vendredi 29 mars 2024

Noël : moutons, poulets, gâteaux pour rendre belle la fête

Déc 23, 2020

La Noël se prépare d’arrache-pied. Jour ‘’J’’ moins 72 heures. Pour rendre la fête belle, l’achat de cabris, de poulet et autres victuailles font parties des préparatifs. Ialtchad Presse vous propose la couverture média de cette grande fête chrétienne. Reportage.

Nous sommes à un point de vente de moutons, face au bâtiment de la Caisse nationale des Retraités du Tchad (CNRT). Ce n’est pas la fête de Tabaski, mais cette fois, c’est la Noël.  Les rues de N’Djamena, capitale tchadienne, s’animent. Les uns s’achètent des habits, les autres de moutons ou poulets malgré les plaintes sur la morosité économique.

Abakar Saleh est un vendeur de moutons. « Les clients viennent, mais à compte-gouttes pour le moment. Par jour, je vends 3 moutons. Ce n’est pas du tout fameux. Mais comme nous avons encore quelques jours devant nous. J’espère qu’avec le virement des salaires des fonctionnaires, les choses vont bouger », dit-il optimiste. Pour Mahamat, un autre vendeur, les prix de moutons ne sont pas élevés comme les clients le disent. Il y en a à toutes les bourses : 20 000 FCFA, 25 000 et 30 000 FCFA.

Dénemadji Sabine, la trentaine révolue, est accompagnée de sa cadette. « J’ai parcouru différents points de vente. Les prix sont très élevés. Mais ici, c’est acceptable. Je viens d’acheter un mouton à 23 500FCFA. Pour ma petite famille. C’est parfait », explique-t-elle.

Dounia, hors micro, nous indique que c’est devenu une habitude chez lui. Il commence à préparer la fête depuis octobre et il s’en sort bien. Il soutient que les prix sont élevés.

Même son de cloche du côté des volailles au marché de Dembé. Plusieurs clients se plaignent au sujet des prix. « Un poulet coûte entre 5 500 à 7 500FCFA, sauf les canards qui sont à bons prix, mais beaucoup n’en veulent pas », disent-ils. Les vendeurs soutiennent que cela n’est pas de leur faute « si nous vendons au prix que prétendent les clients, nous serons déficitaires ».

Autres denrées alimentaires

Delphine Denebeye est venue acheter le petit sac de la farine de blé, un bidon d’huile et un peu de margarine pour fabriquer les gâteaux. Selon elle, le prix n’a pas changé, « j’ai acheté le petit sac de farine de blé à 10 000FCFA, le bidon d’huile à 9000FCFA et Margarine à 4000FCFA. Les prix n’ont pas changé. » Selon Ahmat, commerçant au même marché, rien n’a augmenté, les prix de différentes denrées sont restés intacts. Aujourd’hui, dit-il, les gens achètent tout en gros et non en détail. C’est cela qui fait qu’il n’y a pas d’achalandages. « Les habits, oui. Les prix ont flambé. Moi je pense que la nourriture vaut mieux que les habits. Il faut bien manger durant cette période de la Noël et du Nouvel An », dit-il dans un éclat de rire.

Moyalbaye Nadjasna

 

 

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