Journal

Journal (974)

Lors d’un point de presse à la Bourse de travail le 19 février dernier, le collectif des diplômes sans emploi en instance d'intégration à la fonction publique a réclamé l’intégration de ses membres à la Fonction publique.

Le collectif affirme que plus de 80% des diplômés sans emploi vivent dans la précarité et dans la misère. « Il y a ceux qui ont fait plus de 10 ans à 30 ans en quête d'emploi. Le système de recrutement à la fonction publique est déplorable et se fait de manière sélective par appartenance politique, clanique et par copinage », disent les membres.

Le Collectif demande au président de transition d'intervenir. Et au ministère de la Fonction publique de prendre en compte leurs préoccupations rapidement sinon des actions pour se faire attendre seront déclenchées.

Ousmane Bello Daoudou

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'Alliance Tchadienne Universelle pour la défense des Droits de l'Homme (ATUDDH) exprime sa colère et son indignation face à l'indifférence des autorités suite aux protestations relatives à la hausse des prix du carburant et des chaos engendrés depuis quelques mois.

Le communiqué indique également que cette augmentation injustifiée du prix du carburant à un impact dévastateur sur les familles vulnérables, les personnes à faible revenus, les personnes âgées , etc. Selon ATUDDH, le ministre des hydrocarbures avait récemment promis que le prix de l'essence n’augmenterait pas. Malheureusement, disent les syndicalistes, la réalité est autre. L’organisation demande aux autorités de prendre des mesures immédiates pour remédier à la crise. « La colère grandit tous les jours et risque de déboucher sur des mouvements de protestations avec des  conséquences graves ».

L’ATUDDH invite les autorités à encadrer les Agences de voyages qui augmenteront probablement les tarifs de voyage.

Ousmane Bello Daoudou

L’arrêté conjoint du ministre de l'Industrie et du Commerce et du ministre du financier et du budget annonçant la hausse des prix continue à être dénoncé.

La Coordination des mouvements et organisations de jeunes du Tchad (CAMOJET) affirme qu’au lieu que gouvernement des mesures sociales contribuant à juguler la cherté de vie, il fait le contraire. «  Cette hausse va impacter tous les secteurs », disent les membres de la CAMOJET. Ils affirment que c’est seul le citoyen qui va supporter les coûts supplémentaires malgré que le Tchad produit son pétrole pour la consommation locale. Cette production est détournée pour prendra le chemin de l’exportation. «  Le gouvernement doit revoir sa décision pour le bien-être de la population »

Le syndicat des taxis a aussi réagi en dénonçant une décision unilatérale, sans concertation qui aura des conséquences graves. Pour le syndicat cette hausse engendrera l’augmentation du prix de transport. Ils ajoutent qu’avec ce nouveau prix, « nous ne bénéficions de rien, sans intérêt. Nous travaillons pour les propriétaires des stations-service », disent les syndicalistes.

Ousmane Bello Daoudou

L'augmentation du prix suscite la colère des usagers. La rédaction a fait un tour dans la capitale tchadienne N’Djamena pour recueillir les avis des « clandomans ».

Le premier mototaxi affirme, « si le gouvernement veut réellement aider sa population il ne devait pas augmenter le prix de carburant. Avec cette hausse, nous travaillons pour le carburant. Les gens sont tous fâchés, c’était le prix, encore, abordable du carburant qui nous permet de travailler, de nourrir nos familles. Il faut que le gouvernement annule sa décision sinon des actions citoyennes suivront ».

Le second dit, « il faut que l'État respecte le citoyen et sa nation. Nous souffrons, cette augmentation est lamentable. C’est une honte pour un pays pétrolier comme le nôtre ».

Le dernier « clandoman » soutient, « ne savent-ils pas que la cherté de vie augmente chaque? La population souffre. Nous refusons cette hausse, nous rejetons cette décision. Il faut que le gouvernement annule sa décision dans le bref délai. Nous sommes débordés de tout côté, la vie est très difficile ».

Propos recueillit par Ousmane Bello Daoudou

La Cour Suprême a jugé recevable une plainte de suspension des effets de la résolution à l'élection à la présidence du parti le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP) Selon nos sources, l’entourage du président suspendu organiseront une rencontre avec la Presse bientôt.

M. Mahamat Moctar Ali militant du parti conteste l’élection de M. Allahou Taher. Il dit, «depuis deux ans je lutte pour que la vérité prenne le dessus sur le mensonge, la manipulation, le faux et diverses manœuvres lors de convention qui a vidé de toutes substances démocratique légale et consensuelle le parti ». Il affirme que le parti a fait preuve de sagesse, de patience et félicite la courageuse et sage décision de la Cour suprême.

Toujours selon lui, le temps de la refondation du parti est arrivé, non à l'exclusion parce que le RDP n'appartient pas à un individu moins encore à un groupe d'individus, mais à tous les adhérents, à ses idéaux, principes et valeurs.

Ensuite, M. Moctar Ali demande aux militants de rester calmes et sereins le temps qu'une structure en charge de l'organisation d'une convention extraordinaire soit mise en place sous la supervision de l'administration du parti. « Le RDP doit repartir sur de nouvelles bases démocratiques. Et confier son destin durant 4 ans à un militant sérieux pour perpétuer les idéaux du parti ».

Ousmane Bello Daoudou

Le Collectif des avocats de la famille de Marius M’Baïnarem dénonce la sortie médiatique de conseil de son assassin lors d’un point de presse à la maison de Médias du Tchad.

Me Clarisse Nomaye représentante du le collectif des avocats  a exprimé la surprise de la famille et des avocats de constater la sortie médiatique du conseil du présumé assassin. Une sortie dit-elle pour créer la confusion, semer le doute et orienter à dessein l'enquête en cours.

Elle affirme, « lorsqu'un dossier est entre les mains d’un juge d'instruction, les règles exigent, des deux parties concernées par l'affaire, de laisser le magistrat instructeur conduire ses investigations loin de la pression médiatique ».

Le Collectif invite l’avocat de l’accusé de respecter la mémoire du défunt, le deuil de la famille et le principe du secret de l'instruction pour que la justice travaille sans pression.

Pour rappel, le 8 février 2024 le jeune Marius a été assassiné devant une boîte de nuit au quartier Kabalaye dans le 3e arrondissement. Le présumé assassin a été arrêté et désigné responsable du tir des balles ayant causé la mort. Il a été déféré devant le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance puis confié à un juge d'instruction à la suite de l’ouverture d'une information judiciaire.

Ousmane Bello Daoudou

Lors d’un point de presse tenu ce 07 février 2024 à son siège national au quartier klemat, dans le 2ème arrondissement municipal, le parti Union pour la Refondation du Tchad (URT) dénonce la gestion de la Transition.  

Selon le président du parti Monsieur Siddikh Abdelkerim Haggar, la cinquième république née d'une nouvelle Constitution s'installe avec une célérité inouïe dans les mêmes méthodes pour légitimer l’inadmissible. Il ajoute, des combines anti-démocratiques se font en complicité avec des cadres véreux placés dans les positions stratégiques de l'administration et l’opposition politique n’est pas consultée lors de l'élaboration de ces lois.

Pour Monsieur Siddikh Abdelkerim Haggar, face à ses inquiétudes et aux défis politiques, électoraux, socio-économique et sécuritaire, le moment d'engagement de la lutte politique est arrivé. Il affirme que son parti utilisera les moyens démocratiques pour instaurer une véritable démocratie, pour un pouvoir légitime élu à travers des élections libres, crédibles et transparentes. Ensuite, il appelle les partis politiques d'opposition à une synergie d'action pour faire barrage aux magouilles électorales en cours.

 Le parti URT interpelle également le premier ministre qui, depuis sa prise de fonction ne semble plus se préoccuper des questions de liberté, de démocratie, de justice et d'égalité qu'il a tant défendu des années durant au prix de sacrifice inestimable.

Ousmane Bello Daoudou

Les Centrales syndicales et les syndicats professionnels signataires du pacte social triennal du 04 Octobre 2021, ont organisé une conférence de presse ce 6 février 2024 à la Bourse du Travail. Leur échange est axé sur la non-application des clauses du pacte. Reportage.

La plateforme Syndicale Revendicative composée de plusieurs organisations syndicales du Tchad (UST, CIST, SYNECS, SYMET, CLTT, CST) a signé le 04 octobre 2021 le pacte social triennal. L’évaluation qui a duré 2 mois a été faite en présence du gouvernement représenté par plusieurs ministres. Le président de l'Union des Syndicats du Tchad relève à travers un tableau synthétique que deux ans après, le résultat de cette évaluation est très décevant au niveau d'exécution du pacte.

Selon les plateformes syndicales, au terme de l'évaluation de l'exécution du pacte social triennal en date du 15 Octobre 2023, deux réunions se sont tenues à la demande des Syndicats avec le premier ministre de transition pour élaborer un chronogramme d'exécution des clauses du pacte. Elles estiment qu'il n'y a pas de volonté politique jusqu'au départ du précédant premier ministre de transition car aucune suite n'a été donné aux attentes des partenaires sociaux alors que le pacte social triennal expire le 04 octobre 2024.

Suite au faible résultat, les partenaires sociaux signataires du pacte social ont décidé de demander une audience auprès du président de transition, par ailleurs garant du pacte social triennal depuis le 16 janvier 2024.

Les plateformes estiment que les militants de base commencent à réagir et le risque des troubles sociaux est de plus en plus élevé. Elles demandent au gouvernement de réagir dans un délai d'une semaine pour passer à l'application immédiate du pacte. En même temps, elles demandent à leurs militants de rester mobilisés, vigilants et attendre les mots d'ordre des plates formes syndicales.

Noël Adoum

Le président du parti Union des Démocrates pour le Développement ( UDD) Dikbo Hubert a animé une conférence de presse ce samedi hier février 2024 dans la ville de Pala, capitale du Mayo-Kebbi Ouest. Un échange au cours duquel, il dénonce   l’adoption et la promulgation de la loi sur l'Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE).

Le président du parti l'UDD affirme qu’à peine une nouvelle constitution validée une mise en scène, un complot ourdi pour enterrer la démocratie et museler les voies de libertés et d’expression. « L’adoption et la promulgation de la loi sur l'Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) qui remplace l’ancienne Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), sont un coup de poignard dans le dos du peuple tchadien. Cette loi brise définitivement le rêve des Tchadiens d’espérer aux futures élections libres et transparentes», a-t-il indiqué.

Il souligne que les membres de l'ANGE sont tous nommés par le pouvoir en place. Ils ne sont pas désignés de manière consensuelle et représentative dans le rang des partis politiques et de la société civile. «Nous savons que l’actuelle Assemblée nationale qui a voté cette loi ne représente pas le peuple tchadien, mais elle est au service du pouvoir», dit-il.  Cette refondation du Tchad dont on chante à longueur de journée n’est qu’un écran de fumée pour maintenir les Tchadiens dans la misère.

Le parti interpelle le président de la transition sur les promesses tenues lors de sa tournée dans le Tchad profond y compris le Mayo-Kebbi Ouest où il a promis de régler plusieurs projets classés sans suite. Il estime que le Mayo-Kebbi Ouest a toujours été remercié en monnaie de singe depuis l’indépendance. La province est restée égale à elle-même, « meurtrie et dans le gouffre. Pas de route, ni eau ni infrastructures scolaires et sanitaires ».

Noël Adoum

Par une conférence de presse animée ce matin 2 février au centre Al Mouna, plusieurs lauréats de la 24ème promotion des médecins formés au Tchad regroupés au sein d'un Comité représentatif réclament leur intégration à la fonction publique de manière exponentielle et sans délai.

Au chômage depuis la fin de leur formation, plus d'une année, la 24ème promotion de la médecine chôme. Elle conteste cette condition qui lui est infligée par le slogan " Stop chômage des médecins, trop c'est trop ". Pour ces médecins au chômage, le besoin est criard sur l'ensemble du territoire national surtout avec l'afflux des réfugiés soudanais à l'Est du pays. Pour Dr Mahamat Brahim Dahab, président de ce Comité, l'État a investi dans leur formation c'est pour répondre à un besoin, celui de la couverture sanitaire qui reste un véritable défi, dit-il.

Les médecins en instance d'intégration à la fonction publique exhortent les plus hautes autorités à prendre conscience de ce problème. Le Comité indique constater avec amertume que cette volonté politique à traduire dans le fait l'assurance de couverture sanitaire est loin d'être une réalité. Il indique qu'au Tchad le ratio recommandé par l'organisation mondiale de la santé d'au moins 2,3 médecins pour 1000 habitants reste une utopie au Tchad. « Ici, nous sommes à un médecin pour 28.466 habitants », a-t-il relevé. Malgré ce déficit, les lauréats de la 24ème promotion disent qu'il compte au total plus de 200 médecins en attente d'intégration mais l'État fait la sourde oreille. « Chaque jour les tchadiens meurent parce qu'il n'y a pas de médecins dans les hôpitaux. Pourtant, ceux qui sont formés sont poussés au chômage », indique le président du Comité.

Par se faire, le comité réclame l'intégration de manière exponentielle et sans délai des médecins et lance un appel au Président de Transition afin d'entendre leur cri. « Donnez-nous l'opportunité de servir, la nation, de contribuer à réduire la mortalité maternelle et infantile. Nous sommes prêts à contribuer à construire une nation en meilleure santé. Ceux qui ont été formés au Cuba ou ailleurs ne sont pas meilleurs que nous. La formation sanitaire est universelle. Nous pouvons relever le défi », a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays

Votre Publicité sur Ialtchad Presse