Examen du Baccalauréat, Jour 2

Aoû 19, 2020

Les épreuves écrites du baccalauréat se poursuivent. Au deuxième jour, ce sont des candidats de la série littéraires qui se sont frottés aux épreuves. Ialtchad Presse s’est rendu au Lycée de Farcha. Les candidats critiquent des conditions liées aux mesures barrières. Reportage.

En raison de la pandémie du Covid-19, le baccalauréat session d’août 2020 se déroule de manière particulière. Les épreuves se passent dans le contexte du respect des mesures barrières. L’Office national des Examens et Concours du supérieur (ONECS) a multiplié les centres de composition et limiter le nombre de candidats par salle. De plus, les candidats des séries scientifiques composent séparément des littéraires en jour alterné. Le premier jour des épreuves, 17 août, ce sont les candidats scientifiques qui ont ouvert les épreuves écrites. Hier 18 août, c'était au tour des littéraires. Au centre de Farcha, au Lycée Ibrahim Mahamat Itno, les candidats interrogés, expriment leur sentiment.

« Cette année la composition est différente au niveau de l'organisation, l'examen qui devrait avoir lieu depuis juin, à cause de la pandémie, ils ont reporté jusqu'en août. Dans les années précédentes, on composait avec les scientifiques. Par rapport aux matières, c'était une matière par jour, mais cette année on compose deux par jour », fait remarquer Idriss Abdelkerim Ali, élève en Terminal A4 au Lycée Ibrahim Mahamat Itno.

Lorsqu’on dit au candidat que si l’ONECS a voulu que les choses se déroulent ainsi, c’est pour éviter la propagation de la pandémie du Covid-19. Donc, les candidats au baccalauréat doivent respecter les mesures barrières : port de cache-nez, lavage des mains, distanciation sociale, etc. À cette question, les candidats du centre de Farcha critiquent diversement la mise en application de ces mesures.

Pour le candidat Abakar Idriss, du Lycée moderne de Djougoulier, les mesures barrières sont respectées. Le port de masque est obligatoire, pour la distanciation sociale, le nombre des candidats ne dépasse pas 30 par salle. Il ajoute que « composer en alternant avec la série scientifique est à apprécier. Le nombre n'est pas beaucoup et là on évite la propagation de la maladie de Covid-19 ».

Ce n’est pas le cas partout. Pour d’autres candidats, l'organisation au niveau de leur centre à déplorer.  « Les conditions ne sont pas réunies pour éviter la propagation de la pandémie. Je ne vois pas les seaux d'eau et le savon pour le lavage des mains. Les élèves ont apporté leurs masques, mais certains surveillants sont sans masques », regrette Moussa Abdelkerim Adam, élèves en TA4 au lycée Aurore.

Eno Kangui Guéyoula rajoute, « l'État a beaucoup investi pour le respecter des mesures barrières pendant la composition, mais je suis ici depuis ce matin. Et je n'ai rien vu. Les surveillants ne sont pas stricts. Il y a des élèves qui ne se lavent pas les mains avant d'entrer dans la salle. Ils entrent en classe sans se laver les mains. » Lors de la dernière mise au point du Comité national de la riposte contre la Covid-19, le 18 août passé, 11 nouveaux cas ont été confirmés au pays.

Orthom L’Or

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