Des femmes dénoncent la gestion du pays et décident d’intégrer Wakit Tama

Sep 04, 2023

Hier après-midi 2 septembre, des femmes ont annoncé leur intégration à la plateforme citoyenne Wakit Tama. Elles dénoncent la gestion scabreuse du pays par les autorités de transition. Elles ont été accueillies par le président du parti Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET), Ordjei Abderahim Chaha.

Pour Safiya Ali, depuis plusieurs années les femmes tchadiennes sont écartées de la gestion du pays, « il y a quelques rares qui font exception, mais pas pour l'intérêt suprême de la nation ou de la femme tchadienne », a-t-elle dénoncé. Mme Safiya dénonce la situation politique et le tissu social qui s’est dégradé ses 30 dernières années. Il faut, dit-elle, ajouter les deux phases de transition qu'elle qualifie d'échec flagrant et honteux. « Les Tchadiens sont devenus étrangers dans leur propre pays. Ils vivent dans la précarité. Les femmes sont marginalisées, pas d'eau potable, pas d'éducation, pas de l'électricité. Dans quel pays sommes-nous ? », s'interroge-t-elle.

Mme Safiya annonce son engagement et celles des plusieurs femmes à Wakit Tama. « Le temps pour nous est venu de s'engager. Le moment est venu pour que les femmes du nord s'engagent pour libérer le Tchad sans tenir compte de nos appartenances ethniques, régionales ou de religion », a-t-elle dit. Elle affirme qu'elles sont prêtes à défendre leur droit et ceux des Tchadiens qui souffrent de la gabegie, et de l’humiliation imposée par un seul clan qui s'est accaparé de toutes les richesses du pays au détriment de l'intérêt national. Pour finir, elle invite les femmes à se joindre à elles pour créer une force afin de combattre ce système injuste.

M. Ordjei, président du RAJET et cadre de la plateforme citoyenne Wakit Tama section politique s'est réjouie de l'adhésion massive des femmes à leur projet. « Il faut faire du Tchad un pays de justice, de droit et d'égalité. Un Tchad libre de toute domination y compris celle de la France, responsable en grande partie de nos malheurs », dit-il.

Abderamane Moussa Amadaye

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