A la veille du dialogue national inclusif, certains citoyens s’indignent, d’autres approuvent sur la tenue de ce dialogue ce 20 août au palais du 15 janvier. Ialtchad a baladé son micro en ville, quelques citoyens ont donné leurs opinions. Vox pop.
Alladoum Frederick, « je doute sur la sincérité de ce dialogue, pour bien dialoguer il faudrait qu’il ait la compréhension. C’est dit dialogue, mais avec lesquelles dialoguer et sur quoi dialoguer tant qu’il n’y a pas la paix et la stabilité au Tchad. Si ce dialogue se tient, j’attends la division de ce pays. Un changement tant attendu pour résoudre le problème entre éleveurs et agriculteurs qui traîne pendant des décennies ».
Senoussi Bichara Abderamane, « Il y a de l’espoir sur ce dialogue bien qu’il y a beaucoup des opposants. J’attends de ce dialogue un profond changement pour ce pays. Il faut penser à l’avenir du Tchad ».
Doungrou Dabalambi, « je n’attends rien de ce dialogue, car ce format a été mainte fois organisé, des forums, une conférence nationale souveraine, mais rien n’a changé. Il y aura un changement à condition que les suggestions des vrais partis d’opposition de la société civile soient prises en compte. Et si les participants veulent dialoguer sincèrement pour a une solution définitive. Mais si ce dialogue est organisé entre les amis et les connaissant je doute sur le changement de ce pays après le dialogue. Je suggère au président de la transition qu’il s’occupe de notre justice qui est remplie des faux magistrats. Il n’y a pas la justice au Tchad, l’éducation a un niveau très bas, revoir ce système de santé insupportable, il faut des nominations au mérite, etc. ».
Guini Sougui, « je crois à la tenue de ce dialogue, mais non seulement dialoguer , j’espère qu’il y aura, peut-être, un changement négatif ou positif, car le dialogue a réuni des politico-militaires, la société civile sans distinctions, j’attends de ce dialogue, liberté, paix , justice, l’égalité ,et stabilité. Les Tchadiens ont vécu des décennies des guerres. Je suggère au président de la transition de respecter le calendrier établi afin de faire un bon dialogue inclusif ».
Mahamat Nili Sougui , « qu’il y ait dialogue ou pas, on n’en a marre, car les citoyens n’ont pas de l’électricité, des coupures d’eau, etc. S’il faut dialoguer, c’est pour la stabilité, la paix ».
Djibrine Ali younouss « je crois à ce dialogue, les citoyens veulent un président civil pour une bonne gouvernance. Et non un militaire au pouvoir, car il y a eu trop de la souffrance au Tchad. Attention, la guerre nous guette encore. Le dialogue sélectif n’a pas de sens pour moi tel que c’est parti avec les préparatifs. On attend un changement depuis tant d’années. Je veux un véritable dialogue national inclusif pour une solution finale ».
Sangnoudji Francine
Anass Abdoulaye Adam