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Par un communiqué de presse rendu public ce soir 24 juin 2023, la Radio FM Espoir 89.7 Mhz de Walia décide d'attaquer la société nationale d'électricité (SNE) suite à un délestage qui a endommagé l'émetteur de la radio.

Selon les termes du communiqué de la direction, la Radio « a subi des dommages collatéraux suite à la mauvaise gestion de la SNE ». Toujours selon le communiqué, ce samedi 24 avril 2023 aux environs de 6 heures du matin, le délestage sans avertissement a causé un dommage. L’émetteur a été grillé et d'autres matériels de travail de la Radio Espoir FM sont aussi touchés, indique le communiqué.

La direction a d'abord présenté ses excuses auprès de « ses auditeurs pour ce désagrément qui a créé un temps mort ». Ensuite, elle annonce attaquer la SNE en justice, «la direction de la Radio entend porter plainte contre la SNE qui fait souvent des jeux avec l'électricité sans penser aux conséquences que cette manière peut créer sur les clients ».

Abderamane Moussa Amadaye

La présidente de la commission du 10e congrès ordinaire de l'Union des Journalistes tchadiens (UJT) Fakolné Padeu Dorothée a animé un point de presse ce samedi 24 juin à la maison des médias du Tchad au quartier Moursal. Et déclare que l'organisation du 10e congrès ordinaire de l'UJT aura lieu à Sarh, capitale la province du Moyen Chari.

Dans son point de presse, Mme Fakolné dit que le thème sera, « le journaliste tchadien face à la recrudescence des conflits et discours de haine à l'ère du numérique ». Elle poursuit le Comité d'organisation a pour mission de préparer et d'organiser le 10e Congrès ordinaire au terme du mandat des membres bureau exécutif actuel. « Comme toute organisation, nous avons rencontré des difficultés qui ont empêché la mise en œuvre et le respect de l’agenda prévu », dit-elle.

Selon elle, des dispositions sont prises pour la tenue effective du Congrès en application des recommandations du 9e congrès ordinaire tenu à Bongor en 2020, qui exige une décentralisation et une rotation au sujet de la tenue du congrès.

Mme Dorothée affirme que, pour la tenue du congrès, de manière souveraine, la ville de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen Chari est choisie au détriment de Moundou et Pala. Le choix de la ville de Sarh se justifie par la grande capacité d'accueil et la disponibilité exprimée par les autorités provinciales, a-t-elle expliqué. L'ouverture des travaux du 10e congrès ordinaire est prévue le 5 juillet prochain dans la ville de Sarh.

Elle ajoute que le comité d'organisation a pris des dispositions nécessaires pour accueillir les congressistes. Selon les organisateurs, tous les membres de l'UJT de toutes les provinces sont invités à y prendre part. Le Comité d'organisation assure le transport, l'hébergement et la restauration de tous les journalistes membres de l'UJT.

Mme Dorothée affirme que l'enregistrement des participants commence dès le lundi 26 juin et prendra fin le lundi 3 juillet 2023 à 16h au siège de l'UJT sis à la Maison des médias où une permanence sera assurée.

Noël Adoum

Les membres du Bureau exécutif du Conseil national des pétroliers (CNP) ont été installés ce matin 24 juin en présence de leur avocat.

Pour le Secrétaire général, 3e adjoint, Nouradine Saleh Bakay, la nouvelle équipe travaillera sans relâche et en franche collaboration avec ses membres pour en faire un véritable cadre d'échange pour tous les entrepreneurs du secteur pétrolier, dit-il. Le président du comité d'organisation, Dr Mahamat Lamine Yacoub affirme de son côté que la nouvelle équipe dirigeante va faire de son mieux que possible pour que les pénuries de produits pétroliers ne se répètent plus au Tchad.

Selon le Président par intérim installé, M. Ousmane Moussa Toloba, c'est un nouveau départ pour ce secteur qui est le pilier et le poumon de l'économie tchadienne. Il se fixe l'objectif de défendre et promouvoir les intérêts économiques des Tchadiens, de développer, coordonner et de faciliter les actions entre les marqueteurs, consommateurs et les transporteurs dans le secteur pétrolier, dit-il. Le nouveau président assure que son organisation luttera contre la cherté de vie et la rareté des produits pétroliers sur l'ensemble du territoire national. « Nous allons aussi lutter contre la corruption, le clientélisme, le népotisme et le monopole des produits pétroliers qui crée une pénurie artificielle », a-t-il confié. Il promet de valoriser le dialogue permanent avec les autorités pour rendre les produits disponibles en collaboration avec le ministère du Pétrole, la raffinerie, etc.

Pour finir, Me Benjamin Mamgodibaye souligne que conformément au texte de base et aux lois de la République le nouveau président est installé pour assurer l'intérim du BE du CNP jusqu'aux prochaines élections.

Abderamane Moussa Amadaye

Les cadres, personnels et enfants du SOS villages d'enfants antenne du Tchad ont célébré ce 23 juin dans leur local situé à Ndjari dans le 8e arrondissement de N'Djaména la fête internationale des villages d'enfants SOS.

Roassoum Ngarbim Cyril, représentant par intérim de SOS villages d'enfants (SOSVE) à cette cérémonie a d'abord rappelé que cette organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée est en 1949 à Imst en Autriche par Herman Gmeiner. « Elle œuvre dans le domaine de protection et promotion des droits de l'enfant en générale et particulièrement ceux qui ont perdu ou qui risquent de perdre la prise en charge parentale », dit-il. Toujours selon lui, pour garantir la protection, le bien-être et le développement de l'enfant, SOSVE défend les droits d'enfants et s'engage pour que l'enfant d'aujourd'hui devienne demain un citoyen indépendant, responsable et actif au sein de sa communauté. Il a également indiqué que cette institution s'est installée au Tchad depuis 2005 et se repose sur trois piliers qui sont, la prise en charge de remplacement, le renforcement des familles et le plaidoyer. Il a affirmé que « SOS Villages d'Enfants dispose d'un programme à N'Djamena qui renferme le village d'enfants, le renforcement de la famille, le centre médical, une École primaire Herman Gmeiner, etc. », soutient-il. M. Roassoum a laissé entendre que plus de 184 enfants et jeunes sont soutenus au sein du SOSVE et plus de 800 enfants issus de 168 familles sont dans le programme de renforcement de famille à Ligna à la sortie Est de N'Djaména.

Pour finir, le représentant du Directeur de SOSVE a rendu un hommage aux cadres de cette organisation qui ont consenti depuis 18 ans à l'encadrement des enfants, qui selon lui, est une mission noble.

Rappelons que le 23 juin est une fête internationale des villages d'enfants SOS. Elle commémore l'anniversaire de naissance de Hermann Gmeiner, fondateur des villages d'enfants SOS. L'ONG a été créée en 1949 et œuvre pour la protection de l'enfant dans plus de 137 pays à travers le monde, afin que chaque enfant grandisse dans une famille.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a organisé un atelier sur le sujet des droits de l'homme ce vendredi 23 juin tel qu’évoqué dans le cahier de charges du Dialogue national inclusif et souverain.

Abdoulaye Seye Représentant le représentant de Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme affirme qu'en juin 2011 le Conseil des droits de l'homme intergouvernemental de l'ONU chargé de promouvoir et protéger les droits de l'homme a adopté dans sa résolution 17/4 les principes directeurs relatifs aux droits de l'Homme. « Ces principes ont marqué la première étape qui est le premier cadre réglementaire mondial de référence valable pour les États comme pour les entreprises ».

Il ajoute que ces principes directeurs s'articulent autour de l'obligation incombant à l'État de protéger les droits de l'homme y compris les entreprises. La responsabilité incombe aux entreprises de respecter les droits de l'homme. Il dit que l'objectif est d'offrir un espace d'apprentissage et d'échange en vue de stimuler, de soutenir l'élaboration et d’adopter de plans d'action nationaux des pays d'Afrique centrale. Il affirme que grâce à ce dialogue, le Tchad devrait être en mesure de partager les préoccupations et les principaux défis et obstacles auxquels il est confronté pour mettre en œuvre des principes directeurs au cours de la deuxième décennie. Il conclut que ce dialogue national sera utilisé comme une opportunité pour propulser les efforts en cours au Tchad. Et lui donner l’opportunité de contribuer de manière significative à la mise en œuvre de la feuille de route de la prochaine décennie.

Pour Bourkou Louise, Secrétaire d'État représentant le ministre de la Justice et des Droits humains, le Tchad est partie prenante de plusieurs instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits civils et politiques. Et aussi aux droits économiques, sociaux et culturels. Pour elle, le gouvernement du Tchad accorde une place importante à la promotion et protection des droits de l’Homme.

Ousmane Bello Daoudou

L'association socle des jeunes pour le développement (SOJEDEV) a lancé cet après-midi 23 juin ses activités au Centre d'études pour la formation et le Développement (CEFOD) au quartier Ardeb-Djoumal.

Ahmat Oumar Adam, président de SOJEDEV, affirme que son association vise à lutter pour un environnement sain, contribuer à instaurer un climat de paix et d'entente entre les Tchadiens de tous les bords, apporter notre pierre à la mise sur pied d'un système éducatif confiant, venir en aide aux nécessiteux, qu'ils soient réfugiés, orphelins, sinistrés, etc.

M. Ahmat dit que son organisation a des ambitions malgré ses moyens limités. « Nous avons réalisé plusieurs activités à caractère social, humanitaire et éducatif. Avec par exemple des descentes sur site des sinistrés, etc. ».

Le président a invité les conseillers nationaux, les responsables des Nations unies et les associations sœurs qui sont présentes dans la salle à les soutenir. « Notre pays dans son élan de progrès nous interpelle tous. Nous devons conjuguer nos efforts, et contribuer dans la mesure du possible à son plein épanouissement », a-t-il précisé.

Enfin, le président a rappelé à l'audience leur responsabilité vis-à-vis de leur pays. « N’oublions pas que les défis qui nous attendent sont importants. Pour laisser un Tchad meilleur, mettons-nous ensemble dès maintenant, et donnons le meilleur de nous-même pour un Tchad de demain qui brille de mille feux », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Lors d’un point de presse organisé ce 22 juin à la salle du 27 novembre de la Radio FM Liberté, l'observatoire des droits et libertés au Tchad (ODL) dénonce l'arrestation de l'ancien ambassadeur tchadien en Égypte, professeur Adoudou et impute la responsabilité à l'armée.

Franck Nakingar, responsable de cette organisation affirme que depuis la prise du pouvoir par la junte militaire en avril 2021, les libertés et les droits fondamentaux ont reculé considérablement, un cauchemar pour les citoyens, dit-il. « La libre opinion sur la vie publique du pays est systématiquement sanctionnée par les tenants du pouvoir d'une manière ou d'une autre », dit-il.

Son organisation, l'ODL dit être ébahie par l’arrestation de l'ex-ambassadeur, le professeur Al-Amine Adoudou qui n'a exprimé que ses opinions et ses inquiétudes sur les réseaux sociaux comme tout autre citoyen. Toujours selon le M. Nakingar les autorités de transition sont allergiques à la libre expression surtout quand elle touche l'armée. Il soutient que cette arrestation origine d’une plainte de l'État-major de l'armée. Ce qui, toujours selon lui, prouve l'implication active de l'armée dans la répression et la restriction des libertés fondamentales, « cela met à rude épreuve la justice qui cherche peu à peu, à reprendre sa place dans la chaîne des pouvoirs. Loin d'être un secret d'État au nom duquel on prétend se cacher pour régler des comptes, la question de l'armée et les comportements nuisibles des hommes en armes chargés d'assurer la sécurité des citoyens, préoccupe les citoyens qui veulent vivre en sécurité », dit M. Nakingar.

Enfin, l'Observatoire des Droits et Libertés au Tchad exige la libération sans condition de M. Adoudou. « Puisque la justice a déjà relaxé M. Adoudou dans une première plainte du ministère public sur le même sujet. À moins qu'il existe deux justices au Tchad », a conclu M. Nakingar, responsable de l'ODL.

Abderamane Moussa Amadaye

L'Union des jeunes avocats du Tchad (UJAT) et le Centre d'étude et de formation pour le Développement (CEFOD) signent une convention de partenariat ce 22 juin. Objectif : lier la théorie à la pratique.

Pour Me Frédéric Nanadjingué, président de l’UJAT dit l'idée est de formaliser le rapport entre l'union des jeunes avocats du Tchad et le CEFOD à travers les différents services. Pour lui, c'est un lien pour relier la théorie à la pratique. Selon lui, les jeunes avocats donneront les cours au sein de CEFOD Business Scholl, ensuite assisteront les étudiants en les encadrant dans leurs cabinets respectifs leur offrant des stages pratiques et de fin de formation afin de rendre professionnelle leur entrée dans la vie active. « L’intérêt de cette convention n'est pas à démontrer par un partage d’expériences qui donnent un équilibre de connaissance pour avoir une maîtrise du droit. Le droit s'intéresse à des questions quotidiennes qui nous entourent, mais lorsque c’est mal expliqué vous avez une idée théorique vague », dit-il.

Dr Ludovic Lado Directeur du CEFOD soutient que cette convention vient renforcer les relations de son organisation pour rendre service à la jeunesse tchadienne. Il ajoute, « notre filière ne se limite pas seulement à une filière de droit privé ou public, mais sur le volet de carrière judiciaire basé sur le professionnalisme. Nous sommes heureux de créer ce pont entre les futurs juristes et les juristes de terrain ». C'est un partenariat gagnant-gagnant, dit M. Lado afin de concrétiser les relations entre les différentes parties prenantes.

Ousmane Bello Daoudou

Lors d’un point de presse conjoint animé ce 21 juin au Tribunal de Grande Instance de N'Djaména, le syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat Autonome des Magistrats du Tchad (SYAMAT) ont décidé unanimement d'observer une grève sur l'ensemble du territoire national, à la suite du projet de loi de la nouvelle constitution qui prévoit la nomination du président du conseil supérieur de la magistrature.

Selon les syndicats, cette décision intervient à la suite d’une réunion en assemblée générale (AG) conjointe, tenue le 21 juin passé au palais de justice de N'Djamena, « le Syndicat des Magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat Autonome des Magistrats du Tchad (SYAMAT) avons débattu sur le seul point inscrit à l'ordre du jour la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) prévue dans le projet de la nouvelle constitution », disent-ils. Ils ajoutent que conformément au projet la nouvelle constitution en cours de discussion au Conseil National de Transition (CNT), les magistrats estiment qu'au titre de la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, leurs préoccupations et attentes n'ont pas été prises en compte malgré l'interpellation du Président de Transition. Les responsables syndicales des magistrats ont signifié que l'AG a contesté la forme du CSM prévue dans le projet de la nouvelle constitution et optent pour l'institutionnalisation du Conseil Supérieur de la Magistrature composé exclusivement des magistrats professionnels élus par leurs pairs, « le cas échéant, le maintien de la forme actuelle où le CSM est présidé par le Président de la République », ont-ils clarifié.

Avant de finir les responsables syndicales ont relevé que l’AG a décidé à l'unanimité de la cessation de travail sur l'ensemble du territoire national jusqu'à satisfaction. Les magistrats ont décidé également de se vêtir de leur toge et de camper au palais de justice de N’Djamena demain vendredi. Toutefois, ils disent être ouverts au dialogue.

Abderamane Moussa Amadaye

Vient de paraître ce 20 juin 2023 aux éditions Collobri au Cameroun un livre intitulé « Après le tyran, le tyran : D’un État de désordre à un vrai État démocratique, une question de volonté et d’engagement ! », écrit par Abakar Ousmane Idriss, activiste, défenseur des droits humains et militant actif du Parti Socialiste Sans Frontières (PSF). C’est un essai de 84 pages, réparti en 6 chapitres.

Pour l'auteur, cet essai parle de la situation sociopolitique du Tchad sur les 30 dernières années. « Il s’agit de la gestion scabreuse de Deby père et celle du fils. J'essaie de tracer les causes de la destruction de notre nation et ses conséquences à long terme. Ensuite, j'ai invité la masse et notamment la jeunesse à prendre son destin en main, quelles que soient les entraves. La jeunesse doit s’unir pour renverser le rapport de force », dit l'auteur. Selon lui, sans une synergie d’action, le combat ne sera qu’une perte de temps. Il estime que le Tchad qui était un enfer invivable depuis l’époque de Deby père mode agonie, le fils, Mahamat Deby n'y peut rien. « Il fera reculer le pays de 30 ans sous l’applaudissement des griots du régime. Ce pays subira une régression deux fois plus violente que celle du père ».

Questionné au sujet du titre de son ouvrage, M. Abakar affirme que son choix est n'est pas fortuit, mais est le résultat d'une réflexion mûre. À travers ce titre, il dit décrire la continuité du système peu orthodoxe du Deby père au fils Deby avec deux méthodes de gouvernance identique. Et pratiquement les mêmes personnes et le soutien de l'ancienne puissance coloniale, la France, a-t-il confié.

Pour rappel Abakar Ousmane Idriss est connu sous le nom de Abakar Hakimi Terefi. Il est diplômé d'une licence en science politique, communication et relations internationales à Cotonou au Bénin. Il a également un master en gestion de sécurité, défense et stratégie à l'Université de Yaoundé II. Il s'est engagé en politique aux côtés de l'opposant Yaya Dillo Djérou Betchi depuis quelques années.

Abderamane Moussa Amadaye

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