Le Fonds des Nations Unies pour la pour Population UNFPA en collaboration avec le ministre de la femme, de la famille et de la protection de la petite enfance organise un atelier de renforcement des capacités des intervenants dans la prise en charge intégrée et holistique des survivants des violences basés sur le genre. L’atelier est ouvert ce mercredi 22 juin 2022 à l’hôtel amitié de Ndjamena.
Plus de 70 participants composés des avocats, les sages-femmes, les policiers, et les assistantes sociales sont à la recherche du savoir. Ces acteurs sont directement impliqués dans le fonctionnement des centres intégrés de service multisectoriels pour la prise en charge des survivants des violences basées sur le genre. Ces centres de prises en charge des survivantes des VBG sont basés aux centres hospitaliers universitaires de la mère et de l’enfant et celui du bon samaritain de Walia et à l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine. Dans son discours de circonstance, Le représentant de l’UNFPA au Tchad Sennen Hountour indique que son institution œuvre en collaboration avec le gouvernement de la République du Tchad et les partenaires de la société civile pour l’élimination de toutes les formes des violences à l’égard des femmes. « La violence basée sur le genre est l’un des plus grands défis de protection auxquels les individus, les familles et les communautés sont souvent confrontés. Les femmes et les filles ont beaucoup plus de risque que les hommes à subir les violences sexuelles et domestiques. Nous avons opté en accord avec les partenaires techniques et financiers du système des Nations Unies, pour une mise en place des centres intégrés des services multisectoriels pour la prise en charge des survivants de VGB », a-t-il souligné. Le représentant de l’UNFPA ajoute que le présent atelier donne la carte blanche aux acteurs impliqués à s’occuper des cas des survivants de VGB en vue d’améliorer la qualité de la prise en charge multisectorielle et intégrée.
La ministre de la femme de la famille et de la petite enfance Anima Priscille Longoh dans sont mot d’ouverture, se réjouit de l’initiative de l’UNFPA et des autres partenaires quant à la mise en place des Centre Intégrés de Services Multisectoriels. Elle relève aussi que son ministère continu à ménager aucun effort pour la lutte contre le VGB et la prise en charge des victimes. « Je formule mes vœux de connaissances complémentaires acquises, à l’ occasion de cet atelier de formation qui permettra d’améliorer les prestations futures en faveur des survivantes des VGB. Vous serez outiller à mieux panser les plaies de ce fléau contraire aux droits humains et à la dignité que sont les VGB » je compte alors sur l’assiduité de chaque participant, gage du succès de cette formation. A-t-elle conclut.
Haoua Adoum