Suite aux évènements du 20 octobre dernier, IalTchad Presse a fait une entrevue en ligne avec le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) Mahamat Nour Ibédou.
La plainte déposée par Succès Masra ne devrait-elle pas être l’affaire de la société civile ?
Il est vrai qu'une plainte de ce genre doit être formulée par le biais d'un conseil (avocat), mais l'idéal serait qu'elle puisse provenir d'un collectif de défense de droit de l'homme
Les auteurs de ces crimes seront-ils arrêtés et jugés ?
C'est notre souhait le plus ardent. Et nous ferons toutes les diligences pour que cela soit le cas.
Est-ce que l'enquête aboutira ?
Pour la CNDH notre enquête va sûrement être impartiale et donnera un bon résultat. Quant à l'enquête internationale je ne sais pas.
Après l'enquête les personnes arrêtées pendant la manifestation vont-elles être libérées.
Nous veillerons à ce que les personnes arrêtées deux jours après la manifestation et ceux qui ont été arrêtés à leurs domiciles soient présumés innocents parce qu'elles n'avaient pas été arrêtées en train de manifester et vandaliser des biens publics ou privés.
L'Union africaine n'est pas sur la même ligne que la CEEAC sur le principe de la subsidiarité ?
Le président de la commission africaine est en train de pousser pour aboutir à des sanctions contre le pays après la saisie du conseil de paix et sécurité, mais la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a un autre son de cloche et cherche à prendre l'initiative à l'image de la CEDEAO en Afrique de l'Ouest.
Réalisation Ousmane Bello Daouda