Fête de la musique, la HAMA échange avec les artistes

Jui 21, 2021

Le président de la Haute autorité des media et de l’audiovisuel (HAMA), Dieudonné Djonabaye, a animé ce 21 juin, à la maison de la culture Baba Moustapha, une conférence-débat placée sous le thème « Le rôle de la Haute autorité des media et de l’audiovisuel (HAMA) dans la promotion de la musique tchadienne à travers les media ». Décryptage des différentes interventions avec Ialtchad Presse.

Pour le conseiller de la HAMA, Ngaroyal Mbaidedjim Christophe, cette journée concerne à la fois les musiciens, les intervenants du secteur musical, les mélomanes ainsi que les consommateurs actifs et passifs. D’après lui, l’avènement de la pandémie de la Covid-19 en mars 2020 a mis en difficulté tous les secteurs, y compris le secteur culturel, avec la fermeture des lieux de diffusion de spectacles qui sont des lieux par excellence de consommation de la musique. « Ce qui a occasionné un véritable manque à gagner pour la musique qui relève du spectacle vivant. Toutefois, il a pu être compensé par la diffusion des œuvres par les médias, engendrant ainsi des redevances » indique le conseiller.  Selon lui, la HAMA, en tant qu’instance de régulation des medias, a aussi pour mission de veiller à la promotion de la culture, dans les organes de presse.

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye, prend ensuite la parole.  En guise de rappel, il affirme que, la fête de la musique est une initiative de l’ancien ministre de la culture française, Jack Long, nommé Maurice Fleuret en octobre 1981. Il rajoute que, la fête de la musique est dans sa forme actuelle, un rendez-vous traditionnel capable de rassembler artistes et public. La HAMA dit-il, est l’interlocutrice privilégiée des acteurs de la création et de la diffusion musicale. « La HAMA étudie les questions liées au développement de la production et de la création nationale tchadienne. Elle veille au respect par les medias audiovisuels de leurs obligations de diffusion ».

Dieudonné Djonabaye poursuit en soutenant que la HAMA est une autorité administrative indépendante. Elle n’est pas au service exclusif des journalistes, dit-il. Il souligne qu’il y a des règles générales d’éditions des programmes et de leur contribution au développement de la production d’œuvres télévisuelles, radiophoniques ou cinématographiques. D’après lui, l’article 33 qui parle de la responsabilité des opérateurs de la communication audiovisuelle dispose en son alinéa que, « les opérateurs doivent promouvoir la création artistique tchadienne et encourager la production de proximité, doivent donner dans la composition de leurs offres de programmes, la préférence à la production audiovisuelle ».

Le président de la HAMA indique en outre que la contribution au développement de la production audiovisuelle, les modalités et l’appréciation de la contribution des opérateurs au développement de la production audiovisuelle nationale seront fixés par voie règlementaire.

Moyalbaye Nadjasna
Allarassem Djimrangar

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