Dans le cadre du Dialogue Nationale Inclusif et souverain (DNIS) où la cérémonie d’ouverture s’est déroulée le 20 août dernier. Les travaux ont été repoussés quelques jours avant de reprendre. A ce sujet la rédaction d’Ialtchad presse à échangé avec quelques politico-militaires et participants.
La suspension des travaux des assises du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) pour des raisons officiellement techniques, a fait réagir beaucoup de leaders de toutes les entités de la société. Malgré que les travaux reprennent ce mercredi après-midi, certains pensent que ce serait l’occasion de mettre tous les problèmes et trouver de solutions pour faire décoller le pays.
Pour Dr Baptiste Jean Pierre, participant et représentant de la communauté tchadienne au Mali, concernant le report du Dialogue il espère que cet après-midi ils vont réellement rentrer dans le vif du sujet avec l’adoption du règlement intérieur et la désignation du présidium si les choses se déroulent normalement. « Nos attentes sont celles de toute la diaspora tchadienne. Il faut que les choses changent et tout faire afin que la population tchadienne qui a souffert pendant plusieurs années reparte sur les bons pieds », espère-t-il. Selon ce dernier, pour qu’un pays se développe il faut la paix.
Dans le même registre, Oumar Al Mahadi Bichara, Président du Mouvement du Salut National Tchadien(MSNT), la suspension du dialogue serait due à un cas de covid19 détecté, le problème technique et d’organisation. Pour être franc, l’absence des acteurs comme Wakit Tamma, certains politico-militaires, les Transformateurs suppose le président du MSNT. Selon lui, ce dialogue ne sera pas inclusif tant que ces acteurs pré cités ne participent pas. Il confie que certains sages seraient en train de négocier avec ceux qui désistent à revenir à la table de négociation.
Adelmanane Khatab, Président du Front pour le Salut de la République (FSR) fustige que le CODNI a failli à sa mission, car beaucoup de choses ne semblent pas marcher. L’opposant souligne que les choses ne sont pas mises dans leur contexte. « Je suis optimiste et je pense qu’avec ce qu’on a fait à DOHA avant de rentrer au pays, je ne pense pas que le dialogue accouchera d’une souris », dit-il.
De l’avis de Takilal Ndollasem, Président pour FPR, ils ont donné comme raison le Covid19. « Les travaux vont commencer à 9h ou 14h je ne vois pas le problème puisque nous sommes prêts depuis des années et si on peut résoudre le problème du Tchad qui dure plus de 60 ans » explique l’activiste et opposant. Pour lui, le DNI est inclusif et c’est vrai que quelques organisations ne sont pas là », affirme Takilal. Pour lui, quelques soient les divergences où qu’on est il y aura toujours une solution, les travaux doivent commencer tout en laissant la porte ouverte à ceux qui veulent venir participer. Il espère que le gouvernement doit prendre en compte les résolutions et ce serait une première fois dans l’histoire du Tchad. Takila Ndolassem précise que les 52 politico militaires n’ont pas signé à DOHA pour seulement applaudir les gens. Tout ce que les gens racontent au quartier n’est pas vrai. « Le peuple nous regarde et c’est une dernière chance pour notre pays. Comme raconte les gens il y aura plusieurs Tchad a dirigé, mais nous ne pouvons pas faire cela à nos enfants », ajoute-t-il.
Djénom Josiane
Haoua Adoum Ibeth