Le secrétaire national administratif de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (Undr), le Professeur Avocksouma Djona a désapprouvé publiquement le choix de son parti et de son chef Saleh Kebzabo de faire partie du gouvernement de transition formé il y a 48h.
Au cours du point de presse tenu ce mardi 4 mai, le secrétaire national administratif de l’UNDR, Avocksouma Djona n’est pas passé par quatre chemins pour exprimer son désaccord quant à la participation de son parti au gouvernement de transition. D’après lui, les raisons pour lesquelles son parti n’était pas d’accord avec le MPS sont toujours valables. « Nous sommes pour l’alternance démocratique. Nous sommes contre la perpétuation dynastique du pouvoir. Nous sommes pour un dialogue inclusif », dit Pr Avocksouma Djona.
La composition du gouvernement de transition et la répression de la manifestation du 27 avril a été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Pour Avocksouma, la participation de son parti au gouvernement de transition est synonyme de reconnaissance de facto du Conseil Militaire de Transition. « C’est dans ce moment de douleur que l’UNDR décide d’accompagner le Premier Ministre, de reconnaître le CMT et de participer à un gouvernement qui n’est d’un consensus paralysant », tonne-t-il. Il insiste sur sa désapprobation de la décision de son parti d’entrer dans le gouvernement. Et apporte son soutien à la Coordination des Actions Citoyennes (CAC) dénommées « Wakit tamma ». Malgré le désaccord avec son parti, le secrétaire national administratif n’a pas évoqué sa démission.
Pr Avocksouma Djona Atchénémou a fini son point de presse en interpellant le CMT sur la nécessité d’organiser un dialogue inclusif, préalable à la réconciliation nationale. De cesser toute répression des marches pacifiques et de dialoguer avec les politico-militaires pour un cessez-le-feu.