Curage de caniveaux : Travail inachevé, risques sanitaires

Juil 10, 2024

Depuis un peu avant les premières pluies, la mairie de la capitale tchadienne, N’Djamena et ses différents arrondissements se sont activés à curer les caniveaux pour permettre le drainage des eaux des pluies. Mais le travail reste souvent inachevé et devient un problème sanitaire. Reportage.

Chaque année les eaux de pluie inondent N’Djaména. Un problème récurrent qui cause des dégâts. La seule solution pour remédier à la situation est le curage des caniveaux, mais il faudra, affirme un n’djamenois, « que le travail soit bien fait. Et que les citoyens aussi aient beaucoup de civisme afin de ne pas boucher les canaux sinon cela crée d’autres problèmes».

Selon des sources médicales, des caniveaux bien nettoyés permettent non seulement l’évacuation des eaux de pluie, mais préviennent des maladies. Docteur Alladoum Bienvenu, médecin généraliste à la clinique Mélina, affirme « curé le caniveau c'est rendre sain son environnement, c'est prévenir aussi des maladies. L'acte de la mairie de N’djaména est louable. Nous les encourageons à curer de temps en temps ces caniveaux ».

Dans la plupart des quartiers de la ville, les caniveaux sont curés, mais les déchets ne sont ramassés à temps. Pourtant, il est écrit dans le cahier de charge de la mairie et les sociétés en charge du curage de curer tous les endroits, attendre 24h pour ramasser les déchets et les envoyer aux dépotoirs. Mais constat fait sur le terrain le délai de ramasser n’est pas toujours respecté, « ils curent et ils laissent les déchets aux  abords des caniveaux. Ces déchets auront des impacts négatifs sur la santé du public. Ces déchets dégagent des odeurs nauséabondes et peuvent provoquer des allergies respiratoires et contaminer les aliments qui seront ensuite consommés par le public ».

Un résident du quartier Chagoua, sous couvert de l’anonymat, affirme que la population joue aussi un rôle négatif dans le curage des caniveaux. Il soutient, « nous avons une population incivique. La Mairie cure et les résidents déversent leurs saletés dans les caniveaux déjà curés ». Face à cela, il faut que les autorités publiques sensibilisent la population au respect de la règle d’hygiène, peste le résident.

Ano Nadège

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