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La Coordination des actions citoyennes Wakit Tama a régi lors d’une conférence de presse hier, 31 juillet, à la Bourse de travail, à la désignation de Mahamat Idriss Deby Itno par la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme émissaire pour aider à la résolution de la crise nigérienne.

Le porte-parole de Wakit Tama Soumaïne Adoum affirme, « les crises s'enflamment dans les pays voisins : coup d'État au Niger, guerre civile au Soudan, la presque guerre en RCA, l'insécurité en Libye et lutte contre le groupe terroriste Boko Haram au Nigeria ».

Selon lui, le Tchad est en crise non résolue, mais le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno se dépêche au Niger en émissaire pour résoudre un autre problème, cette mission va créer d’autres problèmes aux Tchadiens.

Pour Soumaïne Adoum, le coup d'État du Niger a entraîné une très ferme décision de l'Union africaine (UA) imposant un délai de 15 jours avec obligation de rendre le pouvoir au civil. Il ajoute, l’UA doit prendre également la situation du Tchad au même degré que celle des autres pays. « Au Tchad il y a eu aussi un coup d'État, mais l’UA a considéré que le Tchad est pays à part, on a fait confiance au pouvoir avec la feuille de route qu'il avait élaborée pour une transition de 18 mois. Ce délai s’est écoulé sans résultat. Et à proroger 24 mois ».

Depuis la mort du Président Idriss Deby Itno, l’UA traite le dossier du Tchad de manière particulière et spéciale qui a plongé le pays dans une situation d’impasse. « Une crise créée par la France, l’UA et une partie des Tchadiens », dit le porte-parole. Il renchérit en soutenant que l’UA a été molle sur la situation du Tchad et ferme sur le cas d'autres pays. Le deux poids deux mesure.

Wakit Tama appelle tous les acteurs politiques, la société civile, les groupes armés et le Gouvernement à une table ronde pour aborder les problèmes fondamentaux du Tchad qui n’ont pas été abordés lors du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). « C’est à l’occasion de cette rencontre que les solutions pratiques et les perspectives seront mises en œuvre pour sortir le pays de sa crise », dit l’organisation.

Noël Adoum

L’Association Tchadienne pour l'Action citoyenne et le développement (ATCD) a organisé une cérémonie d'orientation pour les nouveaux bacheliers couplée à son lancement ce lundi après-midi à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Bakhit Abdoulaye Chaïbo président de cette association affirme lors ce salon que son organisation fera découvrir aux jeunes bacheliers, les métiers et les filières du futur. « Nous donnerons des exemples concrets dans des domaines et des métiers prometteurs et flexibles sur le marché de l'emploi », dit-il. Il affirme que pendant ce salon, son association encouragera les lauréats en leur donnant des prix d'excellence et en leur octroyant des bourses dans les universités. « Il faut préparer, orienter et former ces jeunes pour qu’ils aient un esprit de créativité et de compétitivité à l’internationale ».

Pour lui ATCD s'engage pour un Tchad uni et réconcilier pour créer une génération forte, citoyenne et civique. L’ATCD sensibilisera les jeunes sur l'utilisation de l'internet et les opportunités qu'elle offre et aidera le gouvernement à investir dans l’éducatif et le social, disent les membres de l’association.

Ousmane Bello Daoudou

Dans un point de presse organisé ce samedi 29 juillet à son siège à Amtoukouin, un quartier de la capitale tchadienne, N'Djaména, le parti Mouvement Révolutionnaire pour la Démocratie et la Paix (MRDP) dénonce l'ingérence de la France, invite le président de transition à la raison et le peuple à se tenir prêt pour une marche contre l'impérialisme français au Tchad.

Pour M. Abdelkerim Djibril, président fondateur du MRDP affirme, « la transition en cours au pays est l'œuvre de la France ». Il dénonce la France et appelle le président de transition à la retenue estimant que « la France, ce pays partenaire a outrepassé ses limites en s'ingérant indirectement dans la déstabilisation du pays ». Il estime que depuis l'ouverture de la transition, le Tchad va de mal en pire. Les institutions sont à terre, la justice est absente, l'autorité de l'État est sapée par des hommes sans foi et qui croient être au-dessus des Tchadiens et de la loi, a-t-il expliqué. Il affirme que des démarches et des déclarations ont été faites pour attirer l'attention des autorités de transition, « mais ils persistent dans la dérive sans écouter aucune personne ».

Selon M. Djibril, le président de Transition doit tirer une leçon sur ce qui s'est passé au Niger. « Bazoum s'est pris pour l'enfant chéri de la France en obtempérant à tous ses souhaits sans écouter le peuple nigérien, mais Dieu a décidé autrement. Il a été chassé. Cela doit servir de leçon à Mahamat Idriss Deby Itno », dit-il. Toujours selon lui, personne ne peut gouverner un pays sans son peuple. Il estime que cette époque est révolue et invite le président à revenir à la raison. Dans la même lancée, M. Djibril appelle les hommes politiques à l'union sacrée autour d'un seul idéal, « le Tchad libre sans aucune influence de la France. Le combat pour la liberté et l'indépendance totale du pays doit-être le crédo de tous les politiciens. Que certains opposants comme Masra cessent de dissimuler leur position sur l'ingérence de la France et arrêter de jouer sur des fibres religieuses. Cette façon de faire fragilise le combat digne que nous menons ».

Pour finir, le président du MRDP invite les Tchadiens à se tenir prêts pour la marche de gloire contre l'impérialisme français. « Nous allons nous organiser. Que le peuple se tient prêt, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, le moment venu nous allons investir les rues pour exiger le départ de la France qui nous maintient depuis plus de 60 ans dans le néocolonialisme et la servitude ».

Abderamane Moussa Amadaye

L'association des femmes pour la paix et la sensibilisation a lancé son projet de la consolidation de la paix ce samedi 29 juillet à la Maison de la Femme au quartier N’djari dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena. La rédaction s'est entretenue avec M. Khayar Oumar Defallah écrivain et ancien ministre de la Culture et Mme Titimbaye Mariam Tchëré conseillère au ministère du Genre, de la Solidarité et de la Protection de petite enfance.

Premier à intervenir, M. Khayar Oumar Defallah soutient que si les jeunes prennent des initiatives de cette nature pour faire la promotion du vivre ensemble, « cette initiative est une bonne chose, il faut encourager ce qui est fondamental. Le vivre ensemble ne signifie pas vivre côte à côte en se regardant en chiens de faïence. Il faut savoir partager la nourriture, le loisir, etc. pour avoir le même souvenir à transmettre à vos descendants », dit-il.

Il affirme qu'à l'époque entre le quartier Mardjandaffack, Gardolé, Ambassatna, Djambalbar et Bololo, « nous vivons en parfaite harmonie parce nous venons de toutes les provinces et nous partageons la cuisine de nos mamans ensemble. Mais les jeunes d'aujourd'hui s’auto excluent les uns, les autres, à travers leur comportement » dit-il sur un ton nostalgique. Ces comportements sont frustrants et conduisent au rejet et ensuite à la violence, conclut-il.

La seconde intervenante, Mme Titimbaye Mariam Tchëré souligne que les jeunes ont pris l'initiative de parler de la paix pour la consolider, « c’est une excellente initiative à saluer parce que cette jeunesse est la pépinière du pays. Si elle est déjà éveillée et consciente, la paix sera considérée et consolidée par cette même jeunesse, pour elle et pour le pays », dit-elle.

Selon elle, à leur époque les gens vivaient sans étiquette ethnique ni coloration politique, au travail c'est une symbiose, mais la génération actuelle a connu la guerre. Et c'est très difficile à comparer. « Nous sommes des éducateurs, comparons deux choses lorsqu'elles sont semblables ».

Ousmane Bello Daoudou

Ce vendredi 28 juillet a eu lieu la cérémonie de remise des clés du bâtiment rénové du centre de formation des bouchers dans les locaux de la Caisse Nationale de la Prévoyance sociale (CNPS) située dans la commune municipale du 1er arrondissement de la capitale tchadienne.

Le ministre de l’Élevage et des productions animales, Abderrahim Awat Atteib était présent lors à la cérémonie. Il affirme que cette dynamique s’inscrit dans le cadre de partenariat public-privé prôné pour la diversification de l’économie. Cet élan passe à travers la production, la transformation et la commercialisation des produits et sous-produits d’élevage. « Ce centre est un moyen de fournir des qualifications et des compétences aux jeunes dans diverses disciplines du métier de boucher et du savoir-faire en matière d’entrepreneuriat ». Selon le ministre, le gouvernement s'est lancé dans la construction de complexes industriels d'abattoirs pour offrir de réelles opportunités d'emplois aux jeunes.

Le bâtiment est équipé d’appareils nouvelles générations grâce au cofinancement de l’Agence Française de Développement (AFD) et celui du Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP). M. Hamit Yamouda Djorbo, directeur du FONAP, a relevé que ce centre est le premier dans un pays à vocation pastorale qui aspire à devenir un leader dans la sous-région, voire du continent. « La réhabilitation du centre a coûté exactement 40 283 896 FCFA entièrement financés sur concours de AFD ».

La cérémonie a pris fin par la remise des attestations de reconnaissance aux apprenants fraîchement sortis du centre.

Noël Adoum

Au cours d'une cérémonie présidée par Dr Gotoum Nadjinangar présidente du Jury ce vendredi 28 juillet à l'Office National des examens et concours du supérieur a annoncé les résultats du Baccalauréat session de juin 2023.

Dr Gotoum Nadjinangar affirme que pour la série A4 sont admis au 2e série sont 13393 soit un pourcentage 23,76 pour un effectif de 34115 par contre la série AA est 17 14 admis avec un pourcentage de 21,80. Elle ajoute que pour AB, C et CA respectivement 29 admis avec 27, 36 %, 154 admis avec 14,03 %et 9 admis avec 14, 75%. Elle soutient D, D arabe et E avec 5045 admis avec 22,79 %, et E 39 admis avec 39,39 %.

En ce qui concerne G1, G1arabe, G2 et G2 arabe puis G3 elle affirme que respectivement 274 avec 22,72 %, 11 admis avec 23, 91 %, et G2, G2 arabe 219 admis avec 24, 89 %, 1 admis avec 3,70 %enfin G3 avec 36 admis avec 35,29 %. Elle rappelle que le total des Admis de la 2e série est de 57546 avec 61,26%.

Il faut noter que l'effectif total de toutes les séries est de 93944, un pourcentage total de 61,26 %

Ousmane Bello Daoudou

Les Tchadiens donnent de moins en moins de sang. Les responsables du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) alerte de la situation en cette journée de célébration mondiale du Donneur de Sang sous le thème, « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent! ». La cérémonie a eu lieu à l'agora du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS). Le Secrétaire général (SG) du ministère de la Santé et de prévention M. Dabsou Guidaoussou. Plusieurs ONG, médecins et autorités politiques ont brillé par leur présence dans cette cérémonie qui a commencé par un sketch sur l’importance du don volontaire du sang.

Pour le SG, la journée mondiale du donneur de sang est significative. C’est le moment d’exprimer la reconnaissance solennelle du mérite des citoyens qui se sont engagés à sauver volontairement des vies par le don de leur sang, a-t-il dit. « La demande de sang est plus pressante pour les femmes du fait des complications à l’accouchement, pour les enfants à cause du paludisme, mais aussi à cause des maladies génétiques ».

Le Directeur Général du CNTS Dr. Mbanga Djimadoum a expliqué que le centre fait face à une baisse de don de sang ces dernières années. Il a interpellé les citoyens à faire plus de dons de sang pour sauver des vies. « C’est un précieux liquide, vital qui coule dans vos veines, vous en êtes les propriétaires exclusifs, personne d’autre que vous ne peut décider de le faire ce don, à part vous-même, dans un élan de générosité, d’altruisme et de compassion pour sauver la vie de nos semblables. Le don de sang devient pour nous, citoyens, un devoir national » a-t-il affirmé.

Le représentant de l’OMS, Dr Mamoudou Thierno a abordé les facteurs qui empêchent les citoyens de s’approcher du CNTS pour le don de sang. Il affirme que les Tchadiens sont réticents à donner du sang. On constate une couverture insuffisante des besoins dans le pays.  Il ajoute, « selon l’OMS pour qu’il ait une couverture suffisante, il faut 1 à 2% de la population à participer au don de sang. Les croyances religieuses et culturelles sont les principales causes de ce refus de don ».

Il n'a pas manqué de souligner la répercussion de la crise soudanaise sur le Tchad. « Le Tchad accueille les victimes de la crise soudanaise parmi lesquelles plus de 2 000 blessés ont besoin de sang. Tous ces aspects doivent interpeller les citoyens à faire plus de dons afin de couvrir ces besoins », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, le ministère de la Santé a constaté une baisse progressive de donneurs bénévoles de sang à cause de la pandémie COVID-19, à la crise économique due à la chute du prix de pétrole qui a entraîné la baisse de la sensibilisation en faveur du don de sang. « La célébration de cette journée est une occasion pour conscientiser, informer et sensibiliser les populations sur l’utilité du don volontaire de sang ».

La cérémonie de la journée mondiale des donneurs de sang a été clôturée par des remises des attestations d'honneurs aux donneurs de sang.

Noël Adoum

L'association Nouvelles initiatives pour le Développement agropastoral a organisé un point de presse ce jeudi 27 juillet 2023 au siège national dans le quartier Ndjari du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Pour Mahamat Gada Haroun président de l'association nouvelle initiative pour le développement agropastoral explique avec désolation et pincement malgré les énormes potentialités naturelles et halieutiques, le gisement d'or que regorge le Batha sa population vie dans une pauvreté indescriptible, le mépris et la discrimination totale. Elles ne bénéficient de rien en matière d'œuvre social.

Pour lui, ces souffrances des sédentaires et des nomades poussent l’association NIPAD à se fixer comme objectif de servir de courroies de transmission entre les populations locales abandonnées afin d'atténuer sa souffrance en demandant aux entreprises exploitant l'or d'agir dans les œuvres sociales en venant en aide à la population.

Il souligne que l'urgence n'est pas le désenclavement de Yao, vu sa situation géographique dans la cuvette du Lac Fitri, « il est urgent d'investir dans la construction des infrastructures scolaires, sanitaires, des points d'eau, des aires de stationnement des bétails et demander la délocalisation du chef-lieu du département de Fitri dans la commune d'Ambassatna ».

Pour finir, M. Gada demande à la Société Nationale d’exploitation Minière et de contrôle (SONAMIC) de respecter leur plan de gestion environnementale et être vigilants sur l'utilisation des produits chimiques à la pollution de l'environnement et les us et coutumes de la population locale.

Ousmane Bello Daoudou

Après 30 ans de service, de anciens douaniers de 23 régions demandent au président de transition de les intégrer à la fonction publique. Leur porte-parole M. Youssouf Hassan fait cette annonce lors d'un point de presse organisé ce mercredi 26 juillet à la maison des médias du Tchad.

M. Youssouf Hassan a déclaré qu'ils sont au total 368 anciens douaniers, « nous avons travaillé depuis plus de 30 ans sans être intégrés à la fonction publique. Certains sont handicapés, d’autres sont morts, d'autres sont devenus aveugles, d'autres sont tourmentés pour avoir travaillé dans les zones très dangereuses, etc. ».

Selon le porte-parole, certains de ses collègues ont laissé des veuves et des orphelins. Il ajoute que compte tenu de leur expérience de plus de 20 ans de service, « nous espérons être utiles pour servir notre pays ». Il a rappelé aussi le leur passé en soutenant que la brigade mobile a participé à la défense de la patrie dans plusieurs guerres notamment à Tanoua, Wadi Ara, Bardaï, Zouarké, Amdjiremé et la guerre de 2 février 2008.

Enfin, les anciens douaniers sollicitent l'implication personnelle du ministre des Finances, du Budget et des Comptes publics ainsi que celui du président de transition pour leur intégration à la fonction publique.

Noël Adoum

Le Projet d’Appui à la Réinsertion socio-économique des groupes vulnérables dans le bassin du Lac Tchad (PARSEBALT) a annoncé la réception des vaccins et du matériel technique pour la mise en œuvre de la campagne de vaccination. 

Pour le Secrétaire Exécutif de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), financier du projet, l’exécution de cette opération dans deux provinces le Lac et le Hadjer Lamis prévoit l’acquisition de matériels composés de 201 000 doses de Symptovac, 301 000 doses d’Anthravac, 54 000 comprimés de Distozem, 34 Seringues automatiques, etc. Ces matériels sont destinés à lutter contre le charbon bactéridien et le charbon symptomatique dans les deux provinces de la zone d’intervention du Projet et de déparasiter 5% des animaux vaccinés.

La Directrice générale Adjointe des Services Vétérinaires Dr. Dingambaye Ghislaine Mbernodji rappelle que cet appui à la campagne de vaccination ciblée dans les deux provinces vient compléter les efforts du ministère pour améliorer la santé du bétail et augmenter leur productivité.

Il faut rappeler que le Tchad est inscrit sur la liste des pays sahéliens pour l'éradication de la peste de petits ruminants (PPR) à l'horizon 2030 et le contrôle de la péripneumonie contagieuse des bovidés (PPCB), deux principales maladies à l'origine des pertes importantes de cheptels.

Noël Adoum

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