La plénière de ce jeudi 29 septembre 2022 a été marquée par les critiques sur la synthèse de rapport de la commission ad hoc sur les questions très sensibles comme l'éligibilité des acteurs de la transition. Reportage
La plénière de ce matin a été animée par les interventions convergentes et divergentes des uns et des autres sur le rapport de synthèse de la commission ad hoc sur les questions épineuses.
Pour Mahamat Tahir Youssouf Nahar. La question d'éligibilité est très importante du moment où certaines classes tchadiennes, surtout de l'opposition fait de ce sujet son cheval de Troie pour éliminer certains leaders de la transition en les rendant inéligible. Il pense que c’est injuste. Il affirme qu'aucun texte les empêchent moins encore la charte africaine les interdisent à se présenter aux élections.
Pour Gurgue Kosyangar l'objectif qui nous a amené dans cette salle c'est pour nous pardonner et se réconcilier pour avoir la paix et la stabilité mais pourquoi exclure d'autres Tchadiens aux futures élections, « mon avis cela est anormal », dit-il. Il ajoute pour la preuve de pardon et de la réconciliation Nationale. Laissons chacun tenter sa chance si le peuple lui donne sa confiance.
En prenant la parole, Damyadji Irène s'exprime en ces termes « la logique veut que ceux qui ont dirigé la transition laissent la place à d’autres tchadiens. Nous ne pouvons pas être juge et partie dit- il ? Si nous voulons repartir sur des nouvelles bases contentons-nous sur les vraies choses sans blesser les uns et les autres ».
Ousmane Bello Daoudou