Les fidèles musulmans de la confrérie Tidjaniya du Tchad commémorent depuis 17 octobre la Aïd al Maouloud. Une fête qui célèbre l’anniversaire de la naissance du Mohammed de l’islam. La plupart des musulmans de la Tidjaniya vont à la mosquée, prient, apprennent la vie et les enseignements du Prophète et récitent les poèmes et les chants religieux. Reportage.
Selon Cheik Abdadayim, SG du Conseil Supérieur des Affaires islamiques du Tchad, le Maouloud c’est la commémoration de la naissance du prophète Mohammed. Il affirme que c’est une célébration qui a lieu le 12 du mois « Rabi Al Awal », vu comme le mois de la naissance du prophète. « C’est une occasion de joie de reconnaissance et de remerciement pour les musulmans de se rappeler l’histoire du prophète et d’enseigner sa tradition, réciter le Saint Coran », explique le SG du CSAI.
Cheik Abdadayim, précise que Maouloud est un souvenir, et le prophète est un modèle pour tout musulman. « Le musulman doit, dans son comportement de tous les jours, respecter ce que le prophète a dit, ce qu’il a fait. C’est une façon de louer Allah, du fait qu’il nous a donné un prophète et aussi du fait qu’il a envoyé l’islam comme dernière version de sa volonté sur la terre », dit-il.
Pour le Chef de garage Gambo, Maouloud est un moment de reconnaissance, et de souvenir. « Ce n’est pas une fête à proprement parler, parce que les fêtes en islam sont au nombre de deux : la fête de Ramadan et celle de Tabaski. Il n’y a pas un contenu défini où les gens doivent respecter des prescriptions. C’est à chaque communauté de s’organiser par des conférences, des prières, des séances de lecture du coran », dit le fidèle.
Mouloud est célébrée la nuit par tout acte de bien que ça soit dans le sens spirituel ou social. Il y a des gens qui vont préparer à manger, comme d’autres vont rendre visite à leurs parents, où se retrouver à la mosquée pour la veillée. Au cours de cette veillée, il y a des prêches qui sont faits sur la vie du prophète, des rappels sur les hadiths (tout ce qui est attribué au prophète comme parole, acte ou approbation).
Ce 18 octobre, les musulmans vaquent normalement à leurs activités. Sauf les travailleurs qui sont à la maison suite à la journée déclarée fériée et chômée payée par le ministre tchadien de la Fonction publique.
Moyalbaye Nadjasna