Après la présentation du livre les chroniques politiques de Mahamat Hissène, quelques personnes ressources présentes ont témoigné les relations interpersonnelles de ce célèbre journaliste. Témoignage.
Selon Khayar Oumar Deffalah, après s'être réfugié au Cameroun de suite aux événements de 1979, Mahamat Hissène est resté un patriotisme dans l'âme. Il espérait la fin de la guerre et revenir dans son pays pour apporter sa contribution pour la reconstruction. Juste à côté, Moussa Khadam qui témoigne un travailleur infatigable. Pour lui feu Mahamat Hissène sait manipuler la langue de molière et ses écrits donnaient envie de lire. Jamais un homme n'a été aussi digne jusqu'à sa mort, salue-t-il ainsi sa mémoire.
Mme Loum Élyse renseigne le public que c'est son anniversaire et elle s'offre ce livre qui va rester sous mon oreiller. D'après elle, feu Mahamat Hissène refuse des amis, mais ils sont devenus quand des amis entre guillemets. C'est bon pédagogue à son avis qui l'a appris les manipulations politiques. Mahamat Zen Bada dit avoir connu Mahamat Hissène quand il avait environ 7 ans. ''Lui et Moussa Doumngor m'ont amené pour la première fois au cinéma Rio. Il m'a conduit ensuite au Centre culturel français pour m'initier à la lecture.'' se rappelle-t-il. Zen Bada affirme connaître qu'un seul ami de feu qu'est Hourmadji Moussa Doumngor. « On s'appelait avec lui « Assakayar wé al Kébir ». À la Conférence nationale souveraine, on l'appelait professeur « géo-trouve-tout », trouve-nous quelque chose pour demain. C'est une bonne idée d'immortaliser Mht Hissène », dit-il.
Moyalbaye Nadjasna