Suspendus depuis le samedi 24 septembre 2022, les travaux du dialogue national inclusif et souverain ont repris cet après-midi par la lecture de la synthèse du rapport de la commission ad-hoc. Des résolutions importantes, cruciales et très sensibles ont été présentées à la plénière au palais des arts et de la culture de N’Djamena, dans une ambiance très tendue. Il y a ceux qui sont satisfaits, d’autres non. L'équipe de ialTchad Presse a recueilli quelques avis. Vox pop.
Takilal Ndolassem, « de mon point de vue je suis satisfait, pas à 100%, nous sommes pour la fédération et concernant la fédération nous avons dit, étant donné que nous sommes déterminés, nous irons au référendum, c'était adopté, nous nous réjouissons. Après les autres, écouter si vous êtes arrivés dans une négociation, vous ne pouvez pas obtenir à 100%. Nous avons obtenu 45 places dans la législature. Nous sommes là et le combat continu ».
Haram Alkhali Moussam, « à mon avis les résolutions qui étaient présentées répondent à nos attentes surtout nous les personnes vivant avec un handicap. Nous avons obtenu encore deux places supplémentaires au conseil national de transition. Nous nous réjouissons. Unissons-nous pour un Tchad nouveau et réconcilié ».
Tatolbé Tamaibeye, « je suis vraiment triste, très triste pour mon pays, parce qu'en venant au dialogue nous avons une ferme conviction pour la refondation de notre pays. Pour que plus jamais qu'on entend parler de bruit de ceci et de cella. Dieu nous a accordé ce dialogue pour nous permettre de nous réconcilier, pour répartir sur des nouvelles bases. Curieusement ce qui s'est passé, je n'ai pas des mots, ni de qualification, je suis complètement outré. Si de cette manière nous allons refonder le Tchad, c'est de la poudre aux yeux, nous assistons à son l'enterrement ».
Bichara Ringa, « pour moi c'est un travail qui a été fait d'une manière objective et consensuelle prenant en compte toutes les préoccupations des uns et des autres. En tant que politico militaires, nous sommes vraiment satisfaits, je pense que nous avons réussi notre dialogue ».
Ousmane Bello Daoudou