La Journée des Droits de l'Homme est célébrée chaque année, le 10 décembre. C’est le jour anniversaire de l'adoption, en 1948, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme par l'Assemblée générale des Nations Unies. Au Tchad, comme dans les autres pays, cette journée est l’occasion pour le gouvernement d’insister sur l’importance des Droits de l’Homme en temps de Covid-19. Reportage.
La Journée des Droits de l'Homme marque la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu'être humain, sans distinction. En effet, « le 10 décembre est l'occasion de réaffirmer l'importance des Droits de l'Homme dans la reconstruction du monde auquel nous aspirons », indique la ministre Secrétaire générale du gouvernement, Mariam Mahamat Nour, dans sa déclaration, à l’occasion de célébration.
Le thème du 72e anniversaire est : « Reconstruire en mieux - Défendons les Droits de l’Homme ». Ce thème est lié à la pandémie de Covid-19. Il vise à insister sur la nécessité d'une solidarité aussi bien nationale que mondiale et de rappeler l’interconnexion et l’humanité que partagent les êtres humains. Il s’agit de mettre l'accent sur la nécessité de reconstruire en mieux, en veillant à ce que les Droits de l’Homme soient au cœur des efforts de relèvement.
« Nous n'atteindrons nos objectifs communs que si nous sommes capables de créer l'égalité des chances pour tous, de remédier aux échecs qui ont été mis en lumière par la Covid-19 et qui ont favorisé la crise et d'appliquer les normes relatives aux Droits de l'Homme », dit Mme Nour, au nom de son collègue du département de la Justice, Chargé des Droits humains. Selon elle, la crise sanitaire actuelle a été alimentée par l'aggravation de la pauvreté, l'augmentation des vulnérabilités ainsi que par d'autres lacunes dans la protection des droits humains.
Des individus aux gouvernements, de la société civile et des communautés au secteur privé, chacun a un rôle à jouer dans la construction d'un monde après la Covid-19 qui soit meilleur. « Nous devons faire en sorte que les voix des personnes les plus touchées et les plus vulnérables soient prises en compte dans les efforts de relèvement ». Pour la ministre, le combat pour la défense des Droits de l'Homme ne doit pas être perçu comme seulement l'apanage des pouvoirs publics, mais il doit être l'affaire de tous.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain. Ces droits inaliénables et s'appliquent à tous. Les hommes sont tous nés libres et égaux en dignité et en droits. Ce document fondateur, traduit dans plus de 500 langues différentes, continue d'être, pour chacun, une source d'inspiration pour promouvoir l'universalité des droits.
Ngonn Lokar Maurice