Les débats sur la thématique 4 se poursuivent ce vendredi. Les participants sont revenus longuement sur le climat des affaires à la plénière au palais de 15 janvier dans le 5e arrondissement de la ville de N’Djamena. Reportage.
Au cours de la plénière de ce matin 23 septembre, les participants ont longuement abordé la thématique 4 concernant les politiques publiques et sectorielles. Pour Abakar Babani, qui a axé son intervention sur l'administration financière, pense que pour qu'il y ait développement, il faut développer les activités commerciales. « Aujourd'hui au Tchad, si vous vous rendez compte les investisseurs ne viennent pas investir. Pourquoi cela ? C'est parce que les taxes sont très élevées », soutient-il. Pour étayer ses propos, il a pris l’exemple des taxes à valeur ajoutée qui sont à 18% qu’il faut rabaisser à 12%. Pour les bourses des sociétés qui sont à 35%, il suggère qu’on les diminue à 25%. Dans ses explications M. Banani propose qu’il faut rajouter pour permettre la diversité de l'économie pour attirer les bailleurs étrangers.
Dans la même logique, Mme Dénédjiguim Mariam affirme que le développement d'un pays passe nécessairement par l'économie et l'entrepreneuriat. Selon elle, les ressources ne manquent pas, mais il manque un esprit initiatique, l'argent prend une autre direction. Pour elle, L'économie tchadienne est très malade, il faut la guérir.
Abdelkerim Souleymane, un autre intervenant propose lui aussi qu’on mette sur place des stratégies pour sauver notre économie. Pour ce dernier, le secteur de l'économie est négligé. Il se plaint aussi de la lenteur administrative qui handicape les hommes d’affaires.
Ousmane Bello Daoudou