Les travaux de réfection du stade Idriss Mahamat Ouya ont commencé depuis janvier dernier. Ils consistent à changer le visage du stade à l’intérieur comme à l’extérieur. Un tour au stade ce 13 avril nous a permis de voir l’avancement des travaux. Reportage.
Les anciennes tribunes et la clôture du stade sont en train d’être réfectionnées. La démolition des bureaux qui sont au sein du stade est en marche sauf celui de l’office national d’appui à la jeunesse et aux sports ONAJES. En lieu et place des bureaux démolis, il y aura trois autres tribunes. Les anciennes pelouses sont roulées et seront remplacées par des nouvelles qui répondent aux normes internationales. Sur le terrain, les ouvriers sont à pied d’œuvre pour rendre le stade dans le délai prévu de 12 mois. Pour avancer les choses, les 35 manœuvres sont répartis en trois groupes. Les ferrailleurs sont d’un côté, les ouvriers qui s’occupent de la construction des nouvelles tribunes de l’autre et le troisième groupe s’occupe de réfectionner les anciennes tribunes et la clôture du stade.
Le chef d’antenne de l’Office National d’Appui à la Jeunesse et aux Sports ONAJES Mahamat Youssouf Fadoul affirme que le refectionnement du stade est opéré afin qu’il réponde aux normes sportives internationales. « On a ajouté la construction des nouvelles tribunes pour avoir plus de 25.000 places puisque les 20.000 places d’avant ne suffisaient pas. Les travaux vont bon train alors disons que dans un an, les Sao vont jouer dans leur propre stade avec beaucoup de places pour les supporters » a-t-il indiqué. Il ajoute que ces travaux de refectionnement sont à la charge de l’État tchadien et l’ONAJES supervise les travaux. La réhabilitation du stade Idriss Mahamat Ouya est confiée à la société de construction AL- MATAR. S. A.
Du côté des ouvriers, les pioches, les pelles et les brouettes passent et repassent. Les 40°C qui fait à N’Djamena ne les empêche pas de travailler. Cependant, ils déplorent l’insuffisance des matériels de travail. « Nous travaillons de 7h30mn à 16h30 tous les jours ouvrables. Seulement, les matériels de travail nous font défaut. Les bottes, les gants, les casques et les tenues ne peuvent pas couvrir l’effectif des ouvriers. Quelques ouvriers seulement ont ces matériels » ont-ils souligné. Ils ajoutent que cette insuffisance des matériels a fait que certains ouvriers seulement sont protégés de la chaleur. En plus de cela, les manœuvres demandent la dotation en imperméables comme la saison des pluies approche.
Kouladoum Mireille Modestine