Le 4e congrès du Conseil national consultatif des Jeunes a été ouvert jeudi par le ministre de la Jeunesse Mohamed Christian Routouang Ndonga. Un nouvel exécutif sera désigné à l’issue de ces assises. Reportage.
Se tiendra ou ne se tiendra pas ? Telle est la question qui hantait les esprits des organisateurs du 4e Congrès du Conseil national consultatif des Jeunes (CNCJ) après la publication le 30 novembre d’une ordonnance du tribunal de Grande Instance de N’Djamena portant suspension dudit congrès. Il a fallu attendre jusqu’hier, mercredi 2 décembre, dans l’après-midi pour que le dénouement soit connu. Le président du tribunal a donné feu vert pour la tenue du congrès.
Dans un climat tendre et calme, les activités du 4e congrès du CNCJ ont été lancées ce jeudi 3 décembre par le ministre de la Jeunesse, Mohamed Christian Routouang Ndonga à N’Djamena. Avec pour thème « le Conseil des jeunes au Tchad : quel partenariat pour une vie associative au Tchad », le congrès va se dérouler du 3 au 5 décembre.
Ce 4e congrès que le ministre de la Jeunesse qualifie de « la renaissance » vise deux objectifs majeurs.
Primo, réviser les textes du CNCJ afin de les rendre plus opérationnels, et ce, en conformité avec la législation nationale en vigueur en matière de la vie associative d’une part, et d’être en cohérence avec des règles des conseils la jeunesse des autres pays d’autre part.
Secundo, élire un nouveau bureau exécutif incontestable répondant aux attentes de la jeunesse tchadienne et capable de fédérer et d’apporter de la concorde et la cohésion au sein de la jeunesse tchadienne.
D’après le coordinateur général du comité d’organisation, Mahamat Hissein Frede, toutes les conditions pour un congrès crédible, paisible et accepté de tous.
En ouvrant les travaux, Mohamed Christian a félicité le bureau exécutif sortant le travail abattu dans un contexte difficile. Vu les multiples contestations qui ont mis à mal l’exécution du programme de l’équipe sortante, le ministre a exprimé son souhait de voir le nouveau bureau affirmer son leadership et de faire preuve d’une grande maturité sur tous les plans jouer son rôle fédérateur.
La cérémonie d’ouverture a pris fin avec la mise en place du présidium qui pilote les activités durant le congrès. Dr Ali Abdéramane Haggar assistée de Me Clarisse Nomaye ont la responsabilité de diriger ce panel.
Le CNCJ, il faut le rappeler, a été mis en place en 2005 conformément à plusieurs recommandations aussi bien transcontinentales, la Confejes, continentale, la Chambre africaine de la Jeunesse, nationale, la Conférence nationale souveraine de 1993. Il est l’organe faîtier qui joue l’interface entre la jeunesse, des pouvoirs publics et les partenaires d’appui au développement. Sa mission principale est de devoir transcender toutes les considérations subjectives pour mieux conscientiser la jeunesse et faire sa promotion pour son éclosion tant sur le plan social, professionnel, éducatif, culturel, économique et sportif.
Christian Allahdjim