DNIS : Beaucoup de travail attend le Comité ad hoc

Sep 01, 2022

La commission ad hoc mise en place par le président du présidium Gali Ngoté Gatha pour aller rencontrer le parti Les Transformateurs et le mouvement citoyen Wakit Tamma aura une lourde tâche à accomplir. Les responsables de ce mouvement disent leur disponibilité de les recevoir, mais ils pensent que ce sont les ténors du MPS qui sont envoyés. Reportage.

Le comité Ad hoc de facilitation mis en place par le présidium aura une lourde tâche qui est celle de convaincre le parti les Transformateurs, le mouvement citoyen Wakit Tamma et peut-être les politico-militaires à revenir sur leur décision et de regagner la table des discutions. Aussitôt désigné président du présidium, Gali Ngoté Gatha a préféré mettre sur place un comité Ad hoc composé de sages et de religieux pour aller négocier avec ceux qui refusent le dialogue de surseoir leur décision de venir participer à cette grande messe des Tchadiens.

Interrogé sur le comité Ad hoc qui doit les rencontrer, le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar souligne que Wakit Tamma est disposé à les rencontrer, et qu’ils vont les écouter. Mais le coordonnateur s’interroge sur leur profil et à la mission qu’ils sont censés accomplir à leur endroit. Concernant le profil du comité, Me Max Loalngar constate qu’il s’agit des ténors du système en place et comme ce fut le cas, il se demande s’ils viennent avec une casquette de négociateur au titre du système où ils viennent pour les convaincre avec la possibilité qu’il y ait un médiateur entre les deux groupes. Il confie que Wakit Tamma est en contact avec le groupe des sages depuis quelques jours et que ce comité semble reprendre service et ils se posent la question du rôle que joue le comité Ad hoc. « Nous avons cru comprendre que c’est pour nous amener à la table du dialogue avec la possibilité de remanier le présidium et le règlement intérieur », dit-il. Mais, ajoute-t-il, cela n’agrée pas, parce que le dialogue doit être mené sur une base consensuelle et tous les actes posés de façon non consensuelle devraient être bannis. Il propose que le règlement intérieur soit repris entièrement et aussi le présidium qui n’obéit pas à des règles démocratiques.

Au sujet des jeunes de Wakit Tamma qui décident de participer au dialogue, le coordonnateur, répond que c’est une utilisation malicieuse du nom Wakit Tamma. Selon lui, Wakit Tamma est une organisation composée des partis politiques, des associations de la société civile et des personnes ressources travaillant avec des principes démocratiques, mais sans contexte. « Vous arrivez à Wakit Tamma comme vous êtes et vous repartez comme vous. Il n’y a pas de problème. La liberté est le maître mot chez nous », précise-t-il. Me Max explique que Wakit Tamma n’a pas un groupe de jeune et que ces jeunes sont instrumentalisés. Il soutient qu’à l’égard de Wakit Tamma, c’est un coup d’épée dans l’eau.

Jules Doukoundjé

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