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Le 4 novembre, le Parti Réformiste (PR) a installé ses bureaux, celui des femmes et des jeunes. Le thème de la cérémonie était : « Femmes et jeunes, acteurs principaux de la réforme d'une nation ». La rencontre s'est déroulée dans la salle 400 du palais des arts et de la culture en présence du président du Parti Réformiste Yacine Abdramane Sakine.

C’est dans une ambiance de retrouvailles que les militants du PR ont marqué cette cérémonie d'installation. Ils ont installé le bureau de femmes composé de 30 membres et celui de jeunes composé de 40 membres.  Pour le président du Parti Réformiste Yacine Abdramane Sakine, le parti met toujours un accent particulier sur les femmes et les jeunes. « Les femmes constituent aujourd'hui un maillon incontournable du développement durable de la nation. Cette adhésion prouve que le parti réformiste est le seul parti qui se soucie de leurs problèmes et qui peut le résoudre », dit-il.

Selon lui, les Tchadiens sont dans un contexte où ils n'arrivent pas à manger à leur faim, à se soigner convenablement,  à envoyer leurs enfants à l'école et ne peuvent même pas se promener tranquillement à cause de l'insécurité. Le parti affirme que, les partis politiques et les médias exercent difficilement leurs activités en appelant le gouvernement de transition de faciliter la tâche aux partis politiques et aux médias. Les autorités de la transition doivent comprendre que, la transition ne signifie pas empêcher les uns et les autres de jouir de leurs droits, elle ne doit s’ériger en dictature, ni le règlement de compte. «La transition signifie, tous, travaillons main dans la main, pour le retour à l'ordre constitutionnel», dit M. Sakine.

Le PR dit travailler sans relâche pour expliquer aux uns et aux autres les objectifs et la vision du parti. « Un réformiste ne joue pas avec l'intérêt supérieur de la nation, il doit dénoncer constamment l'injustice, le gaspillage des ressources publiques, la corruption et le désordre».

Noël Adoum

Au cours d'une conférence de presse animée ce vendredi 03, après le retour surprise de l’opposant Succès Masra, le ministre de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Abderrahmane Koulamallah a expliqué les engagements de deux parties.

Côté parti Les Transformateurs : L’accord dit que le président des Transformateurs et son parti s'engagent à continuer à dialoguer avec le gouvernement de transition après leur retour au Tchad. Objectif : trouver une solution globale pacifique impliquant les acteurs non inclus dans le processus de transition actuelle.

Selon l’accord, le président du parti Les Transformateurs s’engage à ce que ses actions facilitent le retour à l'ordre constitutionnel. Ensuite,  « à respecter les lois et les libertés fondamentales garanties par l'ordonnancement juridique du Tchad aux citoyens et partis politiques afin d'avoir un climat politique apaisé à la justice et à l'égalité en évitant toute forme d'action violente. Enfin prendre en compte la charte révisée et les efforts du gouvernement de transition notamment le calendrier de retour à l'ordre constitutionnel ».

En ce qui concerne le gouvernement de transition : Il s’engage à assurer la sécurité juridique et physique en garantissant le libre exercice de ses activités politiques dans le respect de la loi en vigueur du parti Les Transformateurs et de son leader. Il s'engage aussi « à plaider en faveur de la suspension du mandat d'arrêt émis contre Dr Succès Masra et ses partisans en vue d'une amnistie générale au bénéfice de toutes parties impliquées, et aussi à respecter les libertés fondamentales des citoyens et partis politiques ». Déjà, avant que l’opposant n’atterrisse, le Procureur de la République a annoncé le retrait du mandat d’arrêt international émis il y a quelques jours à l’encontre de M. Masra.

Enfin, il est écrit dans l’accord que le facilitateur s'engage à rendre disponible son rapport de facilitation suite aux événements du 20 octobre 2022 y compris ses conclusions et recommandations pour faciliter un déroulement plus inclusif de la transition et une réconciliation entre toutes les parties prenantes.

Ousmane Bello Daoudou

Le Parti Émergence pour le Développement du Tchad (EDT) fait son entrée politique en lançant ses activités sous le thème « Femmes osons ensemble pour la cohésion sociale et le développement » cet après-midi 02 novembre 2023 aux palais des arts et de la culture.

Demba Tatiana présidente Nationale du Parti, affirme que depuis l'indépendance du pays et même avec l'avènement de la démocratie, la scène politique tchadienne est dominée par les hommes.

Pour elle, l’échiquier politique dominé par les hommes ne veut pas dire que les femmes sont incapables de créer des partis politique pour conquérir le pouvoir. Elle soutient que l'animation de la scène politique nécessite l'implication de toutes et de tous.

Elle dit que le Parti Émergence pour le Développement du Tchad entend développer le concept de la ruralité pour promouvoir à la base les valeurs de la démocratie, de Leadership politique en mettant des pools stratégiques de réflexion multi-acteur dans les cantons, villages, etc. Selon la présidente Nationale, cette approche permet la participation des femmes et des jeunes à tous les niveaux.

Elle poursuit, l’EDT place les femmes et les jeunes au cœur des enjeux de l'émergence du Tchad afin de lutter contre le chômage. Elle encourage également la population tchadienne à prendre part massivement au processus électoraux en cours pour se prononcer sur la forme de l'Etat et les autres consultations à venir.

Sur le plan de la forme de l’Etat, le parti EDT estime que pour sauvegarder la souveraineté et l'intégration territoriale, la forme fédérale fragilise davantage le pays et créera l'instabilité, il faut un État fortement décentralisé en vue de consolider la cohésion nationale, le vivre ensemble qui donnera un État laïc, social et démocratique.

Ousmane Bello Daoudou

Le facilitateur de la crise tchadienne désigné par la communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) après les tragiques événements du 20 octobre 2022 a annoncé par un communiqué de presse trouvé un accord entre le leader des Transformateurs et le gouvernement de transition.

Par un communiqué rendu public ce 31 octobre 2023, Le Facilitateur désigné par la CEEAC, Félix Antoine Tshisekedi indique qu'il s'est tenu en date du 31 octobre 2023, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, la cérémonie relative à la signature d'un Accord de principe entre le Gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par le Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Sociale, et le parti politique « Les Transformateurs », représenté par son Président, le Dr. Succès Masra. « Cet accord est conclu pour permettre le retour au Tchad du Président du parti politique Les Transformateurs et de tous ceux qui avaient eu à quitter le territoire tchadien, à la suite des évènements malheureux du 20 octobre 2022 », indique le communiqué.

Toutefois, la mission de Facilitation de la CEEAC pour le processus de transition au Tchad dit compter sur la bonne foi des parties à cet accord pour sa mise en œuvre effective. « La mission de facilitation de la CEEAC réitère son engagement à accompagner le peuple tchadien pour la décrispation du climat politique, en vue de l'organisation d'élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées », précise le communiqué signé par le facilitateur de la CEEAC, Félix Antoine Tshisekedi.

Abderamane Moussa Amadaye

L’organisation des Nations Unies et le Ministère des Affaires Étrangères, des Tchadiens de l'Étranger et de la Coopération Internationale ont célébré le 78ème anniversaire des Nations Unies ce Mardi 31 Octobre 2023 sous le thème « Ensemble pour accélérer les objectifs de développement durable au Tchad ».

Pour la coordinatrice résidente du système des nations unies au Tchad Violette Kakyomya, au moment où le 78ème anniversaire est en train d'être célébré le monde fait face à des importantes séries de catastrophe endogènes et anthropiques causant des souffrances à des nombreuses personnes effaçant de décennies de développement et progrès.

Elle a par ailleurs souligné la bonne marche de la transition déclenchée en 2021 et la coopération forte et dynamique entre le Tchad et le système des Nations Unies.

Mahamat Saleh Annadif Ministre d'état, Ministre des Affaires Étrangères, des Tchadiens de l'Étranger et de la Coopération Internationale a rappelé que le Tchad a intégré cette grande organisation le 21 septembre 1960. Pour lui, c’est 63 ans d'accompagnement au service de la paix, de la sécurité et du développement.

 Pour le Ministre, la mise en œuvre du plan cadre des nations unies pour l'aide au développement formulé en cohérence vise l'émergence du Tchad à travers les plans nationaux de développement. Il ajoute, pour atteindre ces résultats promoteurs de ce cadre de coopération, il faut la contribution du secteur privé, de la société civile, des médias ainsi que et des partenaires.

Pour finir, Ministre a exhorté les organisations des nations unies d'accompagner le Tchad pour réussir sa transition gage de la paix, de la sécurité, de la réconciliation et de la stabilité en vue d'assoir les bases d'un développement économique et social durable.

Ousmane Bello Daoudou

Chers lecteurs, nous avons ce matin par inattention publié une photo de Monsieur Abdoulaye Mbotaingar avec une correspondance commerciale. L’incident est survenu lors d’une session de formation en administration web de nos journalistes. Nous sommes désolés. Au nom de la Direction générale Ialtchad Presse, nous vous adressons nos excuses les plus sincères, plus particulièrement à Monsieur Abdoulaye Mbotaingar.

La Rédaction.

La coalition Wakit Tamma, section politique a animé un point de presse ce 29 octobre 2023 à la bourse de travail. Elle réclame une enquête internationale sur la tuerie des manifestants du 20 octobre 2022, le retrait de la médiation de la CEEAC et le départ des troupes française du sol tchadien dans un bref délai.

Moustapha Adam Abdallah, chargé des affaires juridiques et porte-parole de wakit Tamma, section politique relève que le 20 octobre de l'an dernier, la junte militaire en place a perpétré une répression sanglante. « Lors de cette journée macabre, le Tchad a perdu plus de 300 de ses fils épris de la démocratie et de la justice, nos camarades de lutte. Leur seul tort c'est d'avoir exercé leur droit constitutionnel à travers une manifestation à main nue pour dire non à une succession dynastique », dit-il. M. Moustapha affirme qu'un an après ces massacres d'une grande ampleur, aucune justice n'a leur était rendue encore moins une enquête indépendante et impartiale n'a été menée. « C’est pourquoi nous exigeons la mise en place d'une commission d'enquête internationale afin d'aboutir à une poursuite judiciaire à l'égard des auteurs, coauteurs et complices de ces actes barbares et indignes », a-t-il déclaré.  

Il s'est aussi apesanti sur la mission de la CEEAC dans cette affaire. « Un an après la désignation de Félix Antoine. T comme facilitateur, point n'est besoin de rappeler que cette médiation a été un pire échec, pour preuve le climat politique est toujours délétère. La junte opère des arrestations extrajudiciaires, les journalistes de la presse privée sont muselés, les opposants sont forcés à l'exil. Bref la démocratie s'est éteint », a-t-il laissé entendre. Pour le chargé des affaires juridiques et porte-parole de wakit Tamma, section politique, derrière ses agissements peu orthodoxes, se cache un ultime objectif, dit-il, « c’est la succession dynastique », a-t-il précisé. Il invite l'union africaine à prendre ses responsabilités. « Nous demandons à l'Union Africaine de constater l'échec de cette facilitation menée par la CEEAC dans le cadre du prince de subsidiarité afin de reprendre l'affaire en main et faire respecter sa charte relative à la démocratie et des droits de l’homme », a communiqué M. Moustapha.

Enfin, wakit Tamma, section politique s’est aussi penchée sur la coopération bilatérale entre le Tchad et l'ancienne puissance coloniale, la France. Il indique que la position de Wakit Tama section politique est sans ambiguïté. « Nous avons toujours exigé le départ immédiat et sans condition de troupes françaises de notre sol. Notre exigence est aussi pour la fin de cette domination monétaire. Que toutes les dominations impérialistes prennent fin et que la France nous foute la paix », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

La plateforme revendicative des droits et des intérêts des personnes handicapées a fait une déclaration sur la discrimination des agents de la douane sur la traversée du pont de NGueli ce dimanche 29 octobre 2023 ay quartier NGueli dans le 9eme arrondissement.

Ali Ossigoubedé Justin, Coordonnateur National de la plateforme, dit que les handicapés ont lutté pendant 10 mois pour que le gouvernement lève la mesure, chose faite mais la discrimination s'est installée. Il soutient que ceux qui détiennent les motos des généraux ont le passage et ceux qui sont en tricycle sont systématiquement refoulés.

Il affirme que la situation de cette couche vulnérable est devenue un calvaire, notamment pour les handicapés femmes qui sont également responsables des ménages avec des enfants à leur charge.

« Mais nous disons trop c'est trop, les personnes handicapées sont au bout de leur limite.  Nous interpellons le gouvernement sur notre situation, autrement, nous investiront la rue pour manifester notre colère », lance Ali Ossigoubedé Justin, Coordonnateur National de la plateforme.

Il ajoute « si l’Etat ne veut pas s’occuper de ses handicapés, qu’il les jette dans le fleuve ou qu’il nous enterre vivant. Tout ce que ce gouvernement sait faire, c’est des beaux discours copiés sur d’autres pays ».

Pour finir, les handicapés demandent au gouvernement pas seulement le passage pour Kousseri mais également une prise en charge totale de la personne handicapée.

Ousmane Bello Daoudou

Lord d’un point de presse animé ce samedi 28 octobre, le groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) et la plateforme Républicaine ont lancé un appel à la jeunesse tchadienne pour boycotter le référendum du 17 décembre prochain. 

Les membres de l’Union des écologistes tchadiens (UET, les verts), affirment que le référendum constitutionnel de décembre prochain se fera dans la fraude et de la manipulation à grande échelle pour priver les Tchadiens de faire un choix responsable sur leur avenir. « Ce n'est un secret pour personne que les fondements mêmes de la démocratie sont sapés. Et la voix du peuple est menacée d'être réduite au silence par la machine de la fraude lors du prochain référendum », dit-il. M. Badano Daigou, président de l’UET soutient, « il est essentiel que les jeunes prennent toutes les mesures nécessaires pour faire entendre leur voix ».

Pour M. Daigou, la jeunesse a des outils et de l'énergie pour barrer la route à cette mascarade référendaire dont l'objectif ultime est de perpétuer une dynastie au pays. « Ce pays vous appartient et demain se construit à partir du présent. Pour cela, il vous faut plusieurs axes d'action, celui de sensibilisation en devenant la voix du changement, la conscientisation, la participation à toute activité d'empêchement de la tenue du référendum, la mobilisation de la masse, promouvoir l'éducation citoyenne et documenter les violences des agents de forces de sécurité ».

L’UET et le GCAP estiment que le moment pour empêcher une élection référendaire n'est pas seulement un choix mais aussi une lutte contre l’injustice.

Abderamane Moussa Amadaye

La Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad (CONAPDT) a animé un pont de presse ce 26 octobre à son siège au quartier Moursal. Elle affirme que la seconde phase de la transition est lamentablement négative.

Mahamat Oumar Ibrahim, coordonnateur national du CONAPDT estime que rien ne va au Tchad. « Du social en passant par la politique, l'éducation, la sécurité, les indicateurs sont aux rouges », dit-il. Selon la CONAPDT, sur le plan social, le panier de la ménagère désemplit au jour le jour. Les prix des denrées alimentaires ne font qu’augmenter sans qu'aucune mesure adéquate ne soit prise pour atténuer la souffrance des populations tchadiennes « les citoyens tirent le diable par la queue », dit-il.

M. Mahamat Oumar rajoute que malgré les dénonciations, le gouvernement, à sa tête, le Premier ministre Saleh Kebzabo, multiplie des rencontres futiles pour amuser la galerie et endormir le peuple qui attend impatiemment des mesures fortes pour baisser la cherté de vie, a-t-il assuré. Il relève qu'aujourd'hui, les ménages tchadiens, où qu'ils se trouvent sur le territoire national sont confrontés à la cherté de vie, alors que rien ne justifierait cette situation. Il a aussi fait le bilan sécuritaire. Selon le coordonnateur du CONAPDT, plusieurs menaces d'ordres sécuritaires planent sur le Tchad. « Des bandits de grands chemins sont quasi-permanentes en milieu rural qu’urbain. Partout, on tue les Tchadiens pour arracher leurs biens, ou par pure méchanceté. Dans nos campagnes, le conflit entre les producteurs ruraux bat son plein. Tout ceci parfois sous le regard complice des forces de l'ordre », a-t-il laissé entendre. Toujours sur la sécurité, il dénonce la répression et les élévations anarchiques des officiers. Politiquement, M. Mahamat Oumar a dressé un bilan négatif.

« Les résolutions du dialogue n'ont été à la hauteur des enjeux, le processus du Conorec et la révision du fichier électoral pour le prochain référendum est biaisé », dit-il. Il a aussi dénoncé le mandat d'arrêt international contre Succès Masra, le président du parti Les Transformateurs, « c’est une manœuvre dilatoire orchestrée par le gouvernement de Saleh Kezbabo qui vise à provoquer la colère des Tchadiens ».

Pour finir, il impute au président de transition et au Premier ministre la responsabilité de cet échec. Il appelle la transition à prendre des mesures.

Abderamane Moussa Amadaye

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