Dans le cadre du Dialogue Nationale inclusif qui se déroulera d’ici le 20 août à N’Djamena. Un accord est signé entre une partie des politico-militaires et le gouvernement à Doha au Qatar. Certains exilés politico-militaires ont regagné le bercail. Ialtchad a discuté avec Abdelmanane Khatab, Président du Front pour le Salut de la République (FSR).
Au sujet de son retour au bercail Abdelmanane Khatab, Président du Front pour le Salut de la République (FSR), affirme qu’il est saisi par une grande émotion lorsqu’il a remis les pieds sur le sol tchadien. Pour lui, c’est grâce à ses collègues politico-militaires qui ont la persévérance et le sens du patriotisme qui ont permis de conclure un accord de paix à Doha. Il poursuit que la population tchadienne a vécu plusieurs décennies dans la guerre fratricide qui nécessite la paix qui conditionne le développement et le bien-être de la population. À la question de savoir au nombre de combien sont-ils à rentrer. M. khatab soutient qu’ils ont regagné le pays en nombre dispersé dont 37 mouvements. Il poursuit qu’après les 37 mouvements 2 personnalités ressources sont aussi rentrées, ils sont au nombre de 39 précise-t-il. Concernant le nombre de ceux restés toujours à Doha. Il dit que 6 mouvements ne sont pas encore rentrés pour des faits admiratifs, professionnel, et souligne-t-il. Dont certains passe par Paris, par les États-Unis bref dans différents pays avant de regagné le bercail explique-t-il.
D’après Abdelmanane Khatab d’ici tout le monde regagnera le pays d’ici le 20 août pour le DNI. Il poursuit que ceux qui ont refusé de signer l’accord Abdelmanane Khatab expliquent « concernant l’accord, je fais partie de ceux qui ont coordonné cela. Donc dans un premier temps nous sommes entendus sur un accord de paix global dont les conditions sont satisfaites à presque 60 % par le Gouvernement. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, le gouvernement et certains de nos compatriotes ne sont pas tombés d’accord sur certains points. Et finalement nous avons aussi changé des médiateurs entre-temps, c’est ce qui nous a vraiment mis en difficulté. Nous sommes encore repartis à zéro pour inviter les politico-militaires pour un accord au préalable et de venir assister au Dialogue Nationale Inclusive ». Concernant les politico-militaires qui ont refusé de signer, Abdelmanane Khatab explique que ceux qui sont réticents refusent pour des mesures de sécurité « rentrer au pays n’étais pas du tout clair à leurs yeux », dit-il. Il est optimiste et exhorte le gouvernement à continuer à négocier avec ceux qui sont encore à Doha. D’après lui les politico militaires sont parvenus à cet accord en prenant le risque de rentrer et c’est ce qu’il a fait, dit-il. À la question de s’avoir s’il croit- à la réussite de ce dialogue. M. Khatab souligne que le dialogue est commissionné par la communauté internationale ce n’est pas comme les forums passé donc il y a deux choses différentes. Pour lui, le DNI est conditionné par la communauté internationale les efforts seraient pris en compte qu’après le dialogue. Le gouvernement, selon lui, ne peut pas reculer pour ne pas retomber dans le même panier comme lors des derniers forum, explique-t-il.
Djénom Josiane