Le porte-parole des médias privés fustige la HAMA

Aoû 18, 2022

Par un point de presse, les médias privés s’empennent à la Haute Autorité des Médias  audiovisuels (HAMA) du Tchad. Le point de presse s’est déroulé à la maison de Médias du Tchad. Reportage.

Le porte-parole Mbairabé Ouaye, plante le décor en affirmant que le président de la HAMA a fait une sortie médiatique au moment où il a compris que leurs actions est en train de porter des fruits. C’est ainsi qu’il a voulu semer une confusion dans la tête des téléspectateurs, lecteurs et auditeurs qui suivent les médias privés. Pour lui les médias privés font de leur mieux pour mettre à la disposition du public des informations fiables tout en formant et éduquant dans le sens de la paix. Il souligne « les propos du président de la HAMA n’engagent que sa personne et aucune réponse n’est accordé à nos revendications sinon des ragots de bas étage. Nous réitérons notre engagement qui est celui de ne se plier aux intimidations et autres formes de qualificatifs du président de la HAMA ».

Selon Mbairabé Ouaye le pays est dans une période de transition et s’amuser avec les libertés d’expressions revient à saper les efforts du peuple tchadien. Il poursuit que cet évangéliste de division n’a fait que raconter lors de son point de presse ce que lui seul connaît les tenants et les aboutissements et la non-réalité du milieu médiatique tchadien, dit-il. Ce n’est pas tout, il frappe du poing sur la table qu’une autorité de régulation doit se contenter de son travail au lieu de chercher à inventer une nouvelle forme de journalisme. Il poursuit un peu plus loin que pendant que le Président du Conseil Nationale de Transition (PCMT) tend la main aux politico-militaires, le président de la HAMA quant à lui joue « la carte du dictateur ».

Pour le porte-parole, on ne peut pas assainir le milieu de la presse en bafouant le droit de ceux et celles qui ont fait briller ce métier. D’après lui la HAMA ne peut se mettre au-dessus des lois de la République ni leur marcher déçus s’emporte-t-il. Selon lui, l’aide à la presse est un droit et non de l’aumône c’est ce que les médias privés revendiquent et d’ailleurs depuis 10 ans, précise-t-il. Il conseille à la HAMA qu’en principe elle devrait attendre les conclusions du DNI avant d’agir, mais ce n’est pas le cas.  Il dénonce ce qu’il appelle la mauvaise répartition des fonds alloués à la presse tchadienne pour la couverture du DNI.

Aussi pour M. Mbairabé, le CODNI en pensant répondre à leurs attentes a plutôt mené une action d’injustice dans la répartition. « Nous responsable des médias privés du Tchad, exigeons à la HAMA de verser sans délai des arriérés de l’aide à la presse avant le début du DNI et le retrait systématique de la fiche de renseignement, au CODNI de revoir la répartition des fonds alloués et au PNUD de verser la dernière tranche pour certains et trois tranches pour les autres ». Pour finir Mbairabé Ouaye affirme que si ces revendications ne sont pas prises en compte, ils envisageront de faire de camper devant le Ministère du Dialogue National et devant la HAMA pour se faire entendre y compris refuser de couvrir le DNI dans les jours à venir.

Djénom Josiane   

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