A l'occasion de la fête de l'indépendance, Wakit Tama, section politique, a animé un point de presse ce 11 août pour dénoncer les ingérences politiques françaises dans les affaires internes du Tchad. Et lance une alerte pour disent les membres « bouter hors du Tchad », les forces françaises qui sont stationnées à N'Djamena et en provinces. Reportage.
Pour le coordonnateur de Wakit Tama section politique Ordjeï Abderrahim Chaha, les forces françaises qui garantissent et sécurisent l'exploitation de nos richesses sont les facteurs qui freinent notre développement. « L’ingérence violente et menaçante des autorités françaises est faite depuis plusieurs décennies par leurs forces armées. Nous n'avons ni l'indépendance ni la souveraineté, c'est la France qui décide de notre sort », dit-il.
Le coordonnateur affirme qu'économiquement le Tchad est à la queue sur le rang des pays, qui se grouillent pour sortir du seuil de la pauvreté. Les ajustements structurels qui nous ont été imposés par la France, n'ont rien apporté de positif pour le Tchad, toute conception structurelle des ajustements dictés, est au profit de la France, dit M. Ordjeï. « Nous appelons les Tchadiens à une révolte populaire, pour notre dignité, pour le développement de notre pays. Tant que nous acceptons la domination française, tant que nous observons la guignolisation des institutions républicaines, nous faisons applaudir notre propre régression ».
M. Ordjeï déclare que la France vit des pillages discrets de nos ressources. Elle détient parfois 50% ou plus de 50% de notre argent. Ces pillages ont un impact direct sur le développement. Toujours selon, M. Ordjeï tant que les bases sont implantées sur le territoire tchadien, il n’y aura ni la paix, ni la sécurité et moins encore le développement. La France est une menace à la démocratie, à la justice et elle nous maintient dans le sous-développement.
Selon lui, nous avons des soucis pour avoir en permanence l'électricité pour pouvoir contribuer à notre développement. « L’électricité est le moteur du développement, sans l'électricité pas le développement », conclu le coordonnateur.
Noël Adoum