. La chaine nationale se trouve dans les mêmes conditions que la radio nationale. Sa ligne éditoriale est axée sur la politique du gouvernement. Ses programmes sont diffusés en deux langues nationales : le français et l’arabe.  Elle est située à proximité de la Poste centrale de N’Djaména. La télévision Nationale est sous la direction de Mbaindiguim Elon. 

Electron TV

Lancée en 2013, la chaîne privée dénommée Electron TV, diffuse ses programmes en français et en arabe. L’information générale, l’éducation et le divertissement, constitue le contenu de ses programmes.  Le promoteur de cette chaine de télévision privée est Gambaye Ndjegoltar Armand. La télévision a son siège à Gassi, dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djaména.

D’autres journaux, radios et surtout des sites web ont fleuri récemment au Tchad.

L’Assemblée nationale représente le pouvoir législatif monocaméral du Tchad. Elle est composée de 188 membres, élus pour un mandat de cinq ans.

Le parlement se réunit à l'occasion de deux sessions ordinaires annuelles de 90 jours maximum. Elles commencent le 5 mars et le 5 octobre, ou le premier jour ouvrable suivant si cette date est fériée. Il peut également se réunir en session extraordinaire dans certains cas.

Mode de scrutin
L'Assemblée nationale est l'unique chambre du parlement monocaméral du Tchad. Elle est composée de 188 sièges dont les membres sont élus pour cinq ans selon un mode de scrutin mixte mêlant scrutin uninominal majoritaire à deux tours et Scrutin plurinominal majoritaire à un tour. Le mandat était de quatre ans avant un amendement constitutionnel en 2018 qui l'a prolongé d'un an à compter du scrutin suivant, devant avoir lieu plus tard en novembre de la même année mais le scrutin est finalement reporté, au dernier moment, pour le début de l'année 2020.

Composition
L'Assemblée nationale est composée de 10 commissions :

  1. Commission Politique Générale, Institutions, Lois, Affaires administratives et judiciaires
  2. Commission Finances, Budget et Comptabilité publique
  3. Commission Économie et Plan
  4. Commission Développement rural et Environnement
  5. Commission Communication, Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Droits fondamentaux et libertés
  6. Commission Santé, Affaires sociales, Condition de la femme et Droits de l’enfant
  7. Commission Éducation, Enseignement supérieur, Recherche scientifique et Ressources humaines
  8. Commission Culture, Jeunesse et Sports
  9. Commission Affaires étrangères et Coopération internationale
  10. Commission Défense et Sécurité

Président : Haroun Kabadi (MPS)

Élection 23 juin 2011 : Compositio

Biographie du Président de la République (source site officiel de la présidence)

IDRISS DEBY ITNO est né en 1952 à Berdoba ( B.E.T ). ll entre à l’école Française à Fada, après avoir fréquenté l’Ecole Coranique de Tiné. Ses études le mènent ensuite au Lycée Franco-Arabe d’Abéché et au Lycée Jacques Moudeina de Bongor. Titulaire d’un Baccalauréat Scientifique, il entame sa formation militaire à l’Ecole des Officiers d’Active de N’Djaména (Promotion 1975-1976) avant d’entrer à l’Institut Aéronautique d’Amaury la Grange de Hazebruk (France). Devenu Pilote de transport, diplômé parachutiste, il retrouve le pays en pleine ébullition après les combats de Février 1979.


Ses qualités militaires sont remarquées rapidement sur le terrain, ce qui lui vaut d’être désigné en 1980 Chef d’Etat-major des Forces Armées du Nord (F.A.N.). Quand celles-ci prennent le contrôle de la capitale, IDRISS DEBY ITNO est à la tête de la première colonne qui entre dans N’Djaména.

Commandant en Chef de l’Armée, IDRISS DEBY ITNO a été également membre du Conseil de Commandement des Forces Armées du Nord (C.C.F.A.N.). Promu au grade de Colonel, il se rend en France où il suit les cours de l’Ecole Supérieure de Guerre Inter-Armées (1986-1987). 

De retour au Tchad, il est nommé Conseiller à la Présidence de la République chargé de la défense et de la sécurité, et en même temps, Commissaire aux Armées, puis à la Sécurité au sein du Bureau Exécutif du Comité Central de l’Union Nationale pour l’Indépendance et la Révolution (U.N.I.R.), le parti au pouvoir d’alors.

Le 1er Avril 1989, en désaccord avec HISSEIN HABRE, IDRISS DEBY ITNO et quelques compagnons décident de quitter N’Djaména en direction de l’Est. Le chemin est périlleux ; la petite colonne doit livrer plusieurs batailles en situation d’infériorité numérique et matérielle. Seul IDRISS DEBY ITNO parvient au Soudan. Les Survivants créent « l’Action du 1er Avril » qui s’unit à d’autres formations en lutte contre la dictature pour former en Mars 1990 le Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Au terme d’une fulgurante offensive, IDRISS DEBY ITNO et ses hommes boutent HISSEIN HABRE hors du pays le 1er décembre de la même année.

Président du Mouvement Patriotique du Salut depuis sa création, IDRISS DEBY ITNO est porté à la Présidence du Conseil d’Etat dès la victoire des Forces Patriotiques (04 Décembre 1990), puis désigné Président de la République le 28 Février 1991 à l’adoption de la Charte Nationale. Promu Général de Corps d’Armée le 21 Février 1995, IDRISS DEBY ITNO a été investi Président de la République le 08 Août 1996 à l’issue des premières élections pluralistes au Tchad. 

A la fin d’un premier quinquennat bien rempli, le Président sollicite et obtient du Peuple tchadien le 20 mai 2001 un second mandat de cinq ans. Il est investi Président de la République du Tchad le 08 Août 2001. 

Le 03 mai 2006, après avoir su mener une véritable politique de développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté, IDRISS DEBY ITNO, est réélu une troisième fois à la magistrature suprême pour un nouveau quinquennat.

Son engagement pour l’instauration d’un Etat de droit et de démocratie a été auréolé par un Prix Européen. Le 20 Avril 1991, le Président IDRISS DEBY ITNO a en effet reçu le Prix Européen UMBERTO BIANCAMANO. 

Le Président IDRISS DEBY ITNO a reçu par ailleurs plusieurs autres distinctions honorifiques. C'est ainsi qu'il a été prôné "Artisan de la paix" par le Conseil supérieur des Affaires islamiques le 10 Mars 2010 
Il a été fait Commandeur de l'ordre international des Palmes Académiques par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) le 7 Mai 2010.

IDRISS DEBY ITNO a reçu également la "Médaille Paul Harris Fellow" du Rotray Club le 9 Juin 2010.

L'Union des étudiants et la jeunesse de la CEN-SAD lui a décerné le 8 Juillet 2010 le "Prix pour la stabilité et le développement".
Rotary International a remis au Chef de l'Etat IDRISS DEBY ITNO le "Prix champion de l'éradication de la polio " le 08 Aout 2010 à NDjamena. 

Pour couronner son engagement et ses multiples actions en faveur de la jeunesse, le Président IDRISS DEBY ITNO a été fait "Docteur honoris causa" le 05 octobre 2010 par l'Université Roi Fayçal.


Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a reçu également le diplôme de DOCTEUR HONORIS CAUSA de l’Université d’Abomey Calavi le 7 Juillet 2011, titre qui lui a été décerné par le conseil scientifique de l’Université d’Abomey Calavi (UAC). 

Elevé au rang de Président d’honneur de la Fédération africaine des associations des parents d’élèves et étudiants (FAPE) et désigné comme meilleur parent d’élève africain, le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a reçu le 25 Avril 2012, la médaille d’or et le diplôme d’honneur de ladite organisation des parents d’élèves et étudiants africains. Cette distinction honorifique de la FAPE vise à saluer les efforts consentis par le Tchad, dans le domaine de l’éducation. 

Il a été élevé le 5 Mai 2012, à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre national de la République centrafricaine, symbole d’un geste de reconnaissance à son endroit. 

Le 17 Mai 2013, le Journal sénégalais « NOUVEL HORIZON » de Dakar décerne au Président de la République IDRISS DEBY ITNO le prix « SEDAR SPECIAL » pour son engagement pour la cause de son pays et celle du continent tout entier mais aussi pour son leadership et sa vision pan-africaniste. Le prix « SEDAR SPECIAL » lui a été décerné à Dakar, à l’occasion de la 10ème édition des SEDAR, du nom de l’ancien Président sénégalais feu Léopold Sédar Senghor. 

Le 22 Juillet 2013, au cours d’une cérémonie solennelle au Palais présidentiel à N’Djamena, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a été élevé à la dignité suprême de Grand-croix de l’Ordre international des Palmes Académiques (OIPA) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). 

La dignité suprême de Grand-croix de l’OIPA/CAMES est attribuée au Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO en marge de la 35ème session des comités consultatifs interafricains du CAMES tenue à N’Djamena du 15 au 23 Juillet 2013. 

Cette distinction honorifique du CAMES, la deuxième du genre, au Président IDRISS DEBY ITNO, vient ainsi couronner son engagement et ses efforts dans le domaine de l’Enseignement supérieur en particulier et du développement de son pays, en général.

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a présidé aux destinées des organisations régionales et sous-régionales à savoir : l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), la Commission du Bassin du Lac-Tchad (CBLT), le Comité Inter-permanent de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Il assure la présidence de la Communauté économique des Etats sahélo-saharien (CEN-SAD) et la présidence du Groupe G5 Sahel en charge des questions sécuritaires dans le Sahel.

Le 30 janvier 2016, IDRISS DEBY ITNO, grand défenseur de la paix et de la sécurité a été désigné par ses pairs à Addis-Abeba en Ethiopie lors du 26ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) pour assurer, la présidence tournante de l’Organisation panafricaine. Un  grand honneur pour le Tchad.

Comme dans tous les Etats indépendants, la promotion de la jeunesse et le développement du sport figurent en bonne place dans les programmes d’actions du gouvernement. Au Tchad le sport n’est plus une simple activité de distraction mais un ferment de l’unité nationale et un instrument d’exaltation du patriotisme. Il n’existe pas un sport mineur et un sport majeur car toutes les disciplines sportives contribuent à l’épanouissement de ceux qui les pratiquent. Le mouvement sportif tchadien est organisé à travers les associations et les fédérations. On compte actuellement 19 fédérations sportives au Tchad. Ces fédérations représentent les disciplines olympiques.

C’est en 1965 que le Tchad est devenu membre du Comité International Olympique (CIO). L e Comité Sportif  Olympique Tchadien ( COST) a été créé le.

Le mouvement sportif national est bien organisé mais force est de constater que le hasard, la navigation à vue pénalisent sérieusement le mouvement sportif tchadien et ne favorisent pas l’éclosion des talents et pourtant le Tchad regorge de talents dans toutes les disciplines sportives. 

En football, même si le onze national, les Sao du Tchad, connait une évolution en dents de scie, des individualités ont permis au Tchad de se faire connaitre. Japhet N’doram, véritable gloire du football appelé « le sorcier de la Beaujoire » a marqué 73 buts en 8 saisons avec le Football Club de Nantes. Il a fait ses armes à Tourbillon (Tchad) et au TKC (Cameroun) avant de s’envoler pour la France où il a fait les beaux jours du FC Nantes. Nommé capitaine de l’équipe pour la saison 1990-1991, il devient double champion de France avec son club. N’doram a aussi été sociétaire du FC Monaco. L’international tchadien qui a raccroché ses crampons aide aujourd’hui le football tchadien à sortir de l’ornière.

L’histoire du football tchadien est également marquée par le nom de Nambatigué Toko. Dans les années 1980, ce grand footballeur tchadien qui a débuté dans l’équipe Yal-tchad de N’Djaména a connu la gloire sous le maillot du mythique Paris Saint-Germain. Il a été double vainqueur de la coupe de France de première division en 1981 et en 1982 avec le club parisien.

Aujourd’hui, de jeunes talents éclosent depuis quelques années et tentent de tracer leur voie. C’est le cas de Marius Mbayam ou encore de Mahamat Azarack qui évolue en première division espagnole avec l’Espagnole de Barcelone. Rien qu’en France entre la Ligue 1, Ligue 2,  jusqu’au National 3, pas moins de 7 joueurs tchadiens évoluent. Nous citons entre autres C. Ninga, S.Altama, Mohamed Soumaila, N. Mbaiam, L. Wadar, C. Ninga, S. Altama, etc… D’autres jeunes footballeurs tchadiens évoluent un peu partout dans le monde notamment en Belgique, en Suisse, en Arabie Saoudite, en Indonésie, au Qatar Gabon et au Cameroun.

L’athlétisme tchadien aussi a connu des jours heureux avec Idriss Mahamat Ouya, un athlète hors pairs, qui a d’abord couru pour la France en remportant les championnats nationaux français de 1960 et 1961. Ahmed Issa, champion de 800m français. On peut citer entre autres Alladjaba, Yanyanbal, Alladoum Boulot. Nous avons aussi le sauteur Paul Ngadjadoum qui s’est illustré par un saut record de 2m17 obtenu au championnat d’Afrique d’Alger en 1977, Djimassal Kemobé champion d’Afrique centrale en triple saut et saut en longueur à Luanda (Angola) en 1981.

On n’oublie pas « la gazelle tchadienne » Kaltouma Nadjina, double médaillée d’or aux jeux de la Francophonie en 2004 et en 2008.

La jeune judoka Carine Ngarlemdana a été championne à 16 ans seulement. Elle est quadruple championne du Tchad, vice-championne d’Afrique centrale et médaillée d’or au tournoi de judo du Gabon.

Au basketball aussi, des Tchadiens se sont illustrés. Miambé Mbaitir, meilleur marqueur au championnat de Basketball d’Afrique centrale en 1977. Abdel-Aziz Boukar (devenu Angolais depuis 2001) a été plusieurs fois champion d’Angola, d’Afrique et champion aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Beaucoup de jeunes évoluent aux Etats-Unis, en Europe et un peu partout en Afrique. En 2007, Dounia Issa a été le premier joueur d’origine tchadienne à être sélectionné pour le « All Star Game français ». Abakar Martoussia a gagné en 2010 la coupe d’Algérie avec son club le Trèfle de Blida.

Le Tchad est aux trois-quarts rural. L'agriculture et l'élevage du bétail sont les activités dominantes. La mise en exploitation des gisements pétroliers depuis 2003 a été très encadrée par la Banque mondiale. Elle pourrait avoir des effets importants sur l'économie tchadienne. Dès 2004, le pétrole représentait plus de 80 % des exportations nationales, permettant à la balance commerciale de devenir nettement excédentaire.

Au mois de mai 2012, Idriss Déby lance une vaste opération anti-corruption dans le pays, baptisée « opération Cobra ». L’État perd alors un montant estimé à 300 milliards de francs CFA (soit 460 millions d'euros) par an à cause de détournements d'argent public. Le but est de sécuriser les circuits de recettes et de dépenses et de contrôler les procédures de préparation, de passation et d'exécution des marchés publics. Après un an et 23 missions de contrôles effectuées à N'Djaména et 22 en province, environ 25 milliards de francs CFA ont été recouvrés.

En 2015, alors qu'Idriss Déby développe depuis plusieurs années une politique de diversification de l'économie tchadienne, les ressources pétrolières représente 20 % du PIB. Le commerce associé au secteur des transports pèse plus lourd et représente 22 % du PIB. L'Africa Performance Index (API), qui évalue le développement économique des pays Africains membres de la zone, place alors le Tchad au pied de son podium et souligne que « l'amélioration de l'orientation budgétaire du pays et les mesures significatives de réduction de la dette (…) ont permis à la machine économique et financière du Tchad d'opérer dans le bon sens »4. La croissance du pays en 2015 est estimée à 7,6 % selon le FMI, soit l'un des taux les plus importants du continent avec le Nigeria.

Alors que l'exploitation d'hydrocarbures a permis au Tchad de générer en dix ans plus de 10 milliards de dollars, Idriss Déby investit notamment dans le rattrapage du pays en termes d'infrastructures afin d'attirer les investissements. Une dynamique illustrée par la construction de la Cité internationale des affaires, à N'Djaména, pour un coût total de 366 millions d'euros.

Idriss Déby ouvre également le pays aux capitaux étrangers, en particulier ceux venant de Chine. Selon le chargé des affaires de l'ambassade de Chine, qui rappelle que le Tchad et la Chine développent leurs relations économiques depuis dix ans, « la coopération économique et commerciale se développe progressivement et les échanges humains et culturels s'intensifient ». Plusieurs grands chantiers sont menés au Tchad par des groupes chinois : la raffinerie de Djarmaya, la cimenterie de Baoré, le Palais de la Démocratie (siège de l'Assemblée nationale), l'Hôpital de la liberté et la Maison de la Femme.

Le 14 décembre 2015, le FMI, désireux « d'épauler le pays dans la poursuite de ses efforts », approuve le déblocage de 28,7 millions de dollars d'aide au développement au Tchad.

Wikipédia®

Les chefs d’Etat du Tchad (1960-2019)

En cinquante ans d’indépendance, le Tchad a été successivement dirigé par six chefs d’Etat.

NGARTA TOMBALBAYE
François Ngarta Tombalbaye est né vers 1918 à Bessada (Moyen-Chari). Devenu moniteur de l’enseignement. Il est muté à Fort-Archambault en novembre 1946. A Fort-Archambault, il devient un militant très actif du Parti Progressiste Tchadien (PPT). 1952 : élu conseiller à l’Assemblée locale (1952-1957) puis à l’Assemblée territoriale (1957-1959) et en même temps Grand conseiller de l’Afrique Equatoriale Française, il est désigné Premier ministre le 26 mars 1959. C’est lui qui a proclamé l’indépendance du Tchad le 11 août 1960. En 1962, il est élu Président de la République. Dès 1963, des tensions éclatent aussi bien dans la capitale. Le mouvement rebelle, le Front de Libération Nationale du Tchad (FROLINAT) sera créé par des mécontents et des dissidents du régime. Réélu en juillet 1969. Le 13 avril 1975 un coup d’Etat met fin à sa vie.

FELIX MALLOUM NGAKOUTOU BEY-NDI
Le général Félix Malloum Ngakoutou Bey-Ndi est né le 10 septembre 1932 à Fort-Archambault. En juillet 1960, il est reversé dans l’armée tchadienne naissante (1962) avec le grade de sous-lieutenant. C’est après le coup d’Etat du 13 avril 1975 qu’il a été libéré par les jeunes officiers et hissé à la tête de l’Etat. Il a dirigé le pays entre 1975 et 1979.

LOL MAHAMAT CHOUA
Né en 1939 à Mao, Lol Mahamat Choua a fait une longue carrière à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de 1965 à 1979. Il est diplômé de l’Institut International d’Administration Publique de Paris (IIAP) en 1973 et de l’Institut des Relations Internationales de Paris en 1982. C’est en 1979 qu’il est apparu au-devant de la scène lorsque les chefs des tendances politico-militaires l’ont désigné (avril) pour former le premier Gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT). Il n’est resté en fonction que pendant une courte période (4 mois).

GOUKOUNI OUEDDEY
Goukouni Oueddeye est le fils du Derdéï Oueddeye Kochidémi, chef coutumier et spirituel des Toubou. Il est né en 1944 à Zouar, dans le Tibesti. En février 1979, lors de l’éclatement de la guerre civile, il n’hésite pas à voler au secours de Habré. Le 23 mars 1979, au lendemain de la conférence de Kano I, il est désigné Président du Conseil d’Etat provisoire de la République. L’année suivante, il est chassé du pouvoir (7 juin 1982) par Hissein Habré.

HISSEIN HABRE
Né en 1942 à Faya où il a effectué ses études primaires, Hissein Habré devient secrétaire d’administration dès 1958. Le 7 juin 1982, il chasse Goukouni du pouvoir. Chassé à son tour du pouvoir par Idriss Déby Itno en décembre 1990, il s’est réfugié au Sénégal. Inculpé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture, Hissein Habré est condamné à la prison à perpétuité en appel en 2017.

IDRISS DEBY ITNO
Idriss Déby Itno est né en 1952 à Berdoba, dans l’Ennedi. Après l’école coranique à Tiné puis l’école française à Fada, ses études secondaires le mènent à Abéché puis à Bongor. Titulaire d’un baccalauréat technique, il entame sa formation militaire à l’école des officiers de N’Djaména (promotion 1975-1976) avant d’entrer à l’Institut aéronautique d’Amaury la Grange de Hazebrouck (France) d’où il sort pilote de transport et parachutiste. En 1979, il retrouve le pays divisé par la guerre civile. Il est nommé chef d’état-major adjoint des Forces Armées du Nord en 1980.

Promu au grade de colonel, il suit les cours de l’Ecole Supérieure de Guerre Inter-Armes de France (1986-1987). De retour au Tchad, il est nommé conseiller à la Présidence de la République chargé de la Défense et de la Sécurité et en même temps commissaire aux armées, puis commissaire à la sécurité au sein du Bureau Exécutif du Comité central de l’Union National pour l’Indépendance et la Révolution, parti unique au pouvoir.

Le 1er avril 1989, s’opposant aux dérives dictatoriales de Hissein Habré, Idriss Déby, Hassan Djamouss et Brahim Itno décident de quitter N’Djaména en direction de l’Est, alors que Brahim Mahamat Itno est arrêté à N’Djaména par le dictateur. Au cours de leur sortie, Hassan Djamouss est tombé au cours des combats. Renforcés par d’autres mouvements hostiles au régime Habré, les survivants forment en mars 1990, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Au terme d’une offensive fulgurante, les Forces patriotiques du MPS renversent le régime dictatorial de Hissein Habré le 1er décembre 1990. Le colonel Idriss Déby est alors désigné Président du Conseil d’Etat, chef de l’Etat en décembre 1990 puis Président de la République par le Conseil National du Salut du MPS (4 mars 1991).

Avec son avènement au pouvoir s’ouvre une ère nouvelle : celle de la démocratie. Il a été élu Président de la République en 1996 puis réélu en 2001, en 2006, 2011 et en 2016.

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