vendredi 29 septembre 2023

Journal

Journal (798)

L'association Socle des jeunes pour le développement (SOJEDEV) a organisé une soirée d'orientation aux nouveaux bacheliers le 3 août au centre catholique universitaire à Sabangali dans le 3e arrondissement de N'Djaména. Elle est placée sous le thème, « s’informer pour mieux s’orienter ».

Démarré à 15h passé, cette soirée d'échange a vu la présence des plusieurs bacheliers et des élèves venus de différents coins de la ville de N'Djaména.

Pour l'intervenant Annourh Oumar Affandy, journaliste et attaché de presse à l'ambassade de France au Tchad, le choix de filière après le baccalauréat devient complexe du fait que le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui peut permettre au bachelier d'opérer facilement son choix, s'ajoute aussi l’environnement.

Le panel était composé de Annourh Oumar Affandy, attaché de presse à l'ambassade de France, Mbairibar Serge, enseignant chercheur à l'École Nationale Supérieure des TIC (ENSATIC) dans un débat modéré par madame Zenaba Adoum. Pour l'intervenant Serge, les nouveaux lauréats doivent faire le choix en fonction leur ambition et passion. Selon lui, le suivisme dans le choix de filière est très dangereux pour tout nouveau bachelier. Il invite les bacheliers à réfléchir minutieusement avant de faire un choix pour les études supérieures. Car, selon lui, le choix d'une filière fait par suivisme ou par imposition d'un membre de famille sans aucune ambition pourra entraîner l'échec du futur étudiant. Il invite les candidats à d'auto-évaluer, à savoir ce qu’ils veulent et à consulter ceux qui sont passés par le même chemin pour les guider.

M. Annourh Oumar Affandy a soutenu qu’il y a une défaillance du côté du gouvernement. « Le système éducatif tchadien ne dispose pas d'un centre d'orientation qui pourra orienter les élèves », dit-il. Pour lui, c’est un système qui ne permet pas aux bacheliers de choisir leurs options lors des études supérieures. Pour remédier à cette absence, M. Annourh propose que les bacheliers consultent leur entourage, réfléchissent minutieusement sur le choix de chaque filière avant de s’engager. Aujourd'hui la plupart des jeunes font leur choix par suivisme. Il s'est appuyé sur des faits pour illustrer ses propos. « Lorsque Moussa Faki a été élu président de la commission de l'Union africaine (UA), beaucoup de bacheliers ont voulu faire la diplomatie. Tout en ignorant les réalités », dit-il. Il a invité les bacheliers à s'interroger sur leurs capacités financières, les langues apprises et les réalités. « Sans aucune étude au préalable de l'environnement, tout choix fait n'est qu'une peine perdue d'avance. Il faut choisir de manière objective et lucide. Le choix d'une filière c'est comme un voyage, il faut savoir où vous partez et le but recherché pour réussir », a-t-il expliqué.

Abderamane Moussa Amadaye

Par un communiqué de presse signé de son Président, Ordjei Abdelrahim Chaga, le parti de Rassemblement pour la Justice et l'Égalité au Tchad (RAJET) dit saluer et soutenir les initiatives prises par les membres de Conseil National pour la Sauvegarde de la République (CNRS), les putschistes nigériens pour « avoir franchi et démoli le pont hégémonique de l'impérialisme tout en destituant le président élu Mohamed Bazoum du pouvoir ».

Le Rajet dit apporter son soutien aux nouveaux dirigeants au peuple nigérien. Pour le président Ordjei, « aucune personne ou entité ne peut rester en marge, de ces actions salvatrices du CNSP », dit-il. Il rajoute que cette étape cruciale de libération des peuples africains qui réclament la souveraineté pour leur vrai développement. « Le peuple nigérien doit rester ferme aux côtés de nouveaux dirigeants pour bouder hors de leur territoire l'impérialisme français et ses corollaires, le sous-développement »

De plus, le Rajet remercie les autorités maliennes, burkinabées, guinéennes pour leur soutien au CNRS en se désolidarisant des décisions de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à l'encontre du Niger, explique le communiqué. « Ces dirigeants charismatiques ont démontré leur sublime engagement pour l'Afrique en brisant la chaîne de la domination », précise le communiqué.

Pour finir, le RAJET invite les Tchadiens à marcher sur les pas des peuples frères maliens, burkinabés et nigériens afin d'arracher leur liberté de la France prédatrice. Dans les jours prochains, le Parti RAJET a promis de prendre la tête de peloton pour des activités politiques pour la vraie souveraineté du pays. M. Ordjei a affirmé aussi que des manifestations contre les forces françaises se préparent. « Nous allons vous fixer le jour de la convergence où la foule sera déchaînée et mobilisée de partout au Tchad », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un communiqué de presse conjoint, réuni en Assemblée générale extraordinaire (AGE) le mardi passé, les magistrats ont débattu sur les menaces du Gouvernement contre les magistrats et l’arrêté du 28 juillet sur mise en place d'une commission chargée de contrôle et de vérification des dossiers administratifs des magistrats. L'AGE est allée plus loin en dénonçant les propos menaçants du Premier ministre de transition (PMT) Saleh Kebzabo lors de leur rencontre le 26 juillet « si vous ne reprenez pas, je vais vous perdre et vous allez me perdre... votre grève est politique... » sont constitutifs de menaces, d'après les magistrats. Ils ont décidé de poursuivre la grève jusqu’à leur satisfaction.

Les magistrats estiment qu'il est inadmissible que leurs revendications issues des recommandations du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) ayant fait l'objet d'une commission interministérielle soient taxées de revendications politiques visant à renverser le gouvernement. « Cette attitude incompréhensible du Gouvernement dénote sa mauvaise foi dans la recherche du règlement de cette crise », ont-ils souligné.

Au sujet de l’Arrêté, l'AG considère sur la mise en place d'une commission chargée de contrôle et de vérification des dossiers administratifs des magistrats est nul et non avenu parce qu’elle est créée par une autorité non habilitée. Selon eux, le PMT, en sa qualité de chef de gouvernement ne peut, sans violer le principe de séparation des pouvoirs, s'ingérer dans la gestion et le contrôle des magistrats. Ce pouvoir est dévolu au président du conseil supérieur de la magistrature et à l'inspection générale des services judiciaires et pénitentiaires du ministère de la Justice. « Cet arrêté illégal et inopportun », disent les magistrats.

Ils informent l'opinion nationale et internationale que des éventuelles sanctions des magistrats sur la base de cet arrêté de chantage constituerait une atteinte à la liberté syndicale. L’AGE interpelle le président de transition, président du conseil supérieur de la magistrature Mahamat Idriss Deby à s'impliquer pour qu'une solution acceptable soit trouvée. Les magistrats demandent l'annulation de l'arrêté.

Noël Adoum

Le président des anciens commerçants déguerpis du marché de Dembé M. Oumar Mahamat Attona a organisé un point de presse ce mercredi 2 août au Centre d'Étude de Formation pour le Développement (CEFOD). Le comité de crise avait déjà rencontré le Premier ministre de transition (PMT) Saleh Kebzabo. Et espère toujours avoir une solution.

« Il y a plus de 10 ans que nous, commerçants déguerpis du marché de Dembé, menons sans succès des actions pour entrer dans nos droits. Nous sommes allés rencontrer le PMT Saleh Kebzabo le 29 juin dernier pour poser nos doléances », dit M. Oumar Mahamat Attona

C'était, dit-il, le PMT qui les a appelés dans son bureau en présence des autorités municipales, administratives, des membres de son cabinet. Il précise que les arguments avancés par le gouverneur et le maire n'étaient pas convaincants.

Le comité de crise a expliqué au PMT l’injustice que les commerçants de marché de Dembé ont vécue pendant 11 ans. « Le PMT a reconnu cette injustice et a demandé aux anciens commerçants de patienter afin qu’ils puissent entrer dans leurs droits ».

M. Attona appelle les démarcheurs et les commis à rembourser l’argent qu'ils ont empoché des commerçants et demande aux commerçants de patienter pour voir où si la garantie de M. Kebzabo va les conduire à trouver des solutions justes.

M. Attona a également affirmé, « il n’est pas question qu’un individu prenne le domaine de plusieurs commerçants pour faire sien, pour ses propres intérêts ». Il reste confiant tout en attendant que la parole donnée du PMT soit une réalité.

Pour rappel, les commerçants ont jugé, à l’époque, ce déguerpissement illégal et ont engagé des procédures administratives et judiciaires pour entrer dans leurs droits.

Noël Adoum

En bouclant les 9 mois de formation en faveur des femmes à mobilité réduite, les Fonds National d'Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) a remis un kit à l'association des handicapées pour l'Alphabétisation et le Bien-être (AHABE) composés des machines à coudre, à broder et des vivres. Au total 20 femmes handicapées ont reçu une formation en coupe et couture organisée par le Centre Bella Couture avec l'appui financier du FONAP.

Pour Hamid Yamouda Djorbo, le Directeur général (DG) de Fonap cette formation a renforcé les capacités des personnes vivant avec un handicap surtout les femmes. Il estime que cette formation « est un facteur clé pour booster les développements socioéconomiques » du Tchad comme prôné par le Président de Transition (PT) Mahamat Idriss Deby Itno, dit-il. Le DG invite les bénéficiaires de cette promotion à faire preuve de courage, d'abnégation et aussi à faire bon usage des matériaux acquis. Il a aussi rassuré que le Fonap sera disponible à faire le suivi et l'accompagnement dans tous leurs projets ou activités professionnelles.

Pour clore, il a remercié Bella Couture pour sa disponibilité et son sens de professionnalisme qui contribue à l'autonomie de la femme tchadienne. Mme Oudalbaye Philomène présidente de Bella Couture a affirmé que cette formation financée intégralement par le FONAP vise à autonomiser les femmes. Elle estime que cette formation va permettre aux femmes à mobilité réduite à se prendre en charge.

Abderamane Moussa Amadaye

En prélude à la journée de la femme africaine (JIFA) édition 2023, la présidente de caucus des femmes du parlement panafricain, Amina Tidjani Yayami a organisé dans la soirée du 31 juillet dans un hôtel de la place un dîner en faveur des femmes leaders.

Démarrée à 18h, la soirée a pris fin à 22h. Elle a vu la présence des Femmes parlementaires, de la société civile ou aussi des hommes. Pour Amina Tidjani Yayami, le rôle de la femme dans le développement de l'Afrique est important. Elle a soulevé des difficultés qui entravent l'autonomie de la femme sont liées à la tradition. Elle a aussi souligné la place combien importante que joue la femme dans le développement surtout celle de campagne qui joue le rôle de productrice. Selon elle, la femme de campagne mérite une attention particulière non seulement pour ses droits, mais aussi pour son intégration et son autonomie dans la société. La question de l'éducation de la jeune fille a été aussi au cœur de ses préoccupations. Elle a notamment souligné le rôle que joue une fille ou femme éduquée dans la chaîne de développement d'un pays à l'exemple de l'éducation, de la santé voir même de l'économie. Selon Mme Amina, l'indépendance de l'Afrique et son développement dépend aussi des femmes qui représente la grande partie de la population du continent qui a de la peine à se décoller et de sortir de la pauvreté et du sous-développement. Elle invite les gouvernants à militer davantage pour que les droits des femmes soient respectés et leur autonomie soit une chose concrète pour le bien-être du continent afin qu'elles puissent contribuer inlassablement à son développement tant attendu.

Diverses interventions ont été enregistrées durant cet échange. La plupart ont des problèmes que traversent les femmes et apporter des solutions. Pour Amsadene Maïdé Hangatta, conseillère de transition et 3e secrétaire général adjoint du parti le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), le rôle de la femme dans le processus de développement est incontournable. Elle estime que la Tchadienne n'est pas solidaire avec elle-même. « J’invite les femmes tchadiennes à surmonter leurs différends et à faire bloc pour relever les défis de développement ».

Abderamane Moussa Amadaye

La Coordination des actions citoyennes Wakit Tama a régi lors d’une conférence de presse hier, 31 juillet, à la Bourse de travail, à la désignation de Mahamat Idriss Deby Itno par la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme émissaire pour aider à la résolution de la crise nigérienne.

Le porte-parole de Wakit Tama Soumaïne Adoum affirme, « les crises s'enflamment dans les pays voisins : coup d'État au Niger, guerre civile au Soudan, la presque guerre en RCA, l'insécurité en Libye et lutte contre le groupe terroriste Boko Haram au Nigeria ».

Selon lui, le Tchad est en crise non résolue, mais le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno se dépêche au Niger en émissaire pour résoudre un autre problème, cette mission va créer d’autres problèmes aux Tchadiens.

Pour Soumaïne Adoum, le coup d'État du Niger a entraîné une très ferme décision de l'Union africaine (UA) imposant un délai de 15 jours avec obligation de rendre le pouvoir au civil. Il ajoute, l’UA doit prendre également la situation du Tchad au même degré que celle des autres pays. « Au Tchad il y a eu aussi un coup d'État, mais l’UA a considéré que le Tchad est pays à part, on a fait confiance au pouvoir avec la feuille de route qu'il avait élaborée pour une transition de 18 mois. Ce délai s’est écoulé sans résultat. Et à proroger 24 mois ».

Depuis la mort du Président Idriss Deby Itno, l’UA traite le dossier du Tchad de manière particulière et spéciale qui a plongé le pays dans une situation d’impasse. « Une crise créée par la France, l’UA et une partie des Tchadiens », dit le porte-parole. Il renchérit en soutenant que l’UA a été molle sur la situation du Tchad et ferme sur le cas d'autres pays. Le deux poids deux mesure.

Wakit Tama appelle tous les acteurs politiques, la société civile, les groupes armés et le Gouvernement à une table ronde pour aborder les problèmes fondamentaux du Tchad qui n’ont pas été abordés lors du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). « C’est à l’occasion de cette rencontre que les solutions pratiques et les perspectives seront mises en œuvre pour sortir le pays de sa crise », dit l’organisation.

Noël Adoum

L’Association Tchadienne pour l'Action citoyenne et le développement (ATCD) a organisé une cérémonie d'orientation pour les nouveaux bacheliers couplée à son lancement ce lundi après-midi à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Bakhit Abdoulaye Chaïbo président de cette association affirme lors ce salon que son organisation fera découvrir aux jeunes bacheliers, les métiers et les filières du futur. « Nous donnerons des exemples concrets dans des domaines et des métiers prometteurs et flexibles sur le marché de l'emploi », dit-il. Il affirme que pendant ce salon, son association encouragera les lauréats en leur donnant des prix d'excellence et en leur octroyant des bourses dans les universités. « Il faut préparer, orienter et former ces jeunes pour qu’ils aient un esprit de créativité et de compétitivité à l’internationale ».

Pour lui ATCD s'engage pour un Tchad uni et réconcilier pour créer une génération forte, citoyenne et civique. L’ATCD sensibilisera les jeunes sur l'utilisation de l'internet et les opportunités qu'elle offre et aidera le gouvernement à investir dans l’éducatif et le social, disent les membres de l’association.

Ousmane Bello Daoudou

Dans un point de presse organisé ce samedi 29 juillet à son siège à Amtoukouin, un quartier de la capitale tchadienne, N'Djaména, le parti Mouvement Révolutionnaire pour la Démocratie et la Paix (MRDP) dénonce l'ingérence de la France, invite le président de transition à la raison et le peuple à se tenir prêt pour une marche contre l'impérialisme français au Tchad.

Pour M. Abdelkerim Djibril, président fondateur du MRDP affirme, « la transition en cours au pays est l'œuvre de la France ». Il dénonce la France et appelle le président de transition à la retenue estimant que « la France, ce pays partenaire a outrepassé ses limites en s'ingérant indirectement dans la déstabilisation du pays ». Il estime que depuis l'ouverture de la transition, le Tchad va de mal en pire. Les institutions sont à terre, la justice est absente, l'autorité de l'État est sapée par des hommes sans foi et qui croient être au-dessus des Tchadiens et de la loi, a-t-il expliqué. Il affirme que des démarches et des déclarations ont été faites pour attirer l'attention des autorités de transition, « mais ils persistent dans la dérive sans écouter aucune personne ».

Selon M. Djibril, le président de Transition doit tirer une leçon sur ce qui s'est passé au Niger. « Bazoum s'est pris pour l'enfant chéri de la France en obtempérant à tous ses souhaits sans écouter le peuple nigérien, mais Dieu a décidé autrement. Il a été chassé. Cela doit servir de leçon à Mahamat Idriss Deby Itno », dit-il. Toujours selon lui, personne ne peut gouverner un pays sans son peuple. Il estime que cette époque est révolue et invite le président à revenir à la raison. Dans la même lancée, M. Djibril appelle les hommes politiques à l'union sacrée autour d'un seul idéal, « le Tchad libre sans aucune influence de la France. Le combat pour la liberté et l'indépendance totale du pays doit-être le crédo de tous les politiciens. Que certains opposants comme Masra cessent de dissimuler leur position sur l'ingérence de la France et arrêter de jouer sur des fibres religieuses. Cette façon de faire fragilise le combat digne que nous menons ».

Pour finir, le président du MRDP invite les Tchadiens à se tenir prêts pour la marche de gloire contre l'impérialisme français. « Nous allons nous organiser. Que le peuple se tient prêt, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, le moment venu nous allons investir les rues pour exiger le départ de la France qui nous maintient depuis plus de 60 ans dans le néocolonialisme et la servitude ».

Abderamane Moussa Amadaye

L'association des femmes pour la paix et la sensibilisation a lancé son projet de la consolidation de la paix ce samedi 29 juillet à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena. La rédaction s'est entretenue avec M. Khayar Oumar Defallah écrivain et ancien ministre de la Culture et Mme Titimbaye Mariam Tchëré conseillère au ministère du Genre, de la Solidarité et de la Protection de petite enfance.

Premier à intervenir, M. Khayar Oumar Defallah soutient que si les jeunes prennent des initiatives de cette nature pour faire la promotion du vivre ensemble, « cette initiative est une bonne chose, il faut encourager ce qui est fondamental. Le vivre ensemble ne signifie pas vivre côte à côte en se regardant en chiens de faïence. Il faut savoir partager la nourriture, le loisir, etc. pour avoir le même souvenir à transmettre à vos descendants », dit-il.

Il affirme qu'à l'époque entre le quartier Mardjandaffack, Gardolé, Ambassatna, Djambalbar et Bololo, « nous vivons en parfaite harmonie parce nous venons de toutes les provinces et nous partageons la cuisine de nos mamans ensemble. Mais les jeunes d'aujourd'hui s’auto excluent les uns, les autres, à travers leur comportement » dit-il sur un ton nostalgique. Ces comportements sont frustrants et conduisent au rejet et ensuite à la violence, conclut-il.

La seconde intervenante, Mme Titimbaye Mariam Tchëré souligne que les jeunes ont pris l'initiative de parler de la paix pour la consolider, « c’est une excellente initiative à saluer parce que cette jeunesse est la pépinière du pays. Si elle est déjà éveillée et consciente, la paix sera considérée et consolidée par cette même jeunesse, pour elle et pour le pays », dit-elle.

Selon elle, à leur époque les gens vivaient sans étiquette ethnique ni coloration politique, au travail c'est une symbiose, mais la génération actuelle a connu la guerre. Et c'est très difficile à comparer. « Nous sommes des éducateurs, comparons deux choses lorsqu'elles sont semblables ».

Ousmane Bello Daoudou

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