Le CEDIRA au service des jeunes dépendant de l’alcool

Sep 27, 2021

Beaucoup des jeunes tchadiens s’adonnent à la consommation de l’alcool et de la drogue. Ce qui n’est pas sans conséquence pour leur propre santé et la vie en société. Ils deviennent dépendants et il devient difficile pour eux quelques fois de se sortir tout seul de cette dépendance. Le Centre Diocésain de la Recherche Action en Alcoologie, CEDIRA, travaille avec ces jeunes pour les sortir de cette addiction. Reportage.

Des jeunes, bras valides du pays, consacrent leur temps à la consommation de l’alcool. Cette consommation les rend dépendants. Ils peuvent se détourner de la consommation de l’alcool par une simple volonté, déclare Dr Djimtolnan Yangar Etienne psychiatre addictologue au CEDIRA. Le Centre Diocésain de la Recherche Action en Alcoologie CEDIRA accueille, prévoit, soigne, accompagne et aide les dépendants de l’alcool à se libérer. Il précise que l’objectif principal du CEDIRAA est d’informer à travers la formation et la sensibilisation des méfaits de la consommation de l’alcool et des autres drogues. Ce travail bénévole, dit-il, se fait dans les quartiers, les églises, les médias et les clubs des jeunes. Il ajoute  que « l’alcoolisme est une maladie. Quand les personnes dépendantes de l’alcool se présentent au centre, nous faisons le sevrage. Ensuite, on voit si la personne est admissible à une hospitalisation »

Dr Djimtolnan Yangar Etienne affirme aussi que le centre ne dispose pas de moyens conséquents pour des hospitalisations. Le centre envoie 7 personnes par mois en hospitalisation à l’hôpital de la liberté ce qui revient à 84 personnes par an. Pour lui, 64% des personnes dépendantes de l’alcool ont définitivement abandonné la consommation d’alcool et autres drogues. Ce chiffre donne un sentiment de satisfaction, se félicite-t-il.  Le psychiatre addictologue soutient qu’après hospitalisation, les personnes désintoxiquées sont accompagnées bénéficient d’accompagnement psychologique et psychiatrique. Cet accompagnement se fait aussi par les activités à vocation thérapeutique, explique-t-il. Le technicien donne comme exemple, le fait de faire du théâtre et de participer à des ateliers d’art. « Tout cela pour éviter que ces personnes se retrouvent seules quelque part pour ne pas retomber encore dans la consommation de l’alcool », indique-t-il.

Dr Djimtolnan conclut que leurs portes de son organisation restent ouvertes à toute personne surtout les jeunes qui désirent se sortir de la dépendance de l’alcool. Selon lui, la consommation de l’alcool est un problème et il faut chercher immédiatement une médiation.

Kouladoum Mireille Modestine

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