Le cadre d’Action et de Réflexion des jeunes ressortissants des églises membres de l’Entente des Églises et Missions Évangéliques au Tchad (CARJEEMET) est de cœur avec l’église Catholique qui s’est retirée du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Le cadre exprime son mécontentement par rapport aux représentants de l’EMEET qui sont retournés au dialogue et donnent 48 heures à ces derniers de se retirer du DNIS. Reportage
Le retour au DNIS des responsables de l’EMEET n’a pas plu aux jeunes de cette grande organisation des chrétiens protestants de notre pays. Ils considèrent ce retour sans aucune explication comme une trahison et donnent 48 heures aux concernés de quitter le DNIS. Pour le Secrétaire Exécutif des jeunes de l’EMEET, Ngaradé Ndolebé Viadal, l’EEMET a dépassé les limites. Selon lui, personne n’ignore ce qui se passe dans ce pays. Il y a beaucoup d’injustice et une partie des tchadiens les subissent au quotidien. « L’EEMET doit se mettre tout simplement à l’écart des assises du DNIS. Au cas contraire ils se feront entendre » souligne-t-il.
Le secrétaire exécutif des jeunes de l’EMEET précise qu’ils ne sont pas des opposants politiques, mais ils veulent juste que les choses se déroulent dans le respect. « Malgré une lettre adressée au Secrétaire Général d’EEMET lui rappelant son rôle. Quelques heures plus tard il a suspendu sa participation du DNIS », explique-t-il. Et il ajoute, à leur grande surprise, l’EEMET réitère sa participation au DNIS après sa rencontre avec le PCMT.
Le cadre rejette en bloc les arguments avancés par les responsables de l’EMEET pour retourner au DNIS. Le CARJEEMET dénoncent également le manque de respect du porte-parole du Gouvernement et l’imposture du Ministre de la jeunesse qui utilisent à tort les saintes écritures pour insulter les chrétiens du Tchad. Les jeunes de l’organisation donnent un délai de 48 h à l’EEMET pour sauver son honneur en se retirant définitivement du DNIS. « Sinon nous jeunes chrétiens des églises membres d’EEMET nous nous verrons dans l’obligation d’entreprendre des actions pour nous faire entendre et seul les dirigeants de cette institution seront responsables de tous ce qui adviendra », insiste Ngaradé Ndolebé Viadal.
Djénom Josiane