Deux jours auront suffi aux jeunes venus de différentes provinces du Tchad et de la capitale, pour le symposium organisé par le Conseil National de la Jeunesse du Tchad (CNJT). Reportage.
Ils sont au moins 300 jeunes à prendre part au symposium. Placé sous le thème: « valorisation des bonnes pratiques et de partage d’expérience », les participants se sont entretenus durant 2 jours. A la sortie de ce colloque, les jeunes qui ont pris part ont fait des recommandations au gouvernement et à la société civile. Pour eux, le gouvernement doit protection et sécurité aux citoyens, il doit mettre tout en œuvre pour apaiser le climat aux jeunes. « Nous jeunes, participants au symposium, recommandons au gouvernement, d’assurer l’intégration des jeunes, d’écouter nos doléances et nous associer aux prises des décisions » recommandent les participants.
Le chef du projet la voix des jeunes du sahel phase II, Tegviel Dabiré Evariste, exprime sa satisfaction pour ce symposium. Selon le chef du projet, le Tchad passe un moment de tension et les jeunes sont des acteurs majeurs pour la paix. Il exhorte le gouvernement de transition à être du côté de la jeunesse.
Djedanoum Roland, jeune venu de Moundou, dit avoir être ravis de participer à ce symposium. « Je suis heureux et comblé, car les débats ont été riches,» dit-il, d’une mine joyeuse. Pour lui, ces genres de rencontre et d’échange doivent être permanents afin de permettre aux jeunes de cultiver l’amour du vivre ensemble. Asdongar Belna, habillé en ti-short blanc, sur lequel il est écrit « jeunes de Doba, débout main dans la main pour bâtir le Tchad », représente la province de Doba. Pour lui, le Tchad revient de loin et le temps est venu pour que les fils du pays s’assoient autour d’une table pour chercher des pistes de solutions pour les maux qui minent le pays. « Je rêve d’un Tchad meilleur où il fait beau vivre. Un Tchad où nos voisins se bousculent pour venir vivre. Et non un Tchad des coups de canaux chaque matin ni un Tchad des divisions claniques et ethniques, » le jeune Asdongar.
Dénémadji Christine, représente la ville de N’Djamena. Pour elle ce symposium s’est tenu à un bon moment. Un moment où le Tchad traverse des moments des d’incertitudes. Et ce sont les jeunes qui doivent être la cheville ouvrière de ce moment où il faut être tous ensemble et dialoguer pour des trouver des solutions définitives.
Djilel-tong Djimrangué