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Les associations des personnes handicapées ont élu leurs représentants à la Commission Nationale de Droit de l’Homme (CNDH) hier après-midi 18 janvier à la Maison des médias du Tchad au cours d'une élection supervisée par le comité ad-hoc.

Après l'explication du comité ad-hoc sur les critères, les conditions et le processus de déroulement, un bureau de vote composé de 5 personnes a été mis en place pour diriger l'élection.

Le Bureau a d'abord reçu les dossiers de candidature des candidats accompagnés des autorisations de fonctionnement des associations. Après l'examen de dossiers, 10 candidats ont été retenus. Les candidats ont été regroupés sur 5 listes, une femme et un homme.

Le Bureau organisateur a enregistré 51 participants (associations légales) pour 10 candidatures sur 5 listes. Ensuite s’en est suivi le déroulement de l'élection puis le dépouillement de 50 bulletins et 1 bulletin nul. Après dépouillement la liste numéro 1 a obtenu 19 voix, la liste numéro 2 a obtenu 13 voix, celle numéro 3 a totalisé 5 voix, la liste numéro 4 a fini avec 9 voix et celle numéro 5 avec 4 voix.

La liste numéro 1 est déclarée gagnante. Il s’agit de M. Mahamat Saleh Mahamat Tahir et Mélon Normand Moussanadji pour représenter les associations des personnes handicapées aux élections des commissaires de la CNDH.

Ousmane Bello Daoudou

Au Tchad et dans la capitale, N’Djamena, les bonnets traditionnels sont appelés «Taguiyé» en arabe locale.. Ils sont portés par les hommes pendant les cérémonies ( activités politiques, culturelles, religieuses et funéraires). L'équipe d'Ialtchad a fait un tour des plusieurs buanderies où sont lavés ces bonnets. Reportage.

Beaucoup des hommes, âgés, d’âges mûrs, des jeunes et de enfants ont adopté cet accessoire vestimentaire, le port de bonnet. Le bonnet est devenu une coutume, une tradition qui se portent fièrement lors des cérémonies culturelles et religieuses : les mariages, les baptêmes, les décès. Laveurs de bonnets est un métier qui fait bien vivre.

Aux quartiers Mardjandaffack, Bololo, Ambasatna, Ridina, Dembé, Chagoua, Habena en passant par Ndjari puis Diguel, les ateliers de laveurs des bonnets traditionnels sont partout. Les prix ne sont pas les mêmes, chez certains le prix est élevé, chez d’autres, le prix est plus bas.

Adam Moussa en a fait son métier. Il a son atelier au quartier Bololo, âgé d'une quarantaine d'années, il est père de 4 enfants. Il explique qu'il est dans ce métier depuis une dizaine d'années, « les grands bonnets décorés avec des motifs brodés ou des perles sont lavés à 750 F CFA, les petits bonnets appelés « taguiyé maréchal» à 250 F CFA et les moyens à 500 F CFA ». Il affirme recevoir plus de 50 bonnets par jour. « Grâce à cette somme, je paie le loyer du local 40.000 F CFA, je prends soin de mes enfants ainsi que leur scolarité », dit-il.

Souleymane Daoud, 52 ans, est aussi laveur de bonnets au quartier Dembé. Il estime qu'il reçoit plus de 100 bonnets traditionnels par jour, « je lave ces bonnets avec de l'eau mélangée du javel, en faisant attention aux couleurs de chaque bonnet. Je mets aussi un peu d'amidon, je le fait porter sur le bois sous forme du mortier pour l'agrandir ou le rétrécir afin de le sécher ». Il souligne que les prix sont fixés à 1000 Fr pour les grands bonnets, 750 Fr pour les moyens puis 500 Fr pour les petits. Selon lui, avant, il n'y a que les personnes âgées qui portaient ces bonnets traditionnels maintenant c'est ancré dans les habitudes vestimentaires.

Ousmane Mahamat Tahir est un client et amateur de port de bonnet, « le port de bonnet est une habitude, sans bonnet  je ne prends pas part à la prière du vendredi ». Il affirme que jadis seulement quelques communautés comme, les Peuls, les Baguirmiens, les Haoussas, les Bornous et les Arabes qui valorisent le port des bonnets traditionnels. « Porter le bonnet est un atout d’élégance pour les Tchadiens », dit M. Ousmane. Il appelle les Tchadiens à conserver cette authentique culture.

Noël Adoum

Le Comité d'organisation du prix du meilleur citoyen de la plateforme Le Tchad d’abord a annoncé le lancement officiel de la 4ème édition du prix « meilleur citoyen 2023 » le samedi 13 janvier passé à son siège national au quartier Mardjandaffack.

Pour Mme Hapsita Djibrine Assali, ce prix que consacre chaque année la plateforme est une suite logique pour la promotion d'une société d'excellence « son organisation annuelle depuis 2021 épouse les différentes visions du président de transition qui entend bâtir un Tchad solidaire », dit-elle.

La présidente du comité d'organisation affirme que cette édition a retenu 5 catégories de citoyens : artistes, citoyens de l'année, sportifs, influenceurs, femme et deux prix spéciaux.

Mme Hapsita confie que la soirée de remise des prix sera organisée le samedi 17 février dans un grand hôtel de la capitale et placée sous le patronage du ministère des Affaires culturelles, du patrimoine Historique du Tourisme et de l'Artisanat.

Selon l’association, un jury indépendant composé de 3 personnes issues de la société civile, du secteur public et du secteur privé sera mis en place dans une totale transparence, selon les critères bien définis.

Enfin, la plateforme invite les partenaires à s'engager avec eux dans cette aventure, « participer à une activité sociale relève aussi de la responsabilité sociale », dit l’organisation.

Ousmane Bello Daoudou

Ils sont de centaines à investir la cour du domicile de leur président national, Pahimi Padacké Albert ce 13 janvier pour lui présenter leurs vœux de la nouvelle année 2024. Munis de drapelets, écharpes aux couleurs et à l'effigie du parti au cou, les militants du coq blanc étaient nombreux.

Pour Pahimi Padacké Albert, ancien premier ministre et président du parti rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT/ Le Réveil) l'année écoulée a été une victoire écrasante du parti. « Nous avons appelé au boycott du référendum et le peuple a suivi. Bravo aux Tchadiens », a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses militants. M. Pahimi estime que cette victoire au référendum a un prix. Notamment, la démission de quelques membres du parti organisé dans un hôtel chic de la place, qu'il a qualifié de « cinéma ». Il indique que ceux qui sont derrière cette forfaiture de démission « ont constaté que le RNDT Le réveil est le seul parti que les Tchadiens suivent et croient. Donc il faut casser ce parti. Plus de 30 ans que nous vivons en démocratie, avez-vous écouté une démission organisée dans un hôtel 5 étoiles ? Qui finance cette démission? », s'interroge-t-il. La foule réplique, « c'est le pouvoir en place », ou encore « ceux d'en face », peut-on entendre.

Le chef du RNDT invite ses militants à la sérénité et à se projeter vers l'avenir. «Notre parti c'est comme un grand arbre en début de saison pluvieuse. Lorsque le vent de l'harmattan souffle, le tronc reste sur place. Les branches sont secouées par le vent, ça leur permet de durcir, mais ne les brise pas. Pendant que les branches sont secouées, les feuilles jaunissent et tombent. Quand vous êtes de passage, en marchant dans la forêt vous piétiner les feuilles mortes qui sont tombées ça fait beaucoup de bruit qui vous font croire que toutes les feuilles sont sous vos pieds. Il faut avoir de la sagesse de lever les yeux et regarder les bourgeons ou des milliers et des millions de feuilles vertes sont en train de repousser pour reverdure les branches. Voilà le RNDT Le réveil », a-t-il tonné.

M. Pahimi fait savoir aussi que les Tchadiens adhérents quotidiennement et de façon régulière malgré l'acharnement contre le parti. Il s'est aussi prononcé sur la nouvelle constitution promulguée au lendemain du référendum constitutionnel largement boycotté par les Tchadiens. Selon lui, son parti est une formation politique légaliste et dit prendre acte. «Nous allons appliquer cette constitution mieux que ceux qui ont voté pour cette constitution », a-t-il promis sous location de ses militants.

Abderamane Moussa Amadaye

Le 11e congrès extraordinaire de l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du Salut (MPS), s’est tenu ce 13 janvier. Un nouveau Secrétaire général (SG) est désigné. Il s’agit de Mahamat Zene Bada ex-SG. Et le président de transition Mahamat Idriss Deby est choisi comme président d’honneur ce qui fait de lui automatiquement candidat aux prochaines présidentielles. Va-t-il accepter? Ou décliner la proposition. Le concerné n’a pas encore réagit.

Au lendemain du référendum constitutionnel et à l'occasion de la promulgation de la 5e république, l'ancien parti au pouvoir qui a dirigé le Tchad pendant trois décennies veut s'arrimer à l'environnement politique disent les organisateurs du congrès. En difficulté depuis le décès de son président fondateur, Idriss Deby Itno, le MPS a de la peine à s’organiser. Des querelles intestines ont été soulignées et reconnues par le secrétaire général sortant, Dr Haroun Kabadi qui a décidé de se retirer, dit-il, au profit d'une nouvelle génération. Il a été aussitôt remplacé l'ancien SG Mahamat Zen Bada qu’il avait en sous-main éjecté. Les congressistes ont décidé d'investir le président de transition, candidat de leur parti aux prochaines élections présidentielles.

Au-delà de la chaise musicale entre M. Kabadi et M. Zene Bada à la tête du parti, les congressistes ont effectué quelques réformes. Contrairement aux années précédentes, le secrétaire général du parti ne sera secondé que de 2 adjoints, dont une femme contre 4 dans le passé. Aussi, désormais le  Bureau politique national (BPN) du MPS n'aura que 23 membres soit 1 par province. Idem pour le Conseil national du salut (CNS) qui n'aura désormais que 15 membres par provinces au lieu de plus de 1000.

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un point de presse ce 13 janvier, le Collectif tchadien contre la vie cherté de vie (CTCV), a dénoncé la vie chère, l'ingérence française au Tchad et exige une meilleure condition de vie pour la population et aux étudiants privés de bourses depuis plusieurs années.

Pour Dingamnayel Nely Versinis malgré des multiples revendications de la masse populaire pour demander aux dirigeants de trouver un mécanisme approprié afin d'alléger les souffrances des ménages dues aux inflations des prix des denrées  pour faire baisser la cherté de la vie, rien n’est fait, dit-il. « Le gouvernement dans sa logique d'asservissement et d'oppression érigée en système de gouvernance dictée par la France répond par un silence en laissant le champ libre aux commerçants véreux et aux multinationales implantées au Tchad tels que les Bot, Airtel et Moov Africa de malmener les consommateurs tchadiens », dit-il.

M. Dingamnayel affirme que les Tchadiens sont réduits à moins que rien dans leur propre pays par les autorités de transition.  Il va plus loin en s’interrogeant: pourquoi la France demande aux autorités de Transition de ravitailler en carburant les rebelles soudanais au prix fort au détriment des consommateurs nationaux?

Le CTVC exige que du gouvernement que les prix des denrées alimentaires baisse, de ramener le tarif de gasoil à l'ancien prix à la pompe, de ravitailler régulièrement du carburant le public sur tout le territoire, de cesser la vente de carburant hors des frontières du Tchad, etc. Le Président du CTCV demande aussi qu'il y ait le rabais des prix des boissons alcoolisées et non alcoolisées, etc. dit-il. M. Dingamnayel dénonce la suspension de la bourse étudiante depuis 2016. Et demande sa réhabilitation pour permettre aux étudiants d'étudier dans des conditions acceptables.

Enfin, le président du collectif tchadien contre la vie cher invite les Tchadiens à se mobiliser pour mener ensemble cette lutte sociale afin que chaque tchadien puisse se sentir chez lui et non vivre comme un étranger sur la terre de ses ancêtres.

Abderamane Moussa Amadaye

Ce vendredi, 12 janvier c’est le lancement officiel du magazine d'informations générales et d'analyses sur la Violence basée sur le Genre (VBG) dénommé « Tribunes des Femmes ».

À la cérémonie en plus des membres du magazine, il y avait des connaissances et des hommes de médias. La Directrice de Publication (DP) de magazine «Tribune des Femmes», Koumassen Juste affirme que le magazine Tribune des Femmes est créé dans un contexte socioculturel où  la femme subie toutes sortes de violence. « C'est un mensuel de 12 pages qui traitera des informations dans tous les genres journalistiques et sera vendu à 1000 francs CFA l'unité », a-t-elle indiqué.

Pour le magazine, la lutte contre les Violences Basés sur le Genre (VBG) est un défi mondial y compris pour le gouvernement tchadien. « Ces violences demeurent un sujet d'actualité », dit-elle. La rédaction se donne la mission de chercher les causes profondes des VBG, les analyser et sensibiliser la société pour freiner ce mal, a souligné la directrice de publication.

Selon les membres de la rédaction, c’est un espace d'expression libre pour toutes les victimes des VBG et les défenseurs des droits de la femme. « C’est un canal à travers lequel les experts et les spécialistes pourront proposer des solutions, vulgariser les textes et lois qui protègent les droits humains en général et ceux des femmes en particulier », dit la directrice.

Noël Adoum

Lors d'un point de presse ce 12 janvier, l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) a annoncé l'organisation de son 11e congrès extraordinaire placé sous le thème « le MPS à l'ère de la 5e  République », qui va se dérouler demain dans un hôtel de la place.

Selon Mariam Djimet Ibet, présidente du comité d'organisation, ce congrès vise à revisiter les textes du parti pour plus d'efficacité et d'action. « C'est dire concrètement que le MPS va se plonger dans le futur avec un engagement décuplé afin de relever les défis ». Elle justifie ce choix par le fait que le Tchad vit un moment historique avec la promulgation de la nouvelle constitution. « La naissance de la 5e République est porteuse d'espoir pour notre pays et notre peuple. Au-delà des profondes innovations contenues dans l'architecture institutionnelle, la nouvelle loi fondamentale consacre la refondation de notre pays. Le Tchad se projette dans le futur avec des ambitions fortes mues par une mentalité...le MPS est appelé à jouer un rôle de premier rang en sa qualité du plus grand parti politique du pays », dit-elle.

Mme Ibet a ajouté que pour assumer pleinement son statut le parti a l'obligation de s'arrimer à l'environnement politique en renforçant sa dynamique structurelle, organisationnelle et fonctionnelle. « C'est que le Secrétariat général du parti, M. Haroun Kabadi a convié les militantes et militants à une rencontre de réflexion, d'échanges et de débat », a-t-elle justifié.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Détachement de la sécurité et de protection (DSP) et l’Autorité de régulation du secteur pétrolier Aval du Tchad (ARSAT) ont annoncé la saisie d’une importante quantité de carburant. Ce sont des citernes, des voitures 4×4 chargés des fûts, des bidons de 40 et 20 litres, remplis d'essence. Le produit a été remis à la raffinerie ce lundi 8 janvier à Djarmaya par la Directrice générale (DG) de l'ARSAT Mme Amina Ehemir Torna, au Directeur général adjoint de la raffinerie Mahamat Gueillet Hemchi.

Mme Éhemir affirme, « c'est à la suite d’un protocole d’enquête mis en place entre le DSP et ARSAT que plus de 400 mille litres ont été saisi et stockés à Amguifel un village situé à 75 km de N’Djamena puis transféré à la raffinerie par une procédure légale pour sa redistribution ce lundi ».

Selon la DG de l’ARSAT, ces citernes ont été déviées de leur destination pour prendre une autre direction. « La quantité saisie permet de juguler la pénurie ». Ensuite, elle rajoute que la raffinerie pense à augmenter de la production. Le DSP affirme qu’il va continuer à traquer tous les fraudeurs. « Nous travaillons conjointement avec le DSP pour que la distribution soit au niveau. Et que la population soit satisfaite du travail effectué », a-t-elle dit.

Ousmane Bello Daoudou de retour du village Amguifel

L’assemblée générale extraordinaire tenue ce 6 janvier, le comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) décide de suspendre la grève qui a paralysé l'école durant 1 mois.

Ils étaient nombreux à investir dès 6h du matin l’Agora de l'école du centre. Un seul point était inscrit à l'ordre du jour : la grève qui dure depuis déjà 2 mois.

La séance a démarré par l'hymne des enseignants, suivi de la restitution des différentes rencontres qui ont eu lieu entre le comité de crise, le ministre de l'Éducation nationale et le nouveau Premier ministre Succès Masra.

Djimoudouel Faustin, président du comité de crise à présenter les résultats des négociations avec le gouvernement. Notamment le versement dès la semaine prochaine des salaires, des indemnités et des avantages des enseignants grévistes suspendus par le précédent gouvernement de l’ancien Premier ministre Saleh Kebzabo.  Des coupures effectuées depuis 2016 à la suite des 16 mesures prises par le gouvernement suite à la crise économique qui a frappé le pays.

Après plusieurs minutes de franches discussions, l'assemblée générale du comité de crise a décidé de suspendre à l'unanimité de façon provisoire la grève pour 1 mois. Et a appelé les élèves à reprendre chemin de l'école dès ce lundi 8 janvier.

Babou .D Rubin, enseignant au Collège d’Enseignement Général (CEG) pilote de Farcha, satisfait de la décision de l’assemblée indique « le comité de crise est victorieux. Nous ne sommes pas allés en grève pour rien. Aujourd'hui les nouvelles autorités ont montré leur volonté de faire avancer les choses. À partir d'aujourd'hui, nous levons provisoirement la grève afin de voir cette promesse se concrétiser ou non», dit-il. Madame Bintou Lawy, enseignante, affirme qu'elle est à moitié satisfaite. «Nous avons confiance à moitié à ce nouveau gouvernement. Il a notre confiance lorsqu'il honorera ses engagements», a-t-elle dit.

Abderamane Moussa Amadaye

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