Le président du présidium a été applaudi lors de sa désignation, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas, certains le qualifient d'autoritaire, d'autres l'apprécient. L'équipe de ialTchad Presse a interrogé quelques participants ce 22 septembre 2022 qui livrent leurs impressions. Vox pop
Pr Ali Souleymane Daby « je pense qu’aucun être humain n'est parfait et M Gali accomplit bien sa mission. Les Tchadiens ne sont pas habitués à dialoguer et aussi quelques fois la plénière s'impose, mais il faut de l'autorité pour diriger de tels débats sinon l'anarchie va s'installer. Je trouve que c'est l'homme qui fallait ».
Dr Ramatou Houtoui « c'est vrai, il a été applaudi parce qu'il y avait des critères qui étaient définis comme l'objectivité, la neutralité, le bilinguisme et la hauteur de capacité de gérer une équipe. Je ne le connais pas de près, mais il répond. À cause de l'inclusivité et de représentativité et nous sommes nombreux, donc certains n'ont pas eu de la parole et cela crée la frustration. A mon avis, il faut la rigueur pour sortir des résolutions fortes qui répondent à la hauteur des attentes. Gali a une grande capacité d'écoute, d'observation et de la flexibilité pour abaisser les tensions, il faut de la patience et de la tolérance.
Djimet Clément Bagaoua, « au début, nous avons cru que le choix était meilleur, mais à la dernière minute, ça nous surprend il devient dictateur puisqu'il y a trop de frustration et cela nous inquiète sur le reste des travaux de la plénière. Il faut laisser les gens s'exprimer pour que le contenu du dialogue soit cohérent et constant. »
Mme Zara Hamid, « nous avions applaudi pour sa désignation, mais pour le moment certains le qualifient d'autoritaire, de mon point de vue c'est normal, c'est pour mettre de l'ordre. Quelquefois il change des méthodes, moi je pense que c’est pour gérer ce beau monde, il faut de l'autorité ».
Ousmane Bello Daoudou