Formation des Jeunes Ambassadeurs de He for She

Avr 16, 2022

Plus de quatre cents (400) participants venus de dix (10) provinces de la zone méridionale assistent à cet atelier de formation « Vision de l’espoir ». Reportage

Le Happy Child  Hood Association en partenariat avec l’action pour le changement de comportement et mentalité ont organisé la deuxième  édition pour la mobilisation et l’implication de la jeunesse dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Jeunes filles et garçons s’engagent à lutter efficacement contre les VBG. Ils sont venus prendre les outils nécessaires pouvant les permettre de bien mener la lutte.

Pour Monsieur Calvin DJINODJI coordonnateur national de Happy Child Hood Association et  un (1) leader He for She c’est à dire lui et elle. C’est une campagne lancée par ONU femme qui permet aux hommes de s’engager aux côtés des femmes dans la lutte contre les VBG.

Pour les organisateurs, cette conférence la vision de l’espoir 2e Édition dans le sens que les VBG ont pris de l’empileur ces dernières années. Et en tant qu’engagé dans la lutte contre les violences basées sur le genre, croisées les bras est impossible. C’est pour cela que nous avons jugé nécessaire d’organiser cette conférence 2e édition ici à N’Djamena. « Nous avons invité 10 provinces, 7 sont représentées, parmi les participantes 211 sont venues des provinces. Nous avons également 181 personnes de N’Djamena. Au total plus de 300 à 400 qui sont arrivés », disent les organisateurs. L’objectif de l’atelier est d’assimiler des connaissances et être outillés  une fois rentrés dans leurs provinces, c’est de travailler en collaboration avec les organisations de société civile, et des ONG et même le gouvernement à travers le ministère de la Jeunesse, ministère de la femme, de la famille et de la protection de l’enfance.

Quelques participants ont donné leur impression.

M. Alladoum RATOINGAR de la Province du Mandoul, « cette formation est d’une très grande importance étant donné que nous sommes des jeunes et en même temps les auteurs. Elle nous a permis de connaître les réalités, les lois et également les tenants et les aboutissements de ce qu’on appelle les VBG. Nous sommes satisfaits. »

Ensuite, c’est Mme HAWA de N’Djamena. « Je suis très ému de cette formation et je vais commencer la sensibilisation dans mon quartier afin d’éradiquer ce phénomène ».

Aussi, Tomel  MEKILA Province du Moyen Chari renchérit, « les VBG n’est pas une bonne chose parce que la personne est attaquée. Nous avons appris aussi comment régler ce problème. D’abord, il faut dénoncer parce que certains n’ont pas le courage de le faire. Il faut avoir du courage pour aider ces personnes violentées, il faut aussi se rapprocher de cette personne ».

Enfin, Mme MAWE CARINE Province du Mayo Kébbi Ouest, affirme, « nous avons vu les causes, les conséquences et la solution sur les VBG. Il faut dénoncer les VBG faites aux femmes dans notre province. À notre retour nous discuterons avec les parents pour qu’il nous aider à sensibiliser les jeunes de la province ».

Ousmane Bello Daoudou

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