Dans la matinée d’hier jeudi, une bagarre a éclaté dans un camp militaire situé en périphérie de Moussoro. Diverses sources évoquent un recrutement pour la garde présidentielle qui aurait mal tourné.
Certaines recrues venues de N'Djaména et d'autres provinces du pays se disent victimes de discriminations. Après avoir été admises, elles auraient finalement été renvoyées par le supérieur en charge du recrutement. Le motif : elles n’appartiendraient pas au large clan ethnique au pouvoir.
Les critiques dénonçant une garde présidentielle clanique sont récurrentes au pays. Des accusations de discrimination balayées par le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim. Il évoque un mouvement d'humeur des nouvelles recrues en formation, qui ont des difficultés à s'adapter à la vie militaire.
Le ministre assure que le calme est revenu dans la journée au camp militaire de Moussoro. Une source locale affirme que l'hôpital reste encerclé par les forces de l'ordre pour sécuriser les blessés, mais aussi pour éviter une nouvelle bagarre.
Le calme semble être revenu ce vendredi matin. Des sources militaires avancent le chiffre de 18 blessés parmi lesquels 2 seraient des cas graves. Les hôpitaux où sont soignés ces blessés est encerclé par l’armée
À suivre