samedi 23 novembre 2024

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Le Tchad ou Hymne à la beauté

Quand la nature, les peuples, les civilisations se mêlent, on assiste à l’éclosion d’une gamme d’attractions touristiques. Le Tchad, c’est aussi le charme des richesses naturelles, historiques et humaines que l’on découvre dans tous les coins du pays.

Les sites touristiques

  • Le lac Tchad,
  • Le Parc National de Zakouma
  • Le Musée national - Musée de Gaoui,
  • La station touristique de Douguia
  • La réserve de Faune de Mandélia
  • La réserve de Faune de Hadjer El Hamis
  • Les palmeraies de Faya-Largeau
  • Les ruines de Yen, Ain-Galaka et Kirdimi
  • Les grottes et fresques de Yarda
  • Les grottes et fresques de Kazer
  • Les rupestreries de Fada
  • Les gravures rupestres de Zouar
  • Le Guelta d'Archei (étroit canyon)
  • Les grandioses pics du Tibesti
  • Les Monts Abou Telfane et Abtouyour
  • Les Aiguilles de Sissé
  • Le Trou du Natron
  • Les Palmeraies de Bardaï
  • Le Soléatare de Sborom
  • Le Gonoa
  • La région d'Archei : le paysage naturel
  • Le site métallurgique de Begon II
  • Les curieuses mines de fer de Télénugar
  • Les Lacs d'Ounianga
  • Les ruines d'Ouara, remparts fortifiés
  • Site à Hominidés anciens du Djourab
  • Les cases "obus"du pays Mouloui
  • Les rochers fabuleux de Hadjer Elkhamis
  • Les paysages lacustres de Léré
  • Les paysages de Mont de Lam

La Flore et la Faune

Formée de trois zones distinctes. Au Sud, on rencontre la zone tropicale avec ses savanes boisées et les prémices de la grande forêt équatoriale : au Centre, c’est la zone sahélienne dominée par les steppes à épineux et les baobabs ; au Nord, s’ouvre la zone saharienne aux grandes étendues de sable égayées par les palmeraies.

Dans le désert, l’addax, les gazelles dama et dorcas se partagent l’espace, avec quelques grands carnivores comme le guépard, l’hyène rayée ou le chacal commun. Le mouflon à manchettes est inféodé aux montagnes du Tibesti mais aussi de l’Ennedi, dans lesquels il côtoie le babouin doguera, le patas (singe rouge) et le daman de rocher. Les rongeurs, comme le goundi de l’Atlas, les gerboises et mériones s’activent la nuit à la recherche de nourriture en évitant les caracals, fennecs, renards faméliques, chats des sables, ratels et gorilles de Libye. Parmi les oiseaux, l’autruche, l’outarde de Nubie, des vautours et des gangas s’associent à des espèces migratrices africaines comme la cigogne d’Abdim, ou venues d’Europe telle la bergeronnette grise. La tortue à éperons, les vipères à cornes, le varan du désert, le fouette-queue, les geckos et le scinque officinal sont les reptiles les plus fréquents.

On y trouve dans ce pays une riche faune notamment éléphants, rhinocéros, girafes, autruches, lions et buffles, gazelles, hyènes. Le Tchad dispose également d'une grande variété d'oiseaux et de reptiles. Il y a au Tchad une grande variété et une diversité d'animaux dans neufs Parcs nationaux et réserves de faune qui méritent d'être visités : le parc national de Zakouma, le parc national de Manda, la réserve de faune de Sinikia Minia, la réserve de faune de Mandelia, la réserve de faune de Binder-Léré, la réserve de faune du Bahr Salamat, la réserve de faune de Ouadirime, la réserve de faune de Fada Archei, la réserve de faune de l'Aboutelfane.

La pêche est pratiquée dans les plaines d'inondation du Logone, du Chari, le Lac Tchad, les lacs du Mayo -Kebbi, le lac Fitri et le lac Iro. Plus de 150 espèces de poissons sont dénombrées dans les eaux du Chari, du Logone et du Lac Tchad.


L’artisanat

L'artisanat tchadien a conservé son savoir-faire ancestral. C’est assurément une certaine forme de beauté, unique en son genre. L’artisanat tchadien est riche et varié. Il existe plusieurs choix de souvenir : beaux tapis d'Abéché, vanneries d'Abéché et de Goz-Beida très originales, calebasses pyrogravées selon les thèmes traditionnels séculaires illustrant les divers moments de la vie, couteaux de jet, arcs, lances, sagaies, peaux, bijoux en argent, objets en ivoire, etc.

Au Tchad la société est structurée en quatre grands niveaux

Le plus haut niveau de structuration des organisations de la société civile regroupe les fédérations, les réseaux et les unions. Cette catégorie est très peu développée sinon elle n’existe presque pas au Tchad. C’est ce qui ressort de la cartographie des acteurs de la société civile au Tchad, établie par l’Union européenne et le gouvernement tchadien. La seule organisation de 4e niveau qui se veut une plateforme unique de concertation de toutes ses organisations faîtières est l’Organisation des Acteurs Non Étatique du Tchad (OANET). Cependant, celle-ci souffre d’un manque de représentativité des Organisations de la société civile tchadiennes.  L’OANET, en son temps, connaît une situation de blocage où l’imprécision entourant son mandat et son rôle l’empêche d’intervenir efficacement au nom de ses membres.

Les organisations faîtières de 3e niveau comme les coordinations, les fédérations et les réseaux englobent des organisations agissant dans le même secteur d’activité et/ou sur le même territoire. Les adhérents sont des associations et non des personnes physiques. L’intérêt de ces associations réside dans leur caractère représentatif permettant de faciliter les relations entre les OSC et les pouvoirs publics. Elles sont censées agir sur des positions et des stratégies pour défendre les objectifs communs du collectif. Parmi les réseaux d’OSC, on retrouve la FONGT (Fédération des ONG tchadiennes), le CILONG (Centre d’information et de liaison des ONG), l’UNAD (Union nationale des associations diocésaines). Les réseaux des associations de défense des droits humains comme le CADH (Collectif des associations de droit de L’Homme), le RADH (Réseau des Associations de Droits de l’Homme), la Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l’Homme (CASCIDHO) font partie de cette structuration.  A ce niveau, sont aussi inclus les réseaux thématiques ou sectoriels comme la CELIAF (Cellule de liaison des associations féminines), la FOJET (Fédération des organisations de jeunesse), la CONFENET (Confédération nationale des éleveurs du Tchad), la FENAPET (Fédération nationale des associations de parents d’élèves du Tchad), l’AEPT (Association des éditeurs de presse privée au Tchad), les confédérations syndicales comme l’UST, le Patronat (CNPT), etc.

Les OSC de 3e niveau ont, dans la plupart des cas, des capacités techniques insuffisantes. Elles souffrent également d’une faible circulation de l’information entre les organisations, d’un faible degré de structuration et d’articulation entre le niveau national et le niveau local. Ce qui s’explique par une faiblesse dans la capacité institutionnelle, d’esprit de compétition, mais aussi de communication interne et externe. Le dernier aspect est la conséquence d’une utilisation déficiente des nouvelles technologies due en partie aux problèmes d’accès l’internet et à sa cherté.

Les mouvements des jeunes comme l’APAD (Association action de partenaires pour l’appui au développement) ont développé des initiatives participatives d’activisme pour interpeller l’État et les collectivités locales sur leurs devoirs. Elle participe à l’émergence d’une participation citoyenne à la vie politique parmi les jeunes et les nouveaux leaders. La participation des jeunes au processus électoral est soutenue par le CSJEFOD (Centre de solidarité des jeunes pour la formation et le développement) pour tout le cycle électoral et non pas comme une activité ponctuelle de trois mois juste avant les élections. La CAMOJET (Coordination des associations des mouvements des jeunes au Tchad) de son côté, se penche beaucoup plus sur les problèmes du système éducatif tchadien.

Les OSC œuvrant dans le développement socioéconomique 

Les organisations de deuxième niveau constituent l’espace traditionnel des grandes associations au Tchad. Elles se concentrent principalement à N’Djamena. Elles ont des antennes ou des représentations dans les provinces. Une majorité des OSC de 2e niveau sont des prestataires de services dans le domaine socioéconomique. Elles interviennent là où l’État tchadien est déficitaire soit parce qu’il est trop faible soit parce que la solution des problèmes peut difficilement venir d’une planification centralisée. Elles couvrent une large gamme de secteurs sociaux notamment la santé, l’éducation, l’environnement, etc. parmi celles-ci, on retrouve les acteurs comme le SECADEV, la BELACD, la BASE, le CSSI, l’ASTBEF, entre autres. Dans les organisations de défense des droits de l’homme, on trouve celles qui appartiennent aussi à cette classe. Il s’agit de l’AFJT ou l’APLFT. 

Des organisations de proximité 

Les organisations de premier niveau connaissent bien les populations à qui elles s’adressent. Cette proximité leur permet d’instaurer un climat de confiance qui facilite leur travail et l’appropriation des actions. Ce qui favorise une certaine cohésion sociale. Parmi les ressources dont elles disposent ou qu’elles produisent, l’on peut citer la microfinance à travers la démultiplication des associations d’épargne et de crédit, les produits artisanaux, les produits agroalimentaires, etc. Cependant, leur capacité d’autofinancement est très faible. Ce qui réduit considérablement leurs capacités opérationnelles. Ces structures ont été appuyées par de nombreux programmes de développement comme le PSAOP (Projet d’appui aux Services Agricoles et aux Organisationsde Producteurs), le PROADEL (Projetd’appui au développement local), le PRODALKA (Programme de Développement Rural Décentralisé du Mayo Dallah, du Lac Léré, du Mont d’Illi et dela Kabbia) à travers l’approche « faire-faire ».

L’insuffisance des structures d’appui

Il y a peu de structures de recherche et d’accompagnement du monde associatif. Nous pouvons citer, par exemple, le CEFOD qui est une association d’utilité publique. Il s’agit d’un lieu de référence en matière de législation et de jurisprudence, en matière d’études/recherche (travail sur la mémoire historique et culturelle du pays). Un lieu de dialogue (sur les clivages ethniques, politiques, religieux et régionaux) de formation (pour la professionnalisation des ONG) et d’information (revue Tchad et Culture, Revue juridique tchadienne, magazines radio et vidéo). D’autres structures ont également une expérience avérée en matière de renforcement de capacités des OSC comme l’INADES Formation, le Centre Al Mouna, etc. Ces deux institutions, par exemple, bénéficient de collaborations individuelles avec des universitaires tchadiens.

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Tour d’horizon de l’opposition démocratique tchadienne

La scène politique tchadienne est animée par environ 300 partis politiques. Ces partis sont divisés en deux grands groupes. D’un côté, il y a la majorité présidentielle composée du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS), et ses alliés. Et de l’autre côté, l’opposition démocratique.

L’opposition tchadienne est, depuis les dernières élections présidentielles de 2016, devenue un terrain de division. Chose qui ne favorise pas son unité et sa cohérence face à la majorité présidentielle imposante. Toutefois, voici une présentation de quelques têtes de proue qui constituent cette opposition démocratique.

L’Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD)

Ce parti a été fondé et dirigé par le feu Générale Wadal Abdelkader Kamougué, une figure emblématique de la scène politique tchadienne. Il est le seul à avoir atteint le second tour lors de la présidentielle de 1996. Depuis le décès de M. Kamougue en 2011, le parti traverse une querelle larvée de leadership. Mais, il est aujourd’hui dirigé par Felix Nialbé, chef de file de l’opposition. L’Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD) dispose de 8 sièges à l’Assemblée nationale.

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR)

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR) compte 10 députés à l’Assemblée nationale. L’UNDR est considéré aujourd’hui comme l’un des partis les mieux structurés, et celui qui a le moins souffert de l’exode de ses principaux cadres. Son président Saleh Kebzabo, est aujourd’hui le « ex-chef de file de l’opposition démocratique ».  Il a longtemps tenu les rênes de l’opposition démocratique au Tchad avant de céder, non sans résister, la place au président de l’Union pour le renouveau et la démocratie, M. Felix Nialbé.

Le RNDT – Le Réveil

Le Rassemblement des Nationalistes et Démocrates Tchadiens (RNDT-Le Réveil) de Pahimi Padacké Albert 8 députés. Ce parti a rallié le Mouvement patriotique du salut (MPS) avant de divorcer avec lui lors de sa dernière rentrée politique. Le président du RNDT a été Premier ministre jusqu’à la révision constitutionnelle du 4 mai 2018, instaurant la 4e République.

La Fédération Action pour la République/Parti Fédéraliste (FAR/PF)

La Fédération Action pour la République/Parti Fédéraliste (FAR/PF) de Yorongar Ngarlejy Lemoiban, représenté à l’Assemblée nationale par 4 députés. Son président est le plus virulent des opposants politiques. Il a représenté en 2001 l’espoir d’une frange importante des électeurs avant de s’affaiblir progressivement du fait de l’exode massif de ses cadres vers d’autres partis. Le parti qui prône le fédéralisme souffre par ailleurs d’un déficit organisationnel. Il semble être de plus en plus le parti d’un seul homme.

Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP)

Le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) a été fondé en 1991 par Lol Mahamat Choua, ancien président de la République du Tchad. Il est dirigé aujourd’hui par Mahamat Allahou Taher, désigné lors de la convention du RDP qui s'est tenue du 27 au 29 janvier 2016 à N'Djamena. Lol Mahamat Choua est désigné président d’honneur à vie de ce parti.

Le Parti pour les libertés et le développement (PLD)

Le Parti pour les libertés et le développement (PLD) est un parti social-démocrate.  Il est fondé en 1993 par Ibni Oumar Mahamat Saleh, un opposant respecté par tous disparu lors des événements de février 2008 à N’Djamena. Depuis 2018, son secrétaire général est Mahamat Ahmat Alhabo, membre fondateur du PLD et ancien ministre.

Autres petits partis

Des nombreux partis politiques créés et dirigés par les jeunes ont marqué, à l’occasion des dernières élections législatives de 2011, une percée remarquable. C’est le cas notamment du Parti pour la démocratie et le socialisme en Afrique (PDSA). Il dispose de 2 sièges à l’Assemblée nationale. Il y a aussi le Mouvement des patriotes tchadiens pour la République (MPTR) et le Souffle nouveau pour la République (SONOR) qui siègent à l’Assemblée nationale avec 1 député.

Le paysage politique tchadien compte à ce jour plus de 300 partis politiques. Une éclosion qui découle du caractère libéral de la loi régissant les partis politiques, fermant très souvent la visibilité sur un grand nombre des partis politiques. Cette multiplicité des partis politiques a donné lieu à de nombreux regroupements et alliances avec des fortunes diverses. La plupart de ces nouveaux petits partis ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale.

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Depuis 1990 le monde des médias tchadien n’a cessé de croître : Presse écrite, radios, télévisions et Presse en ligne. Nous vous présentons une liste non exhaustive de ces médias. Notons tous les médias dont il est question ici sont basés dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

 L’Info (ATPE)

L’Agence Tchadienne de Presse (ATP) est créée en 1966 et son siège est à N’Djamena, la capitale du pays avec son journal Info Tchad. Il est l’ancêtre de l’actuelle Agence Tchadienne de Presse et d’Édition (ATPE) et le journal L’Info qui a été lancé le 3 octobre 2011. Le journal d’information générale est un bihebdomadaire édité par l’ATPE. C’est un organe de presse public. Il est situé à côté de l’Ambassade de l’Afrique du Sud au Tchad, au quartier Bololo dans le 2e arrondissement. Il est dirigé par Mme Secka Nartamadji Assingar Isabelle.

Le Progrès

C’est le seul quotidien créé par le journaliste Mahamat Hissène en 1993. C’est un journal proche du pouvoir, mais qui se définit comme un indépendant d’informations générale. Il est dirigé par Abderamane Barka. Il est situé à N’Djaména, sur la Rue de 40m.  

Tchad et Culture

C’est une revue mensuelle créée en 1961. Tchad et Culture est éditée par le Centre de Formation pour le Développement (CEFOD). Sa ligne éditoriale est axée sur l’information générale et des thématiques telles que l’histoire du Tchad. L’actuel Directeur de Publication est Nestor Malo. Tchad et Culture est situé dans l’enceinte du CEFOD, à Ardep-Djoumal dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djaména.

L’Observateur

Créé en 1997, le journal d’informations générales et d’analyse est un hebdomadaire. Son siège est à Chagaoua, dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djaména. Samory Ngaradoumbé est le Directeur de Publication.

Ialtchad Presse

Première presse électronique professionnelle du Tchad, elle est créée en 1999 au Canada par Hamid Moussa Yayami. Une presse électronique dédiée à une information exclusive sur le pays, 100% Tchadien. Son siège est situé sur l’avenue Maldom Bada Abbass, ex-Nimery, la plus populaire avenue de la ville de N’Djamena. Ialtchad Presse en plus d’être un média en ligne est un site qui présente le Tchad sur tous les angles : institutions, culture, arts, populations, régions, cuisine etc.  www.ialtchad.td

 Radiodiffusion Nationale Tchadienne (RNT)

C’est le premier organe de presse créée en 1955. Ses programmes sont diffusés en deux langues nationales : le français et l’arabe. La RNT est située à Sabangali dans le 3e arrondissement de la ville de N’Djaména. Sa fréquence de modulation est le 94.5 MHz. La Directrice Générale est Rosalie Bégoto.     

FM Liberté

C’est une Radio associative, elle est lancée officiellement le 05 aout 2000. La radio FM Liberté a pour ligne éditoriale, la défense des droits de l’homme. Elle émet sur la fréquence de modulation 105.3 MHz. Elle est située à Chagoua, dans le 7e arrondissement. Ndjékourninga Kaoutar Lazare est le Directeur Général.  

Dja FM

Elle existe depuis 1998. Dja FM est une radio généraliste orientée vers les questions de la jeunesse et de la femme. Dja FM a son siège non loin du Marché de Mil, dans le 3e arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 96.9 MHz. La radio est dirigée par Zara Mahamat Yacoub.  

Radio Arc-en-ciel

C’est une station radio de la communauté catholique. Elle est créée depuis 2005 par l’Archidiocèse de N’Djaména. Elle émet sur la fréquence de modulation de 107.7 MHz. La radio Arc-en-ciel est située à Chagoua, dans le 7e arrondissement. Son Directeur Général est Sévérin Ndingatoloum. 

Radio La Voix de la Femme

Officiellement lancée le 29 octobre 2019 et émettant sur la fréquence de modulation 97.9 MHZ, La Radio La Voix de la Femme est située dans l’enceinte de la Maison Nationale de la Femme, dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djaména. Elle a pour ligne éditoriale, la promotion de la femme tchadienne et l’information générale. Le Coordonnateur de la radio est Adam Ben Barka.

Oxygène FM

Lancée officiellement le 18 mai 2017, la radio Oxygène est située à Kamnda, dans le 7e arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 96.3 MHz et sa ligne éditoriale est axée sur l’information générale. Diane Nelmal Koidéré est la Présidente Directrice Générale.  

Mandela FM

Première radio communale, elle est située à Farcha, dans l’enceinte de la commune du 1er arrondissement. Elle émet sur la fréquence de modulation 101.5 MHz est créée le 02 aout 2017. L’information générale est sa ligne éditoriale. Son Directeur Général est Ali Souleyman Brahim. 

 Télé-Tchad

La télévision nationale est fondée le 10 décembre 1987. La chaine nationale se trouve dans les mêmes conditions que la radio nationale. Sa ligne éditoriale est axée sur la politique du gouvernement. Ses programmes sont diffusés en deux langues nationales : le français et l’arabe.  Elle est située à proximité de la Poste centrale de N’Djaména. La télévision Nationale est sous la direction de Mbaindiguim Elon. 

Electron TV

Lancée en 2013, la chaîne privée dénommée Electron TV, diffuse ses programmes en français et en arabe. L’information générale, l’éducation et le divertissement, constitue le contenu de ses programmes.  Le promoteur de cette chaine de télévision privée est Gambaye Ndjegoltar Armand. La télévision a son siège à Gassi, dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djaména.

D’autres journaux, radios et surtout des sites web ont fleuri récemment au Tchad.

L’Assemblée nationale représente le pouvoir législatif monocaméral du Tchad. Elle est composée de 188 membres, élus pour un mandat de cinq ans.

Le parlement se réunit à l'occasion de deux sessions ordinaires annuelles de 90 jours maximum. Elles commencent le 5 mars et le 5 octobre, ou le premier jour ouvrable suivant si cette date est fériée. Il peut également se réunir en session extraordinaire dans certains cas.

Mode de scrutin
L'Assemblée nationale est l'unique chambre du parlement monocaméral du Tchad. Elle est composée de 188 sièges dont les membres sont élus pour cinq ans selon un mode de scrutin mixte mêlant scrutin uninominal majoritaire à deux tours et Scrutin plurinominal majoritaire à un tour. Le mandat était de quatre ans avant un amendement constitutionnel en 2018 qui l'a prolongé d'un an à compter du scrutin suivant, devant avoir lieu plus tard en novembre de la même année mais le scrutin est finalement reporté, au dernier moment, pour le début de l'année 2020.

Composition
L'Assemblée nationale est composée de 10 commissions :

  1. Commission Politique Générale, Institutions, Lois, Affaires administratives et judiciaires
  2. Commission Finances, Budget et Comptabilité publique
  3. Commission Économie et Plan
  4. Commission Développement rural et Environnement
  5. Commission Communication, Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Droits fondamentaux et libertés
  6. Commission Santé, Affaires sociales, Condition de la femme et Droits de l’enfant
  7. Commission Éducation, Enseignement supérieur, Recherche scientifique et Ressources humaines
  8. Commission Culture, Jeunesse et Sports
  9. Commission Affaires étrangères et Coopération internationale
  10. Commission Défense et Sécurité

Président : Haroun Kabadi (MPS)

Élection 23 juin 2011 : Compositio

Biographie du Président de la République (source site officiel de la présidence)

IDRISS DEBY ITNO est né en 1952 à Berdoba ( B.E.T ). ll entre à l’école Française à Fada, après avoir fréquenté l’Ecole Coranique de Tiné. Ses études le mènent ensuite au Lycée Franco-Arabe d’Abéché et au Lycée Jacques Moudeina de Bongor. Titulaire d’un Baccalauréat Scientifique, il entame sa formation militaire à l’Ecole des Officiers d’Active de N’Djaména (Promotion 1975-1976) avant d’entrer à l’Institut Aéronautique d’Amaury la Grange de Hazebruk (France). Devenu Pilote de transport, diplômé parachutiste, il retrouve le pays en pleine ébullition après les combats de Février 1979.


Ses qualités militaires sont remarquées rapidement sur le terrain, ce qui lui vaut d’être désigné en 1980 Chef d’Etat-major des Forces Armées du Nord (F.A.N.). Quand celles-ci prennent le contrôle de la capitale, IDRISS DEBY ITNO est à la tête de la première colonne qui entre dans N’Djaména.

Commandant en Chef de l’Armée, IDRISS DEBY ITNO a été également membre du Conseil de Commandement des Forces Armées du Nord (C.C.F.A.N.). Promu au grade de Colonel, il se rend en France où il suit les cours de l’Ecole Supérieure de Guerre Inter-Armées (1986-1987). 

De retour au Tchad, il est nommé Conseiller à la Présidence de la République chargé de la défense et de la sécurité, et en même temps, Commissaire aux Armées, puis à la Sécurité au sein du Bureau Exécutif du Comité Central de l’Union Nationale pour l’Indépendance et la Révolution (U.N.I.R.), le parti au pouvoir d’alors.

Le 1er Avril 1989, en désaccord avec HISSEIN HABRE, IDRISS DEBY ITNO et quelques compagnons décident de quitter N’Djaména en direction de l’Est. Le chemin est périlleux ; la petite colonne doit livrer plusieurs batailles en situation d’infériorité numérique et matérielle. Seul IDRISS DEBY ITNO parvient au Soudan. Les Survivants créent « l’Action du 1er Avril » qui s’unit à d’autres formations en lutte contre la dictature pour former en Mars 1990 le Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Au terme d’une fulgurante offensive, IDRISS DEBY ITNO et ses hommes boutent HISSEIN HABRE hors du pays le 1er décembre de la même année.

Président du Mouvement Patriotique du Salut depuis sa création, IDRISS DEBY ITNO est porté à la Présidence du Conseil d’Etat dès la victoire des Forces Patriotiques (04 Décembre 1990), puis désigné Président de la République le 28 Février 1991 à l’adoption de la Charte Nationale. Promu Général de Corps d’Armée le 21 Février 1995, IDRISS DEBY ITNO a été investi Président de la République le 08 Août 1996 à l’issue des premières élections pluralistes au Tchad. 

A la fin d’un premier quinquennat bien rempli, le Président sollicite et obtient du Peuple tchadien le 20 mai 2001 un second mandat de cinq ans. Il est investi Président de la République du Tchad le 08 Août 2001. 

Le 03 mai 2006, après avoir su mener une véritable politique de développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté, IDRISS DEBY ITNO, est réélu une troisième fois à la magistrature suprême pour un nouveau quinquennat.

Son engagement pour l’instauration d’un Etat de droit et de démocratie a été auréolé par un Prix Européen. Le 20 Avril 1991, le Président IDRISS DEBY ITNO a en effet reçu le Prix Européen UMBERTO BIANCAMANO. 

Le Président IDRISS DEBY ITNO a reçu par ailleurs plusieurs autres distinctions honorifiques. C'est ainsi qu'il a été prôné "Artisan de la paix" par le Conseil supérieur des Affaires islamiques le 10 Mars 2010 
Il a été fait Commandeur de l'ordre international des Palmes Académiques par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) le 7 Mai 2010.

IDRISS DEBY ITNO a reçu également la "Médaille Paul Harris Fellow" du Rotray Club le 9 Juin 2010.

L'Union des étudiants et la jeunesse de la CEN-SAD lui a décerné le 8 Juillet 2010 le "Prix pour la stabilité et le développement".
Rotary International a remis au Chef de l'Etat IDRISS DEBY ITNO le "Prix champion de l'éradication de la polio " le 08 Aout 2010 à NDjamena. 

Pour couronner son engagement et ses multiples actions en faveur de la jeunesse, le Président IDRISS DEBY ITNO a été fait "Docteur honoris causa" le 05 octobre 2010 par l'Université Roi Fayçal.


Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a reçu également le diplôme de DOCTEUR HONORIS CAUSA de l’Université d’Abomey Calavi le 7 Juillet 2011, titre qui lui a été décerné par le conseil scientifique de l’Université d’Abomey Calavi (UAC). 

Elevé au rang de Président d’honneur de la Fédération africaine des associations des parents d’élèves et étudiants (FAPE) et désigné comme meilleur parent d’élève africain, le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a reçu le 25 Avril 2012, la médaille d’or et le diplôme d’honneur de ladite organisation des parents d’élèves et étudiants africains. Cette distinction honorifique de la FAPE vise à saluer les efforts consentis par le Tchad, dans le domaine de l’éducation. 

Il a été élevé le 5 Mai 2012, à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre national de la République centrafricaine, symbole d’un geste de reconnaissance à son endroit. 

Le 17 Mai 2013, le Journal sénégalais « NOUVEL HORIZON » de Dakar décerne au Président de la République IDRISS DEBY ITNO le prix « SEDAR SPECIAL » pour son engagement pour la cause de son pays et celle du continent tout entier mais aussi pour son leadership et sa vision pan-africaniste. Le prix « SEDAR SPECIAL » lui a été décerné à Dakar, à l’occasion de la 10ème édition des SEDAR, du nom de l’ancien Président sénégalais feu Léopold Sédar Senghor. 

Le 22 Juillet 2013, au cours d’une cérémonie solennelle au Palais présidentiel à N’Djamena, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a été élevé à la dignité suprême de Grand-croix de l’Ordre international des Palmes Académiques (OIPA) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). 

La dignité suprême de Grand-croix de l’OIPA/CAMES est attribuée au Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO en marge de la 35ème session des comités consultatifs interafricains du CAMES tenue à N’Djamena du 15 au 23 Juillet 2013. 

Cette distinction honorifique du CAMES, la deuxième du genre, au Président IDRISS DEBY ITNO, vient ainsi couronner son engagement et ses efforts dans le domaine de l’Enseignement supérieur en particulier et du développement de son pays, en général.

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a présidé aux destinées des organisations régionales et sous-régionales à savoir : l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), la Commission du Bassin du Lac-Tchad (CBLT), le Comité Inter-permanent de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Il assure la présidence de la Communauté économique des Etats sahélo-saharien (CEN-SAD) et la présidence du Groupe G5 Sahel en charge des questions sécuritaires dans le Sahel.

Le 30 janvier 2016, IDRISS DEBY ITNO, grand défenseur de la paix et de la sécurité a été désigné par ses pairs à Addis-Abeba en Ethiopie lors du 26ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) pour assurer, la présidence tournante de l’Organisation panafricaine. Un  grand honneur pour le Tchad.

Comme dans tous les Etats indépendants, la promotion de la jeunesse et le développement du sport figurent en bonne place dans les programmes d’actions du gouvernement. Au Tchad le sport n’est plus une simple activité de distraction mais un ferment de l’unité nationale et un instrument d’exaltation du patriotisme. Il n’existe pas un sport mineur et un sport majeur car toutes les disciplines sportives contribuent à l’épanouissement de ceux qui les pratiquent. Le mouvement sportif tchadien est organisé à travers les associations et les fédérations. On compte actuellement 19 fédérations sportives au Tchad. Ces fédérations représentent les disciplines olympiques.

C’est en 1965 que le Tchad est devenu membre du Comité International Olympique (CIO). L e Comité Sportif  Olympique Tchadien ( COST) a été créé le.

Le mouvement sportif national est bien organisé mais force est de constater que le hasard, la navigation à vue pénalisent sérieusement le mouvement sportif tchadien et ne favorisent pas l’éclosion des talents et pourtant le Tchad regorge de talents dans toutes les disciplines sportives. 

En football, même si le onze national, les Sao du Tchad, connait une évolution en dents de scie, des individualités ont permis au Tchad de se faire connaitre. Japhet N’doram, véritable gloire du football appelé « le sorcier de la Beaujoire » a marqué 73 buts en 8 saisons avec le Football Club de Nantes. Il a fait ses armes à Tourbillon (Tchad) et au TKC (Cameroun) avant de s’envoler pour la France où il a fait les beaux jours du FC Nantes. Nommé capitaine de l’équipe pour la saison 1990-1991, il devient double champion de France avec son club. N’doram a aussi été sociétaire du FC Monaco. L’international tchadien qui a raccroché ses crampons aide aujourd’hui le football tchadien à sortir de l’ornière.

L’histoire du football tchadien est également marquée par le nom de Nambatigué Toko. Dans les années 1980, ce grand footballeur tchadien qui a débuté dans l’équipe Yal-tchad de N’Djaména a connu la gloire sous le maillot du mythique Paris Saint-Germain. Il a été double vainqueur de la coupe de France de première division en 1981 et en 1982 avec le club parisien.

Aujourd’hui, de jeunes talents éclosent depuis quelques années et tentent de tracer leur voie. C’est le cas de Marius Mbayam ou encore de Mahamat Azarack qui évolue en première division espagnole avec l’Espagnole de Barcelone. Rien qu’en France entre la Ligue 1, Ligue 2,  jusqu’au National 3, pas moins de 7 joueurs tchadiens évoluent. Nous citons entre autres C. Ninga, S.Altama, Mohamed Soumaila, N. Mbaiam, L. Wadar, C. Ninga, S. Altama, etc… D’autres jeunes footballeurs tchadiens évoluent un peu partout dans le monde notamment en Belgique, en Suisse, en Arabie Saoudite, en Indonésie, au Qatar Gabon et au Cameroun.

L’athlétisme tchadien aussi a connu des jours heureux avec Idriss Mahamat Ouya, un athlète hors pairs, qui a d’abord couru pour la France en remportant les championnats nationaux français de 1960 et 1961. Ahmed Issa, champion de 800m français. On peut citer entre autres Alladjaba, Yanyanbal, Alladoum Boulot. Nous avons aussi le sauteur Paul Ngadjadoum qui s’est illustré par un saut record de 2m17 obtenu au championnat d’Afrique d’Alger en 1977, Djimassal Kemobé champion d’Afrique centrale en triple saut et saut en longueur à Luanda (Angola) en 1981.

On n’oublie pas « la gazelle tchadienne » Kaltouma Nadjina, double médaillée d’or aux jeux de la Francophonie en 2004 et en 2008.

La jeune judoka Carine Ngarlemdana a été championne à 16 ans seulement. Elle est quadruple championne du Tchad, vice-championne d’Afrique centrale et médaillée d’or au tournoi de judo du Gabon.

Au basketball aussi, des Tchadiens se sont illustrés. Miambé Mbaitir, meilleur marqueur au championnat de Basketball d’Afrique centrale en 1977. Abdel-Aziz Boukar (devenu Angolais depuis 2001) a été plusieurs fois champion d’Angola, d’Afrique et champion aux Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Beaucoup de jeunes évoluent aux Etats-Unis, en Europe et un peu partout en Afrique. En 2007, Dounia Issa a été le premier joueur d’origine tchadienne à être sélectionné pour le « All Star Game français ». Abakar Martoussia a gagné en 2010 la coupe d’Algérie avec son club le Trèfle de Blida.

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