C’est en saison de pluie que le poisson « garga » signe son retour dans les assiettes. Il est vendu dans marchés. Ce poisson très nutritif et aimé des Tchadiens est vendu est accessible à tout le monde. Certaines adeptes du garga disent que c’est sa période, mais affirment que c’est encore dispendieux. Reportage.
Garga reprend sa place d’honneur comme à l’accoutumée dans les assiettes des ménages. Avec une somme de 250F et 500F voire plus, le garga est vendu selon sa taille, sa grosseur et sa forme. Il y a deux sortes de « garga ». Il y a le garga gris appelé communément garga (ndoul) en Gambaye et (garga azrak) en Arabe locale.
Le garga ndoul ou azarak se vend en tas de 6 poissons à 500 F CFA et le garga rouge se vend en tas de 9 à 10 à 500 F CFA. Généralement à Ndjamena c’est à la saison de pluie que le poisson garga refait surface dans les marchés. De marché de Poisson dans le 6e arrondissement, au marché Tarodona dans le 7e arrondissement y compris le marché de Dembé, garga est la vedette. Il est vendu partout et dans toute sorte de contenants. Dans des bassines, dans des plateaux et présenté aux usagés, exposés à même le sol sur des sacs.
Très prisé par la plupart des Tchadiens d’après quelques femmes interrogées au marché de Dembé. Chanceline explique, « le poisson gagra est succulent, moi j’aime surtout quand c’est frit. Mes enfants aussi adorent, mais sauf elle dégage une odeur forte et très piquante. Pour atténuer l’odeur, je conseille aux ménages qui aiment le préparé de bien lavé le poisson avec de l’eau tiède afin d’enlever les saletés collantes. Et de bien mélangés les ingrédients (condiments) et mariné le poisson avant de préparé ».
Virginie quant à elle affirme qu’en cette période où le garga azarak se vend encore un tas de 6 poissons à 500 FCFA, c’est cher. D’après elle, dans un passé récent en ce mois de juillet le garga se vendait plus de 10 poissons à 500 F CFA. Elle poursuit en soutenant qu’elle n’aime pas trop le garga rouge, mais attend quand la baisse des prix avant de se procurer.
D’autres ménages expliquent que lorsque, garga fait son apparition dans les marchés, ce n’est pas sans conséquence. La choléra n’est pas loin. Elle est en embuscade près de la population.
Djénom Josiane