Les pays membres de la communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) décident de réagir aux diverses crises naturelles qui frappent la sous-région. C’est pourquoi ils se rencontrent à N’Djamena, la capitale tchadienne pour préparer les réponses aux éventuelles catastrophes qui pourraient frapper la communauté. Reportage.
La CEEAC décide de réagir aux crises diverses qui secouent la région. C’est dans ce cadre qu’ils organisent la 9e consultation régionale annuelle qui a démarré aujourd’hui 6 juillet à N’Djamena et se terminera le 7. Pour les organisateurs, cette rencontre permet d’améliorer les efforts de préparation aux risques liés aux catastrophes naturelles et de renforcer les capacités des gouvernements.
Les responsables de la protection civile, les directeurs des Croix rouges nationales, la fédération internationale de la croix et du croissant rouge, les experts des services météorologiques et hydrologiques nationaux et les experts de centre d’application et de prévision climatologique de l’Afrique centrale vont pendant ces 2 jours éplucher tous les nœuds du problème et proposer des solutions pérennes dans le cadre de la prévention des catastrophes dans la communauté.
L’objectif de réunion est de suivre dans un premier temps des progrès en matière de préparation et des réponses aux catastrophes naturelles avec références aux engagements pris dans le cadre du plan d’action humanitaire de Yaoundé, au Cameroun en 2015. Il sera aussi question de faire le suivi des progrès au niveau national en matière de préparations et de réponses, avec référence aux engagements pris en 2019 au Burundi. Aussi, les différents experts venus de 11 pays vont se partager les bonnes pratiques sur la base des leçons apprises pendant les deux dernières années.
Les participants de ces 11 pays vont également aborder les différents thèmes, tels que la coordination civilo-militaire dans la région et les études de cas pratiques liées à la gestion des catastrophes, présentation du centre d’application et de prévision climatologique (CAP-AC) en matière de prévision météorologique en lien avec la gestion des catastrophes naturelles et enfin la divulgation des engagements pris par la déclaration de Nairobi au Kenya de 2021-2025, avec référence aux pays membres du CEEAC.
Lors de cette 9e consultation de l’Afrique centrale pour la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles, tous les participants doivent être familiers avec la gestion des risques et de situations d’urgences, la collecte de données relatives aux catastrophes l’analyse et l’évaluation des risques de vulnérabilité et l’évaluation post-crise.
Ils devaient refléter de façon équilibrée les préoccupations des décideurs et celles des experts techniques. Ils devront se préparer à partager leurs expériences respectives afin d’alimenter les débats.
Jules Doukoundjé