Ces camerounais qui passent l’examen du baccalauréat à N’Djamena

Jui 22, 2022

Lancé officiellement depuis le 20 juin sur l’ensemble du territoire national, 97915 candidats tchadiens et étrangers repartis dans différents centres des examens du pays composent le baccalauréat du second degré.  Ces dernières années, des Camerounais viennent composer cet examen. Beaucoup d’entre eux éprouvent souvent des difficultés. L’équipe de Ialtchad Presse est allée dans quelques centres d’ examens de la capitale pour recueillir leur avis. Reportage.

Chaque année une centaine des candidats camerounais viennent composer le baccalauréat du second degré au Tchad.  Leur nombre ne cesse de croître. Plusieurs raisons expliquent ce nombre élevé des candidats et les difficultés sont aussi nombreuses.

Pour Achta Oummou Lakoum, candidate camerounaise (série G2) au centre du Lycée Félix Éboué I, le baccalauréat du Tchad est abordable, « c’est ce qui m’a beaucoup plus motivé à venir composer ». Elle affirme que la première épreuve s’est déroulée dans des conditions acceptables. Par rapport aux difficultés, Achta souligne le transport, « à N’Djamena le prix de transport est trop élevé et le minibus met du temps pour nous faire venir au centre d’examen », dit-elle. Yasmine Awalou est aussi candidate, mais en série G3, le baccalauréat tchadien est mondialement reconnu et donne accès aux universités, instituts et écoles professionnelles partout dans le monde. Toutefois, elle relève des difficultés, «Contrairement au Cameroun, ici le transport, le manger, la connexion internet sont chers ».

Au sujet de la première épreuve, elle déclare « ça été abordable malgré que nous avons des programmes qui ne sont pas identiques ». À quelques mètres d’elles, c’est Boné Isabelle, candidate en série C. Pour elle, le bac du Tchad est abordable plus que celui du Cameroun. Elle souligne des difficultés au niveau de transport et du programme « j’ai constaté que le moyen de transport ici est extrêmement cher, surtout les mototaxis ». Elle ajoute également que « pour trouver à manger même c’est un problème, j’ai fini tout l’argent que mes parents m’ont donné ». Pour la première épreuve, elle affirme que « ça été abordable, mais il y a une différence au niveau de programme et formulation des sujets» dit-elle. Une autre candidate Benyamine Bouba affirme que le Bac au Tchad est facile à obtenir. Pour lui, la première épreuve est aussi abordable. Comme ses compatriotes, il confie que les difficultés sont le transport et la connexion internet qui leur pose problème. « Les moyens de déplacement sont chers ici, on préfère prendre le minibus que la mototaxi qu’on a l’habitude de prendre là-bas » affirme-t-il. Toutefois, le candidat Bouba estime également que « la durée de composition entre les épreuves est très longue, alors que nous composons seulement deux épreuves par jour, mais nous passons pratiquement toute la journée de 7h à 16h à composer, c’est vraiment énorme » lance-t-il.

Soulignons que le Baccalauréat session de juin 2022  lancé ce 20 juin prendra fin samedi 25 juin prochain. Selon le communiqué officiel de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) les résultats de la première session écrite seront proclamés le mois de juillet prochain.

Abderamane Moussa Amadaye

  • AIMEZ / PARTAGEZ AUSSI LA PAGE IALTCHAD PRESSE
    1. Arts & Culture
    2. Musique
    3. Mode-Beauté

    -Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

    1. Divertissement
    2. Sports
    3. Mon Pays