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Les premières épreuves écrites du baccalauréat session de juin 2023 ont été officiellement lancées ce matin lundi 19 juin 2023 au centre du lycée Félix Éboué par le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, accompagnée par son collègue de l'éducation nationale.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Tom Erdimi a encouragé les candidats à faire du sérieux lors de cet examen qui va les permettre d’être dans les institutions d’enseignement supérieur. « Les mots d'ordre c'est la rigueur. Les élèves, surveillants et présidents du jury doivent être à l'heure », dit-il. Il ajoute qu'ils sont satisfaits de ce début, « hier j'ai effectué une visite inopinée à l'ONECS.  On m'a assuré que tout est fin prêt et j'ose espérer que le calendrier soit respecté sans incidence pour que cet examen se passe dans de très bonnes conditions », a-t-il confié.

Le ministre a aussi assuré que contrairement aux années précédentes, cette fois-ci, les sujets sont codés et ne sont envoyés que le matin aux différents présidents des centres pour être imprimés. « Avec cette technique, il n'y aura pas de fuite et d'ailleurs hier je me suis amusé à faire le tour d'horizon sur les réseaux sociaux pour constater les faits, mais rien à signaler. Pas de fuite et c'est une très bonne chose », a-t-il laissé entendre.

Pour conclure, Dr Tom Erdimi a souhaité une bonne chance à tous les candidats. De même, le ministre de l’Éducation nationale, Moussa Khadam dit satisfait de l'organisation de cette année. « L'année académique 2022-23 a été un succès après tout. Nous avons enregistré moins de grèves et pu faire le nécessaire pour clore le programme ».

Pour rappel, il y a 93 944 candidats repartis dans 141 centres des compositions composent le baccalauréat, session de juin 2023 sur le territoire national.

Abderamane Moussa Amadaye

L'Association tchadienne pour l'Unité de la République (ATUR) a organisé une conférence-débat sur le thème « Pour la paix, la cohabitation pacifique et l'unité nationale ». L'échange a été porté sur la sensibilisation des Tchadiens sur le thème.

Le Maire de 2e arrondissement Youssouf Mahamat Yaro, les délégués de quartiers, les chefs des carrés, les jeunes, les femmes ainsi que plusieurs membres de cette association étaient présents.

Le Maire Yaro dit que le 2e arrondissement reste et demeure le fief du « vivre ensemble de la cohabitation pacifique de la paix ». C’est une pratique et un comportement qui ne date pas d'aujourd'hui, « cela a été hérité des enseignements, des comportements des Lamy-fortains dont le centre de gravité était aux quartiers actuels du 2e arrondissement », a-t-il dit. Il ajoute, en citant la citation de l'artiste Talino Manu que, «la paix est une culture et un comportement », en appelant les Tchadiens à changer de comportement.

Le président d'ATUR, Hassan Mahamat Halou affirme que le Tchad appartient à tous les Tchadiens, « on est condamné à vivre ensemble et on doit vivre-ensemble, car le Tchad n'appartient pas à une ethnie, une région, ni à un nordiste ou un sudiste ». Il appelle les Tchadiens à ne pas soulever la question de l'ethnicité, de la région ou de la religion. Pour lui, tous les Tchadiens sont égaux, il n'y a pas un Tchadien supérieur à son prochain.

M. Hassan met en garde les Tchadiens de la diaspora qui, dit-il, alimentent le feu et distillent les messages de haine sur les réseaux sociaux. Selon lui, les publications faites sur les réseaux sociaux pour s'en prendre à d'autres ethnies ne sont pas responsables. Il appelle les Tchadiens à rester unis et solidaires.

Noël Adoum

Lors d’un point de presse ce 16 juin la Maison des médias, le Cadre des Jeunes Leaders pour le Maintien de la Paix et la Stabilité au Tchad (CJLPST), affirme soutenir le Président de Transition (PT) Mahamat Idriss Deby et sa tournée en zone méridionale.

Lors de sa tournée du 5 au 11 juin dernier, le PT, Mahamat Idriss Deby Itno a visité 7 provinces méridionales

Le président du CJLPST, Keinodji Carmel Ndilbaye affirme qu'en effectuant cette visite, le PT a démontré qu'il se préoccupe de tous les compatriotes. Et leur bien-être fait partie de sa priorité. Il a remercié le PT pour ses promesses de réaliser des nombreux projets au profit de la population.

« La tournée du président au sud avait pour objectif de constater les maux qui minent cette zone et les conflits intercommunautaires. Il a présenté ses doléances à la population de qui s'est massivement mobilisé pour l’accueillir, l'accompagner et le soutenir ».

Le PT, toujours selon M. Ndilbaye, le PT à exprimer ses remerciements à tous les cadres du sud et d'autres qui n'ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette tournée.

Le président du CJLPST a précisé que le Tchad est un patrimoine commun et appelle tous les Tchadiens à soutenir le Président de Transition dans sa volonté de refonder le Tchad, de l’unir, de le réconcilier et de le développer.

Noël Adoum

La Compagnie Hadre Dounia a clôturé la cérémonie de cours de soutien de la fin de préparation à l’examen du baccalauréat ce jeudi 15 juin au centre culturel Koulsy Lamko au quartier Habena dans la commune municipale de 7e arrondissement de la capitale tchadienne.

La cérémonie s'est déroulée dans l'après-midi à 15h 30min en présence de Maire de la commune municipale de 7e arrondissement Jutané Anne Gao, des enseignants et plusieurs élèves en classe d'examen. Tout a commencé par la prestation des Slameurs et des danseurs.

La Compagnie Hadre Dounia qui gère le Centre culturel Koulsy Lamko forme chaque année du mois de mars à fin juin, près de 2 000 élèves en classe d'examen des différents établissements scolaires et de différentes séries. « Ils bénéficient gratuitement d'un appui à la préparation des examens, des recherches et d'initiation à l'informatique », a déclaré l'initiateur de cette œuvre Jean Kevin Ngangnodji alias Hadre Dounia. Les cours prépa bac se déroulent de 16h à 18h, du lundi au samedi avec toutes les séries, les recherches, cours en informatique et les révisions tous les matins de 8h à 16h ainsi que les entraînements et les révisions toutes les nuits. Les enseignants d’expérience des différentes matières se sont engagés dans le but d’aider ces élèves.

Mme la Maire de la commune municipale de 7e arrondissement affirme qu'elle est de tout cœur avec les candidats durant cette période. Elle appelle les candidats à garder confiance en leurs capacités.

Selon elle, bien que plus la révision des cours, c'est l'État d'esprit le jour des épreuves de bac qui fera la différence, dit-elle. Elle demande aux étudiants de réviser leurs cours sans oublier de se reposer.

Toujours selon elle, les candidats doivent donner le meilleur d'eux-mêmes afin de relever le défi pour réussir leur bac. Quant aux enseignants, ils ont exprimé leurs reconnaissances au promoteur de ce centre Hadre Dounia.

La cérémonie a pris fin par la prière d'un pasteur et d'un imam pour le succès des candidats au baccalauréat.

Noël Adoum

11 ans après la création du journal numérique, le promoteur de Tchad Info lance officiellement la version télé ce 15 juin 2023 dans un hôtel de la place.

Pour Mahamat Mamadou Djimtebaye, promoteur de Tchad info Tv, cette télévision apportera de nombreux avantages au Tchad. « Cette chaîne sera bien plus qu'un simple outil d'information. Elle sera un porte-voix pour le Tchad, une plateforme qui racontera nos histoires, notre culture, notre économie, nos talents et nos réussites », a-t-il confié. Il ajoute, «Tchadinfos Tv sera une fenêtre ouverte sur notre pays, permettant au monde entier de découvrir la richesse et le potentiel du Tchad», dit-il. M. Djimtebaye affirme également que cette télévision offrira une tribune aux acteurs du changement, aux jeunes talents et aux leaders d'opinion pour partager leurs idées, leurs expériences et leurs visions pour un Tchad meilleur, a-t-il affirmé.

Au sujet des programmes, le promoteur soutient que sa chaîne va proposer un rendez-vous avec l'actualité toutes les demi-heures, en journal complet ou en flash. « Nous vous réservons des directs pour être au cœur des événements marquants, des magazines, des talk-shows, des débats, des reportages, des vox pop et bien d'autres surprises qui vous attendent au quotidien, 24/7 », a-t-il indiqué.

Il a aussi parlé de la mission de cette presse. « Tchadinfos se donne pour mission d'être au plus proche des téléspectateurs en allant vers eux pour raconter le quotidien des Tchadiens ». Avant de terminer son discours, il a tenu à remercier ses partenaires, ses proches, tous ses collaborateurs, etc.

Pour conclure, les yeux pleins de larmes, M. Djimtebaye affirme, « nous sommes déterminés à faire de Tchadinfos Tv une référence dans le paysage médiatique tchadien et au-delà. Nous sommes résolus à partager des histoires authentiques, à donner une voix à ceux qui n'en ont pas, à informer, éduquer et inspirer nos téléspectateurs ».

Abderamane Moussa Amadaye

Dans un communiqué lu par le président de la plateforme des jeunes et ingénieurs pétroliers de la province du Kanem dénoncent la gestion calamiteuse du pipeline par le gouvernement.

M. Mahamat affirme qu'un premier déversement du pétrole brut sur-le-champ de Sedigui a eu lieu le 19 mai dans la région de HadjerLamis dû à l’état vétuste du pipeline. Toujours selon lui, un second déversement a eu lieu le 10 juin dans la zone de Rig-Rig dû toujours à l’état calamiteux du pipeline. Ces déversements peuvent causer des énormes dégâts à l’environnement à relever le président des ingénieurs de pétroles de la province. « Ce déversement causera l’appauvrissement du sol, il polluera l’eau. Cela causera des maladies hydriques chez les humains et les animaux lorsqu’il atteindra la nappe phréatique. Ce déversement causera aussi la pollution atmosphérique et sans nul doute des maladies cancérigènes », dit-il.

Suite à ces déversements, les ingénieurs s'interrogent sur l'exploitation de ce champ, « quand est-ce que le champ du Sedigui a été mis en production ? L’entreprise opératrice a-t-elle une compétence internationale ? Pourquoi les ressortissants du Kanem n’ont pas été informés ? », se demande la plateforme.

La plateforme demande au gouvernement de faire un état de lieux le projet de Sedigui en mettant l’accent sur la préservation de l’environnement. Elle veut aussi que la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) de faire preuve de responsabilité pour son bon fonctionnement. Selon la plateforme, la transparence dans ce dossier aiderait le Tchad. « La société productrice doit communiquer avec les autorités administratives, traditionnelles et les jeunes de la province afin d’éviter toute frustration. La population du Kanem est pacifique et compte sur les plus autorités pour que ses droits ne soient pas bafoués ».

Pour finir, M. Moussa de la plateforme demande l’implication du président de Transition afin que celui-ci implique à son tour les ressortissants de la province du Kanem dans la gestion de ce projet. « Nous exigeons des garanties du gouvernement afin d’éviter un 3e déversement qui causera des conséquences graves pour l’environnement et la société », dit la plateforme.

Abderamane Moussa Amadaye

La téléphonie mobile Airtel Tchad a organisé une conférence de presse ce jeudi 15 juin pour lancer sa nouvelle vision sous le thème « Au-delà de l’imagination » au siège de l’entreprise au quartier Djambalbar dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Dîna Mahamat Amadou Directeur général d'Airtel Tchad affirme que cette nouvelle vision vise à inspirer, à connecter et à créer un lien émotif profond avec la jeunesse africaine et plus précisément tchadienne. Pour lui, l'imagination reste la clé qui permettra aux jeunes de rêver, de se développer et de développer leur continent. Selon lui, à travers les produits et services Airtel une solution pertinente favorisera l'inclusion numérique et financière. « Nous offrons de l'énergie, la créativité et l'innovation intéressante à la jeunesse tchadienne ». Il affirme que son entreprise aidera la jeunesse à se développer et à transformer le continent grâce aux opportunités et aux services offerts.

M. Dina Mahamat Amadou affirme, « nous aspirons avec le soutien de tous les clients et partenaires à converger vers un idéal commun. Il affirme fournir un service de qualité dans le respect de tous ». Il poursuit, « nous vous donnons d'aller au-delà de l'imagination grâce à votre engagement, fidélité que nous sommes restés numéro 1 et le réseau le plus aimé des peuples ».

Ousmane Bello Daoudou

Dans un communiqué diffusé ce 13 juin, la plateforme de la coordination des chefs de race et du comité ad hoc des cadres du Guéra résidants à N'Djamena dénonce l'inaction du gouvernement dans le conflit entre les éleveurs nomades et les sédentaires.

Selon le signataire de ce communiqué, Younous Mahadjir, la plateforme avait à son temps félicité l'effort de paix entrepris par le gouvernement qui a abouti aux accords de paix, entre les communautés sédentaires et les éleveurs nomades à la suite des tragiques conflits de Mangalmé.  M. Mahadjir affirme que les éleveurs nomades n’ont pas respecté les accords signés à Mangalmé le 09 mai dernier.

« Depuis lors, plusieurs cas de violation flagrante ont été constatés. À Irégué, 4 personnes ont été tuées le 3 juin, à Saraf-ousba 31 moutons ont été volés par les nomades le 20 mai 2023. C’est une violation pure et simple de ces accords», a-t-il dénoncé.

M. Mahadjir dit être étonné par le laxisme et les agissements des forces de l'ordre. « Comment comprendre que les forces de l'ordre, à la poursuite des criminels armés ayant tués 4 personnes, rebroussent chemin après avoir entendu un coup de fusil tiré à partir d'un ferick suspect, soi-disant qu'ils n'ont pas reçu ordre de répliquer », s'interroge-t-il.  Toujours selon lui, des gendarmes obligent les villageois de Saraf à payer 900 000 FCFA les excréments d'un chameau trouvés près du village, des gendarmes arrêtent à Dorotate (Amhabilé), 4 personnes sont accusées de faire la patrouille de vigilance et les transfèrent à Mangalmé, dit-il.

m. Mahadjir termine en soutenant « cette renonciation évidente de l'accord par les éleveurs nomades risque de mener à la confrontation avec les sédentaires, surtout avec la remontée des bétails transhumant du sud vers le nord ». Il invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour éviter le risque d'une récidive, il y a des signaux extrêmement inquiétants, conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

Un décret signé par le président de transition met 47 officiers généraux de force de défense sont admis à la retraite. Parmi eux figurent les généraux des corps d'armée, les généraux de division et les généraux de brigade. Un d’entre eux, le général de brigade Idriss Dokony Adicker conteste sa mise en retraite en écrivant une lettre au président.

Ils sont 47 généraux sont concernés par ce décret présidentiel signé hier. Il s’agit entre autres de Moussa Haroun Tirgo, Yosko Hassani, Issackha Diar, Mahamat Nouri, Gouara Lassou, Idriss Dokony Adiker etc.

Il est 14h quand Le Général Idriss Dokony Adiker, officier de brigade de l’armée tchadienne et ancien ministre de la Sécurité publique a publié sur sa page Facebook une lettre de 2 pages pour contester sa mise à la retraite.

Il écrit, « je suis né le 15 juillet 1964. À ce jour, j’ai 58 ans, 11 mois et 1 jour et je fais partie des enfants soldats recrutés par le FROLINAT en décembre 1978, à l'âge de 13 ans, en tant que combattant. J'ai atteint ma majorité en 1983. Cela signifie que j'ai accumulé 40 ans de services effectifs jusqu’à présent ». Il poursuit, le décret n'est pas conforme à l'article 308 qui dit que les officiers généraux sont également mis à la retraite pour atteinte de la limite d'âge du grade, par réforme définitive à la suite d’une infirmité incurable, à une inaptitude physique, etc. Cela, après l’avis d'une commission de réforme, par anticipation d'office ou sur demande, après acquisition des droits à pension de retraite à jouissance immédiate, a-t-il dit.

M. Adiker soutient qu’il est spécialiste des blindés, « mon départ à la retraite doit se faire à l'âge de 62 ans, conformément à l'Annexe de l'Ordonnance N°002/PT/2023 », a-t-il souligné. Selon lui, il n'est en aucun cas concerné. Et pense que sa présence sur cette liste doit est une erreur d'appréciation une confusion par rapport à sa demande de mise en disponibilité adressée le 30 mai dernier. Le général Adicker demande donc au président de transition de voir son cas.

Noël Adoum

Dans un communiqué rendu public ce 13 juin, la plateforme Citoyens sans frontières (CSF) pour la défense des droits de l'homme condamne l'arrestation, dit-elle, illégale de l'enseignant-chercheur Dr Adoudou Al-Amine Abdallah, également président de la coordination la voix libre pour la défense des droits de l'homme.

Selon le Coordonnateur de cette plateforme, Hassan Oumar, l'arrestation dimanche passé de M. Adoudou à son domicile par les agents de renseignements est contraire aux principes des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dit-il. « Aucun citoyen tchadien ne doit être arrêté pour son opinion ou son point de vue », dit-il. Il invite les autorités de transition à mettre de l'eau dans leur vin dans leurs ardeurs en garantissant la liberté d'expression, en respectant la loi, en protégeant le droit de tout individu et à œuvrer pour un système judiciaire juste et apolitique. La plateforme exige la libération sans condition de M. Adoudou.

Rappelons que Dr Adoudou a été ancien ambassadeur du Tchad en Égypte. Il est universitaire, juriste constitutionnaliste arabophone. Depuis quelques mois, il est devenu membre de la société civile et a participé en étant à la tête de la dernière marche organisée par Wakit Tamma contre l'immixtion de la France dans les affaires tchadiennes.

Abderamane Moussa Amadaye

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