L’agenda a fait l’objet d’un débat aux travaux des assises ce lundi après-midi au palais du 15 janvier. Les 19 corporations présentes au DNIS ont fait plusieurs propositions pour permettre d’avoir un agenda accepté par tous. Reportage
C’est plus deux heures d’horloge que les 1500 délégués représentants les 19 corporations présentes au DNIS, ont discuté sur l’agenda. Certains participants estiment que le temps accordé par le présidium ne permet pas de discuter de long en large les problèmes qui gangrènent le vivre ensemble des Tchadiens. Les représentants appellent les anciens à enterrer leur hache de guerre et de penser à l’intérêt national. Ils plaident contre l’exclusion systématique des jeunes qui constituent l’avenir du pays. Certains délégués demandent d’inscrire dans l’agenda l’ingérence étrangère au Tchad et exigent qu’on revoit les accords bilatéraux entre la France et le Tchad, mais aussi le départ de l’armée française du pays. Selon certains délégués, le DNIS souhaitent qu’on présente le budget dialogue. Le vice- président du conseil islamique souhaite qu’on n’inscrive pas à l’ordre du jour le code de la famille et la dia dans l’agenda du DNIS. Lors de la plénière, les délégués ont suggéré l’adoption du règlement intérieur avant de parler de l’adoption de l’agenda. Ils ont proposé des résolutions devant mieux gérer et de prendre en compte les intérêts de tout le monde.
Les participant souhaitent également de présenter l’accord de Doha à la plénière et de tout faire pour convaincre les Transformateurs et Wakit Tamma de regagner le dialogue pour donner le sens à son caractère inclusif et souverain.
Le président du présidium exhorte les participants à plus de responsabilité et sérénité pour organiser les débats de manière souveraine pour tourner la page noire du pays.
Jules Doukoundjé