Reportage

Reportage (1382)

Happy Child Hood association a organisé ce 5 avril à la Maison de la femme située à N'Djari dans la commune du 8e arrondissement de N'Djamena une conférence et une formation sur le thème «vision de l'espoir ». Reportage.

Calvin Renodji, Coordonateur de l'association affirme que cette conférence se déroule dans le cadre de la vision de l'espoir qui s'inscrit dans le cadre de l'ONU Femmes. Selon lui, il s'agit d'une conférence qui durera 4 jours, elle est  couplée d'une formation dans la lutte contre les violences basée sur les genres (VBG). « Seulement dans les différents arrondissements de N'Djamena, on compte 300 participants et 200 autres venants de 10 provinces choisies du Tchad. Au toit nous aurons 500 participants », a-t-il indiqué. Le Coordonateur souligne que de plus en plus les VBG se multiplient dans le pays. Pour y remédier il estime qu'il est indispensable d'impliquer la jeunesse dans ce. « Étant jeunes, si nous nous battons contre les VGB, je crois qu'arriver à un moment nous pourrons être des relais communautaires afin de conscientiser la masse pour éviter cette violence », dit-il. Il ajoute, «c'est pourquoi nous avons choisi de jeunes venants de provinces associés à ceux de N'Djamena pour cette formation » .

Au sujet de l'objectif, M. Calvin précise qu'il est indispensable de se ranger au côté du gouvernement pour matérialiser la politique contre les VGB, d'outiller les jeunes à travers des thématiques et d’impliquer directement cette jeunesse qui des fois est une victime, dit-il. Il assure que plusieurs thématiques seront abordées durant ces 4 jours, « d'abord nous allons échanger sur les concepts et les types de violences, ensuite la stratégie de communication et de dénonciation et enfin l'assistance et la prise en charge des victimes de VGB », a-t-il déclaré. Pour finir, le Coordonateur a annoncé qu'une visite guidée sera faite à l'endroit des participants chez les victimes de VGB afin d'échanger avec eux.

Signalons que cette conférence-formation durera 4 jours et regroupe les participants venant des 11 provinces du pays. Les débats vont s'accentuer sur la question de l'implication des jeunes dans la lutte contre les VBG avec des thématiques bien précises.

Abderamane Moussa Amadaye

La glace en barre est trop consommée en cette période de canicule sans tenir compte des conditions d'hygiène. Fabriquée à la base de formol pour servir de rafraîchissant des boissons et à la conservation de certains produits, la glace en barre est aussi consommée directement dans les verres d’eau. La consommation de la glace en barre et des boissons en poudre ont des effets secondaires dans l'organisme selon la nutritionniste Heloua Jean-Baptiste. Reportage.

Dans certaines fabriques de glace en barre dans la ville de N'Djamena, les conditions d'hygiène sont déplorables. Selon nos sources, la glace en barre est fabriquée à la base de formol. Appelé aussi le formaldéhyde avec pour formule chimique (CH2O) méthanal ou aldéhyde formique est un liquide au goût sucré utilisé pour conserver les spécimens en étude dans les laboratoires ou pour embaumer des cadavres sont hautement toxiques et cancérigènes.

Selon la nutritionniste Heloua Jean-Baptiste, toute chose qui provient de l’industrie chimique est nocive pour l'organisme que ce soit pendant le mois du ramadan ou pas. « La glace fabriquée à la base du formol est très dangereuse pour l'organisme humain. Le formol est un composé utilisé pour la conservation des cadavres et quelques fois, pour la conservation des tissus animaux ou végétaux. Il est aussi utilisé dans la production des produits chimiques » a-t-elle martelé.

Il y a aussi la poudre pour boisson très prisée pendant le mois de ramadan, ces boissons en poudre communément appelée « Asira » sont source de plusieurs problèmes de santé. Ces boissons sont importées de Dubaï, de Turquie et d’autres pays d’Asie sont très abondantes sur les marchés et boutiques de la ville de N'Djamena. Vendues entre 50 à 200 FCFA le sachet, elles sont utilisées dans plusieurs familles modestes à la rupture du jeûne.

La nutritionniste Heloua Jean-Baptiste explique que sa consommation, pendant le ramadan, accentue le risque de développer le diabète. C’est un produit très riche en sucre simple et augmente très rapidement le taux de glycémie dans le sang. Elle ajoute, « cela provoque d'autres maladies comme l’asthme, allergie cutanée, inflammation de gorge, migraines, diarrhée, fatigue de rein ». Toujours selon elle, ces boissons sont cancérigènes et peuvent provoquer des troubles de concentration et des retards de croissance chez les tout petits.

Mlle Heloua Jean-Baptiste donne quelques solutions au sujet de la consommation de glace en barre, « pour les personnes qui n'ont pas les moyens de s'acheter un réfrigérateur, il est préférable d'acheter les jarres traditionnels pour obtenir de l'eau fraîche ou soit acheter de la glace, mais la mettre dans un plastique avant de l'introduire dans l'aliment ».

Pour la consommation des boissons en poudre, elle conseille d'opter pour les jus naturels notamment le jus de mangue, d'oseille, de bissap, de tamarin, de baobab, etc. Ces produits sont riches en fibres et micronutriments et offrent une multitude de bienfaits pour l’organisme.

Mlle Heloua Jean-Baptiste demande au gouvernement de mettre en place une législation qui interdira la fabrication et la vente de la glace à base du formol pour éviter les risques liés à la consommation de formol et elle appelle le public à ne pas consommer excessivement les boissons en poudre qui ont des effets secondaires, a-t-elle conclu.

Noël Adoum et Narhinguem Anastasie

Le Centre d'application et de prévision climatologique en Afrique a organisé le 17e forum de prévision climatique saisonnière de l'Afrique centrale ce lundi 3 avril, sous le thème « service climatique pour l'alerte précoce et pour une action rapide ». Reportage.

Le ministre de l'aviation civile et de la météorologie nationale Hissène Tahir Souguimi, dit, « l’objectif de ce forum est d'élaborer et de diffuser la prévision saisonnière objective des paramètres météorologiques pertinents notamment les précipitations, températures écoulements hydrologiques, et d'évaluer les impacts potentiels des phénomènes prévus sur les activités humaines et économiques de la région pour la saison de pluie ».

Aussi, il affirme qu’au cours de ses assises, les experts feront une analyse poussée des conditions météorologiques et climatiques afin de prévoir les variabilités pour des besoins de planification, d'adaptation aux changements climatiques et de prise de décisions opérationnelles et politiques. Il rajoute que les changements et la variabilité climatique constituent un risque majeur et permanent sur le développement durable, a-t-il déploré.

Selon lui, l'Afrique subsaharienne et particulièrement l'Afrique centrale est considérée comme l'une des régions du monde la plus vulnérable aux effets du changement climatique. Pour lui, le thème du forum révèle une importance capitale. « Cette rencontre permettra aux membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEEAC) de prendre des mesures d'atténuation, à l'effet de réduire les risques des catastrophes de planifier la gestion de ressources en eau, de l'agriculture et de sécurité alimentaire, de la santé de l'énergie et de l'urbanisation », a-t-il souligné.

Il rappelle que le Tchad a été confronté l'année dernière à des inondations catastrophiques sans précédent, qui ont engendré des dégâts considérables. Le ministre se réjouit que le forum consolide le renforcement des capacités des services météorologiques et hydrologiques nationaux.

Il déclare, « pour diverses raisons, nos services météorologiques et hydrologiques nationaux sont moins reconnus par le public pour ce qui concerne leur contribution au développement socioéconomique national ». Or le développement de nos pays est basé essentiellement de l'exploitation des ressources naturelles locales, est tributaire du climat, a-t-il affirmé.

Il invite les experts des services météorologiques et hydrologiques nationaux et de la sous-région à faire preuve d'assiduité dans la diffusion du résultat de la prévention consensuelle en temps réel par des canaux appropriés en vue de répondre aux attentes des acteurs de développement.

Rappelons que le 17e forum de prévision climatique saisonnière de l'Afrique centrale qui a débuté aujourd'hui prendra fin le 5 avril 2023.

Noël Adoum

Après 72 heures d'intenses travaux, le Haut Comité de Pilotage (HCP) chargé de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) a clôturé son atelier technique d'élaboration de la stratégie de suivi de la mise en œuvre des résolutions et recommandations du DNIS à l'hôtel de Mara hier samedi 1er avril. Les travaux de cet atelier ont été menés dans le calme. Il était composé de 4 groupes et du vice-président Gambaye Djerakor Armand. Reportage.

Les commissions thématiques et les sous-commissions techniques à travers des tables rondes de concertation ont organisé des séances des travaux en groupe dont chaque rapporteur est venu proposer le fruit des idées de son groupe devant toute l'assemblée réunie.

Le premier groupe est celui axé du thème, « Paix, Cohésion Sociale et Réconciliation Nationale » a été présenté par le rapporteur du groupe Gassim Chérif. Il a souligné la question de la refondation de l'armée nationale tchadienne, la création des conditions pour le retour des déplacés internes dans leurs terroirs, la commission-vérité pardon et réconciliation, l'exécution effective de l’accord de Doha, l'indemnisation des victimes de régime Habré, le rapatriement de la dépouille de Hisseine Habré, etc.

Le deuxième groupe dont la thématique « Retour à l'ordre constitutionnel » a présenté la synthèse de son travail. Il s’agit de l'organisation d'un seul référendum couplé ou seront posées la question de la forme de l'État et celle de la constitution de 1996 réaménagée, réaménager et restaurer les grandes institutions de la République conformément aux résolutions et recommandations du DNIS en mettant en place un organe de gestion des élections et le cadre de concertation politique, réviser le cadre légal régissant les partis politiques. etc.

Les deux autres groupes ont présenté la quintessence de leurs travaux devant l'assemblée notamment les thématiques gouvernance et l'État de droit, puis relance économique et l'amélioration des conditions de vie.

Après avoir présenté la synthèse de leurs travaux, le représentant de l'atelier Pr Paul Batibonak souligne que, le suivi et évaluation est un déterminant essentiel du succès de la transition. Il soutient que trois articulations, la première la phase de transition sont les conditions de son succès, la deuxième phase met en relief les contraintes techniques du suivi et évaluation tandis que la troisième phase invite à l'implication des acteurs en vue du succès de leurs exercices perçu comme condition de passage d'une transition consensuelle à une transition transformationnelle profonde. Pour lui, la priorité de la transition en cours est l'avènement d'un Tchad nouveau. Il ne suffit pas de se contenter d'une mise en œuvre approximative, sélective, superficielle, détournée, mais d'une mise en œuvre dans le respect du texte et l'esprit du consensus auxquels sont parvenus les participants aux différents dialogues. La gouvernance du système et sa capacité restent au cœur et au regard du système d'évaluation.

Le vice-président Gambaye Djerakor Armand dans son mot de clôture, rappelle les trois images que Pr. Batibonak a utilisé, notamment la boussole ou le repère pour la marche vers les objectifs convenus, le gouvernail pour les ajustements du trajet, et la courroie de transmission sans laquelle un moteur ne saurait se déployer. Il ajoute que ces images fortes et simples devraient rester vives dans nos esprits pour nous rendre sensibles à notre mission celle de rappeler la destination, suggérer des ajustements au gouvernail et demeurer courroie de transmission entre les organes en charge de cette transition. « Nous devons jouer notre rôle de boussole face à cet engagement » a-t-il dit.

Noël Adoum

Le haut comité de pilotage (HCP) chargé de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) a procédé au lancement de l'atelier technique d'élaboration de la stratégie de suivi de la mise en œuvre des résolutions et des recommandations du DNIS à Mara. Reportage.

Paul Botimonak, « ils nous ont offert des indépendances politiques qui ont perturbé fortement le fonctionnement de nos nations et l'édification de nos États ». Pour le cas du Tchad, il a rappelé quelques anecdotes aux jeunes qui n'ont pas connu ce moment notamment le 11 août 1960, le discours prononcé par François Tomalbaye marqué par une coupure d'électricité, le 12 août 1960, la grande discussion entre Tomalbaye, Pierre Toura Gaba et Gabriel Lisette au sujet de la composition du drapeau de jeune État. Le Tchad, dit-il, est comme un verrou, il y a eu plusieurs conflits au nord, à l'est, à l'ouest et au sud-ouest, tout est fait pour que le Tchad sombre, a-t-il martelé.

Le vice-président Gambaye Djerakor Armand affirme que la tragique et douloureuse mort du président Deby Itno le 20 avril 2021 a forcé notre pays à s'inscrire dans une transition politique. Cette date fatidique occupe la plus grande énergie de notre leadership politique, a-t-il souligné. Il poursuit, «si nous ne sommes pas le seul pays en transition, nous savons du reste que toutes les transitions politiques ne sont pas des succès stories ». C'est pourquoi le Tchad se doit d'inscrire vaille que vaille, son nom sur la table des pays dont la transition conduit impérativement à une refondation marquée par un retour à l'ordre constitutionnel, a-t-il souligné. Les impératifs du suivi évaluation ont conduit depuis la nuit des temps le concept de gestion axée sur les résultats.

Selon lui, les conclusions du DNIS dont le gouvernement a la responsabilité de leurs mises en œuvre sont des points d'attentes pour lesquels bons nombres des citoyens y attachent du prix tant leurs destinées y sont liées, a-t-il affirmé. Ainsi donc leurs mises en œuvre restent non négociables sauf si la réalité du terrain dans la mise en œuvre suggère des ajustements.

Il déclare que le gouvernement d'union nationale sous la houlette du président de la transition fait chaque jour de son mieux pour que les 24 mois de transition nous conduisent principalement à la paix, la sécurité, la réconciliation nationale et la cohésion sociale et à un retour à l'ordre constitutionnel démocratique doublé d'une alternance démocratique dans ce pays qui a tant souffert.

Rappelons que durant 3 jours, les parties prenantes doivent, définir les priorités articulées autour des axes stratégiques du cadre de conclusion du DNIS, et la feuille de route du gouvernement de la transition 2.

Noël Adoum

Les ex-combattants  du Front pour l'Alternance et  la Concorde au Tchad (FACT) ont été graciés par le président de transition Mahamat Idriss Déby samedi 25 mars.  La rédaction a recueilli les impressions des quelques ex politico-militaires. Reportage.

Ils sont au total 380 prisonniers membres du FACT a être graciés.  Le président du parti de la Réforme et de l'indépendance économique (PRIE) Abdallah Chidi Djorkodei salue cette décision, « elle marque un pas vers la réconciliation et la paix », dit-il. Mais ajoute qu'elle est loin d’être satisfaisante, « on ne pourrait oublier les prisonniers morts en détention par manque de soins médicaux, par des actes de tortures ou par exécution extrajudiciaire », a-t-il dit. Il interpelle le gouvernement de transition sur ces morts en détention et demande que justice leur soit rendue. « La paix et la réconciliation pour lesquelles nous nous sommes engagés ne pourraient souffrir de manquements et d’injustice aussi graves».

Pour Néné Ehemir, c'est un acte juridique, le FACT en tant qu'organisation politico- armée qui a refusé de signer l'accord de Doha prendra ça comme un bon geste. « La notion de bien et du mal n'existe pas en politique. Du point de vue humain, on peut se réjouir, ils ont été arrêtés dans une circonstance particulière que ceux arrêtés dans une manifestation ». Selon lui, le président de transition a annoncé à la fin du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) que les prisonniers de guerre seront libérés. C'est un acte politique qui a été pris pour les graciés, a-t-il martelé. Il ajoute que, les mêmes personnes qui ont condamné la condamnation des prisonniers sont les mêmes qui applaudissent la grâce de ces prisonniers. « C'est un bon geste politique que le président a posé ».

Pr. Mohamed Aguid Bachar Assed, lui, affirme « le président de transition a prouvé une fois par cette grâce sa sincérité pour la paix et la refondation du Tchad ». Il félicite le président de transition qui a tenu sa promesse.

Rappelons que le chef du FACT, Mahamat Ali Mahdi, est condamné par contumace à la prison à vie. Il est exclu du décret.

Noël Adoum

Les musulmans du Tchad ont commencé le jeûne du mois de ramadan ce jeudi 23 mars. Ils vont s'abstenir de boire et de manger pendant la journée. Durant ce jeûne à sec, l’organisme sera mis à rude épreuve. La nutridiététicienne Heloua Jean-Baptiste explique comment s’alimenter. Reportage.

Selon la nutridiététicienne Heloua Jean-Baptiste, une bonne alimentation est très nécessaire pendant le mois ramadan.

« Les repas pendant le ramadan sont au nombre de 3 comme les repas quotidiens sauf l’heure qui les différencie, mais on les ingère. Les trois repas sont, le iftar, le isha et le sahour », dit-elle

Mlle Heloua Jean-Baptiste affirme il n'est pas interdit de casser le jeûne avec de l'eau glacée, mais c'est déconseillé parce qu’elle ralentit la digestion. Il est préférable de boire une eau tiède, a-t-elle expliqué.

La nutritionniste conseille aussi de prendre pendant l’iftar de l’eau et des boissons liquides sucrées qui booste rapidement la glycémie et de le réhydrater. Les aliments à prendre sont, du lait, des dattes, la bouillie, des infusions, de la soupe, car le fait de prendre pendant l’iftar des aliments solides peut provoquer des constipations, a-t-elle souligné.

Pendant l’isba, « il faut manger des aliments riches en sucres à absorption lente, des aliments protéinés et des fruits pour compenser vos besoins en acides gras, aminés et en vitamines et minéraux » insiste-t-elle.  Pendant cette période, il faut manger des céréales, du pain et tous les différents autres menus préparés en cette occasion, a-t-elle dit. Selon elle, ces aliments permettront de compenser les besoins et en même temps favoriser la réserve en nutriment du jour suivant.

Quant au « sahour », elle recommande des aliments qui permettront de stocker suffisamment d’énergie telle que la bouillie complète de céréale, des pattes, de la soupe, du pain, etc. pour combler les besoins journaliers du corps et éviter une éventuelle crise d’hypoglycémie. Elle ajoute qu'il faut également boire beaucoup d’eau et de manger des fruits et des légumes notamment le concombre, la pastèque, etc. Cela pour permettre de stocker suffisamment de l’eau afin de prévenir une déshydratation sévère. Elle appelle les jeûneurs à manger au minimum 3 dattes pour favoriser leur digestion (très riche en fibre) et compenser leurs besoins en potassium et en sodium.

Elle conclut que la consommation des aliments riches en caféine tels que le thé, le café et le coca-cola est déconseillée. « Ces aliments ont des effets diurétiques c'est-à-dire ils favorisent une importante perte d’eau par l’urine ».

Noël Adoum

Un nouveau bâtiment flambant neuf va désormais abriter le ministère des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale. Il est inauguré ce 22 mars dans le 1er arrondissement de la capitale, N'Djamena en présence de plusieurs autorités civiles, militaires, diplomates et du Président de Transition.

C'est un immeuble imposant non loin du ministère de la Sécurité publique et de l'Administration du territoire. Il est composé de 7 étages et un rez-de-chaussée, comportant deux bâtiments liés par une sorte de pont aérien. Il compte 138 bureaux, 20 secrétariats et 4 salles d’audience. Il dispose des grandes conférences avec deux amphithéâtres de 300 et 200 places assises et un autre de 1000 places.

Imam Afifi, président du conseil d’administration adjoint de l’entreprise égyptienne « Arab Contractors » réalisateur des travaux dit que cette œuvre est le fruit de la parfaite coopération bilatérale entre le Tchad et l’Égypte.

Le patron de la diplomatie tchadienne Mahamat Saleh Annadif invite les personnels à faire bon usage de ce nouveau bâtiment. Selon lui, la durabilité de ce siège dépend en grande partie d'eux. Le ministre des Affaires étrangères a souligné les difficultés auxquelles fait face le personnel de son ministère. « Il est important d'améliorer les conditions de travail du personnel pour un meilleur rendement », dit-il. Parmi les conditions, il a relevé le statut particulier du personnel, les nominations, la gestion administrative et financière, etc. Pour lui, le statut particulier permettra une bonne gestion de carrière des agents, pour une diplomatie plus efficace.

Abderamane Moussa Amadaye

Pour s'imprégner des préparatifs du mois saint du ramadan 2023, Ialtchad Presse a fait un détour ce mardi 21 mars dans quelques marchés de la capitale tchadienne. Reportage.

Issakh Adam Mahmoud est boutiquier au marché Adala. Il affirme que depuis deux mois le prix du savon a grimpé, « le prix d'une boule de savon était seulement à 150 FCFA maintenant il est de 250 FCFA. Les prix de certaines denrées alimentaires sont en hausse notamment la farine, le bleu et l'huile, etc. ». Non loin est assise Mme Zara Djidda vendeuse de tomate soutient que les denrées alimentaires sont augmentées, avant la caisse de tomate se vendait à 10.000 FCFA, elle est actuellement à 12 500 FCFA

La présidente des vendeuses des poissons Mme Medjilar Christine affirme que le poisson est cher sur le marché, le sac vendu à 30.000 est passé à 45 000 FCFA. « Les ventes sont en mode ralentie, les restants des poissons ont les conserves au congélateur avec 2 ou 3 barres de glace ».

M. Idriss Abdoulaye est lui vendeur au marché Dembé, « auparavant nous achetons le sac entre 20 000 et 24 000 FCFA, mais actuellement le prix a augmenté. Sauf le sucre n'a pas bougé. En réalité le marché n’a pas d'engouement parce que les clients n'ont pas d'argent, ils sont souffrants. Donc je demande aux autorités de revoir la gestion de ce pays. Il ne faut pas se concentrer seulement sur comment concevoir son pouvoir ? Mais aussi il faut penser un peu aux peuples et à réglementer surtout les denrées alimentaires.

Ousmane Bello Daoudou

Trois semaines de carême catholique et à 72 heures du mois sacré de ramadan, le Conseiller National Mohamad Aguid Bachar Assed a effectué une descente dans deux marchés de N’Djamena, ce lundi 20 mars 2023. Il est allé s’enquérir des prix des denrées alimentaires qui ne cessent de grimper et s’entretenir avec les commerçants. Reportage.

La visite du Conseiller National Mohamad Aguid Bachar Assed dans ces deux marchés avait pour but de constater la situation sur place, afin de s’assurer que les denrées alimentaires de première nécessité soient à la portée de la population tchadienne au temps de carême catholique et l’approche du mois sacré du Ramadan.

 Comme à l'accoutumée, certains commerçants profitent pour augmenter davantage les prix des denrées alimentaires. C’est à la suite de ce constat que le conseiller national a la cherté de vie au Tchad qui est toujours décrié par toute la population à l'approche du ramadan dans plusieurs marchés notamment le marché de Dembé et le marché à mil.

Au marché de Dembé, les prix des denrées sont variables, allant de 35000Fcfa pour un sac de poisson frais à 1000Fcfa pour un « coro » d’oignon. Quant au marché du mil, le prix des produits est abordable par rapport à l’année précédente, avec un sac de Mil à 32500FCFA et un « coro » de mil à 1000 FCFA. Les dattes, très utilisées pendant le mois saint du Ramadan, restent cependant très coûteuses, avec un sac à 100000 FCFA et un « coro » à 3500FCFA.

Pour le conseiller national, cette visite vise à s’enquérir de la situation et réparer le tort. « Je suis ici pour faire le constat de la situation réelle afin d’apporter un changement dans le quotidien des Tchadiens et porter leur voix à l'hémicycle», a-t-il déclaré.

 Il trouve qu'il y a de la différence, de l'exagération et des causes évidentes au niveau de la douane et au niveau des commerçants, « je demande en tant que représentant du peuple au niveau de l'Assemblée nationale, porté la voix de ce peuple et alléger toutes les étapes qu'il traverse» il poursuit, « Dans ce temps de carême catholique et  l'arrivée du mois sacré de ramadan, il faut que la situation soit allégée pour les citoyens ». Il souhaite que les denrées alimentaires soient abordables afin de travailler pour la refondation d'un Tchad nouveau.

A la fin de sa descente dans les deux marchés, le conseiller national Mohamed Aguid Bachar Assed a estimé que la question de la cherté de la vie doit alerter au plus haut sommet de l’État. Il a également encouragé les commerçants en achetant leurs marchandises.

Noël Adoum

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